[...]
fais sauter les cales de lumière
la parole flottante est au crépuscule
sur la ligne de fond
des bords de précipices
où nous naissons vraiment
dans la buée
et le parfum des immenses nuits
où chaque naufrage
nous rend plus vivants
[...]
Extrait de "Poème des degrés (Kaddish pour Paul Celan)".