En secret, je dressais l’inventaire de mes propres carences. J’ignorais l’odeur des blousons d’aviateur, les eaux de toilette « pour monsieur », les joues piquantes qu’on embrasse, le mot « papa », les grandes pointures de souliers qui laissent des marques dans l’entrée, les jours de pluie. Décidément non, aucune empreinte paternelle ne m’habitait.