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Critiques de Zulma Carraud (3)
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La Petite Jeanne

Un tout petit dilemme: La petite Jeanne comme titre, étant un livre de jeunesse, nous fait penser à une petite fille qui reste bien petite tout le long du récit mais ici, nous avons affaire à une jeanne qui connait une enfance bien que médiocre mais très sympa, qui grandit et va travailler comme servante dans une famille de riches, ensuite elle se marie et devient veuve par la suite, c'est bien là le cycle de toute une vie. Qu'à cela ne tienne, Jeanne reste la petite Jeanne, une orpheline qui fera seule son chemin grâce à son altruisme et sa modestie. Contrairement à Olivier Twist de Charles Dikens qui n'a eu que la malchance de ne rencontrer que de la méchanceté sur sa route, la petite Jeanne par contre a la chance de rencontrer des personnes sympathiques, ça rend le livre très optimiste, comme quoi Zulma Carraud s'est offerte pour mission de faire regner le bien sur le mal. Un livre sympa à lire, et agréable à nous provoquer des ohhh et des ahhh! Ca plairait bien à une petite fille de s'identifier à la généreuse Jeanne...
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Contes et historiettes à l'usage des jeunes e..

46 contes écrit par Zulma Carraud à l'usage des parents et des éducateurs, aussi bien qu'à celui des enfants sachant déjà lire comme le précise la préface.

Des historiettes faciles à lire, souvent courtes, qui s'étoffent au fur et à mesure.

Des saynettes du début, qui ne font que quelques lignes, et ne comptent souvent qu'un ou deux personnages on passe à des histoires plus complexes, mises en scènes avec un contexte, des personnages nombreux liés par des sentiments tout aussi complexes.

Au début, il s'agit de mettre en garde les enfants contre leurs propres comportements dangereux, parce qu'impulsifs, et méprisant la réalité du danger.

L'imprudent tombe à l'eau, mais son frère le récupère et il promet à sa maman de ne plus recommencer.

Le petit malade, malgré la fièvre censée le clouer au lit, ouvre la fenêtre de sa chambre, mais grâce au bon médecin retrouve sa santé.

Des morales faites pour l'époque où la crainte du refroidissement, pouvant conduire les êtres les plus faibles à la mort, les justifiaient.

Un livre pédagogique, une oeuvre sociale, un travail de salut public.

Passé cette mise en bouche, les histoires suivantes, plus longues, ne visent plus les imprudences et leurs conséquences sur la santé et les risques qu'elles peuvent faire encourir aux enfants, mais les questions de comportement, les sentiments que l'on éprouve les uns pour les autres, les bons sentiments comme les mauvais.

La relation à l'autre est le sujet principal. Ainsi dans "la mouche", la maman reproche à la petite Mélanie de se comporter avec elle comme la mouche que la petite voulait écraser la veille parce qu'elle gênait sa lecture.

« Ne fait pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fit ! »

Puis viennent les contes sur la paresse, le mensonge, la gourmandise, la curiosité, l'obéissance, la liberté, les méchantes farces souvent cruelles, le rejet de l'autre, le secours mutuel, la propriété et le vol.

Chacun des personnages de ce catéchisme laïc, de ce cours d'instruction civique, est tour à tour soumis à une tentation puis, un conseil, un témoignage, la vue d'un comportement exemplaire, l'amène à s'interroger sur son comportement et in fine il choisira de suivre l'exemple édifiant pour son bien et celui de son entourage.

Jamais de punition, ni de drame. La vision de l'abîme, (d'autres diraient de l'enfer) suffit à dissuader ; ou alors des punitions légères qui font entrevoir ce à quoi l'on a échappé.

Des contes à remettre au goût du jour en les actualisant pour lutter contre l'incivisme rampant qui sape le contrat social.

La conclusion appartiendra à la morale du conte intitulé le ramoneur :

« Les choses se passèrent comme l'avait dit le cousin. Matthieu fut toujours sage et laborieux, et son cousin, en se retirant en Auvergne, lui laissa son commerce et ses pratiques. Matthieu fit venir sa grand-mère pour demeurer avec lui ; la bonne vieille finit doucement sa vie dans l'aisance, comblée des soins affectueux de son petit-fils. »



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Contes et historiettes

Zulma Carraud est née le 24 mars 1796 à Issoudun, dans la maison de ses parents qui étaient commerçants (mercerie-draperie) et morte le 24 avril 1889 à Paris, est un écrivain français, amie et égérie de Balzac. C'était une famille très aisée jusqu'en 1847, date à laquelle ils sont expropriés par le chemin de fer.



Extrait : Olivier était un garçon fort doux ; il supportait sans se plaindre les mauvais tours de ses camarades, qui abusaient souvent de sa patience. Un jour qu'il se promenait avec son petit frère, ils s'amusèrent à tourmenter l'enfant ; l'un d'eux alla même jusqu'à le frapper. Olivier, sortant de son caractère pacifique, se plaça résolument entre l'agresseur et son frère, et, montrant ses poings fermés, il dit : « Le premier qui touchera cet enfant aura affaire à moi ! » Les camarades furent très étonnés de trouver autant de courage chez Olivier qu'ils avaient cru poltron parce qu'il était patient, et ils ne songèrent plus à tourmenter l'enfant.
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