Zinédine Zidane

Sur la couverture, il arbore une jolie chevelure noire. Eh oui, c'était il y a 20 ans ! (Pour un livre d'actualité, voir celui de Frédéric Hermel).



Dan Franck s'est fait tout petit sur la couverture, écrasé par la vedette. Il n'aura pourtant pas de mal à me faire vibrer en romançant la première victoire française en coupe du monde (la première est la plus belle, même si on a aujourd'hui une deuxième étoile sur le maillot !).

On entre vite dans le sujet : quelques bisous à sa femme et à ses fils et hop deux matchs amicaux et zou... France -Afrique du sud !



Évidemment, j'aurais pu revoir les matches, mais l'écriture de Dan Franck apporte un supplément d'émotion avec la mise en abîme du gamin de La Castellane à Marseille.

Zinedine marquera deux buts de la tête en finale, alors que paradoxalement dans le football de rue : "on ne joue pas avec la tête dans les quartiers, on n'en a rien à foutre de la tête, on joue avec les pieds".



Malheureusement, Zizou est timide, il se livre peu et sa vie d'adulte est lisse ; du coup, ça tire un peu sur la corde sensible en retournant sur son passé de minot. L'auteur, à l'heure où il écrit, ne connaît pas, bien sûr, sa fin de carrière en finale contre l'Italie en 2006, mais il rend compte du caractère velléitaire du joueur qui contraste avec son aspect réservé.



Les lectures se suivent et ne ressemblent pas ; aimez-vous comme moi ces grands écarts qui m'auront fait peut-être perdre les amis de mes précédentes chroniques qui concernaient des lauréats du Goncourt ?

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