AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781434635228
116 pages
BiblioLife (11/10/2007)
4/5   1 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
46 contes écrit par Zulma Carraud à l'usage des parents et des éducateurs, aussi bien qu'à celui des enfants sachant déjà lire comme le précise la préface.
Des historiettes faciles à lire, souvent courtes, qui s'étoffent au fur et à mesure.
Des saynettes du début, qui ne font que quelques lignes, et ne comptent souvent qu'un ou deux personnages on passe à des histoires plus complexes, mises en scènes avec un contexte, des personnages nombreux liés par des sentiments tout aussi complexes.
Au début, il s'agit de mettre en garde les enfants contre leurs propres comportements dangereux, parce qu'impulsifs, et méprisant la réalité du danger.
L'imprudent tombe à l'eau, mais son frère le récupère et il promet à sa maman de ne plus recommencer.
Le petit malade, malgré la fièvre censée le clouer au lit, ouvre la fenêtre de sa chambre, mais grâce au bon médecin retrouve sa santé.
Des morales faites pour l'époque où la crainte du refroidissement, pouvant conduire les êtres les plus faibles à la mort, les justifiaient.
Un livre pédagogique, une oeuvre sociale, un travail de salut public.
Passé cette mise en bouche, les histoires suivantes, plus longues, ne visent plus les imprudences et leurs conséquences sur la santé et les risques qu'elles peuvent faire encourir aux enfants, mais les questions de comportement, les sentiments que l'on éprouve les uns pour les autres, les bons sentiments comme les mauvais.
La relation à l'autre est le sujet principal. Ainsi dans "la mouche", la maman reproche à la petite Mélanie de se comporter avec elle comme la mouche que la petite voulait écraser la veille parce qu'elle gênait sa lecture.
« Ne fait pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fit ! »
Puis viennent les contes sur la paresse, le mensonge, la gourmandise, la curiosité, l'obéissance, la liberté, les méchantes farces souvent cruelles, le rejet de l'autre, le secours mutuel, la propriété et le vol.
Chacun des personnages de ce catéchisme laïc, de ce cours d'instruction civique, est tour à tour soumis à une tentation puis, un conseil, un témoignage, la vue d'un comportement exemplaire, l'amène à s'interroger sur son comportement et in fine il choisira de suivre l'exemple édifiant pour son bien et celui de son entourage.
Jamais de punition, ni de drame. La vision de l'abîme, (d'autres diraient de l'enfer) suffit à dissuader ; ou alors des punitions légères qui font entrevoir ce à quoi l'on a échappé.
Des contes à remettre au goût du jour en les actualisant pour lutter contre l'incivisme rampant qui sape le contrat social.
La conclusion appartiendra à la morale du conte intitulé le ramoneur :
« Les choses se passèrent comme l'avait dit le cousin. Matthieu fut toujours sage et laborieux, et son cousin, en se retirant en Auvergne, lui laissa son commerce et ses pratiques. Matthieu fit venir sa grand-mère pour demeurer avec lui ; la bonne vieille finit doucement sa vie dans l'aisance, comblée des soins affectueux de son petit-fils. »

Commenter  J’apprécie          100

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Si tu veux être aimé de tout le monde, mon fils, ne répète jamais rien de ce que tu entends dire, et ne parle pas de ce que tu vois faire à chacun. On fuit l’enfant qui rapporte les choses qu’il a entendues, et l’on se tait aussitôt qu’on le voit paraître ; ses parents même s’en méfient, et il est délaissé par tous.
Commenter  J’apprécie          80
On avait coupé des peupliers au bord d’un ruisseau profond, et ils étaient tombés les uns dans l’eau, les autres en travers du ruisseau. Le petit Théodore, en passant par là, quitta sa mère pour courir sur les troncs d’arbres et passer sur l’autre rive, où il voyait des fleurs charmantes ; et pourtant sa mère le lui défendait ! Le petit désobéissant fit un faux pas et tomba dans l’eau.
La pauvre mère poussa un cri ; le grand frère de Théodore se jeta dans le ruisseau et le retira tout transi de peur et de froid.
Quand Théodore vit sa mère pâle et tout en larmes, il lui promit de ne plus faire d’imprudence et de toujours l’écouter
Commenter  J’apprécie          10
« Qu’as-tu donc à t’impatienter ainsi, Mélanie ?
– Maman, je cherche à attraper une mouche qui m’importune, afin de la tuer. »
Le lendemain, la maman était fort occupée à écrire une lettre, et Mélanie se dérangeait à chaque instant pour lui demander une chose ou une autre, et souvent aussi pour le seul plaisir de parler.
« Il me semble, ma fille, que tu fais absolument comme la mouche d’hier ; seulement, la mouche est une petite bête sans raison ; et toi, tu es une enfant intelligente. »
Mélanie baissa la tête avec confusion ; elle retourna à sa place et ne dérangea plus sa mère.

Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : paresseVoir plus


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}