Les soixante-dix disciples (de Confucius) reçurent ses indications orales sur les textes qu’il fallait blâmer, critiquer, louer, passer sous silence, transporter d’une place à une autre et retrancher ; mais on ne put voir cela par écrit.
Un sage du pays de Lou, Tso K’ieou-ming, craignit que les divers disciples adoptassent des principes différents, que chacun s’en rapportât à sa propre interprétation et qu’on perdit le vrai sens ; c’est pourquoi il suivit les mémoires historiques de K’ong-tse en en discutant toutes les phrases et fit « le Tch’oen ts’ieou de Tso ».
Le duc grand astrologue dit : Les récits concernant les cinq empereurs et les trois dynasties remontent à la haute antiquité. Sous les Yn et avant eux, les seigneurs ne parvinrent pas à tenir leurs registres généalogiques ; à partir des Tcheou, ils purent les écrire suffisamment.