Éric Le Boloc`h

Après avoir lu quelques thrillers/polars ethnologique, je me suis dit qu’un thriller œnologique ne pouvait pas faire de mal, déjà qu’il traînait dans ma pile à lire depuis des lustres…



Allez hop, boire… heu, lire un p’tit coup c’est agréable et je me frottais les mains à l’idée de passer un moment dans les vignes du Seigneur, dans la petite ville de Saint-Émilion.



Que vous dire si ce n’est que ce livre, tel un bon vin, m’a donné une envie folle de dormir !



Narration au présent (je déteste) rendue encore plus détestable par l’utilisation de phrases courtes, donnant cette horrible impression d’être arrêtée dans ma lecture, qualité d’écriture bof-bof, et un rythme tellement lent dans les cent premières pages que j’ai soupiré et passé des blocs entiers tellement c’était désespérant.



Pourtant, le postulat de départ avait tout pour plaire : des meurtres dans une ville renommée pour ses vignes et son vin, le premier à comparaître devant Dieu étant le curé de la paroisse, un polar "terroir" avec l’ambiance des vignes, des vignerons, du bon vin…, un corbeau et la multiplication des macchabées (non, pas celle des petits pains, je m’excuse).



Bref, un polar qui avait tout d’un grand cru mais qui ne fut (de chêne ?), l’eusses-tu cru, qu’une piquette !



Ah non, pardon, rendons à Bacchus ce qui est à Dionysos, la fin, my god, est du tonnerre de Dieu ! Là, je tire mon chapeau aux auteurs, parce que c’était pervers de chez pervers.



Dommage qu’il n’y ait eu que la fin pour récupérer le roman… Je n’en garderai pas un souvenir impérissable puisque j’ai du sauteur des pages et des pages…


Lien : http://thecanniballecteur.wo..

J'ai acheté ce livre il y a quelques années en ressourcerie ne connaissant rien de celui-ci mais vu le prix d'achat je n'ai pas été tellement regardante et la quatrième de couverture me laisser présager une lecture un peu à la Dan Brown.



Ce récit se lit bien car il a au final un nombre de page assez réduit mais je n'ai pas vraiment été conquise par le récit qui pourtant avait tout pour me plaire des meurtres mystérieux voir des suicides au sein des immortels de l'académie française.



J'avoue n'avoir eu aucune empathie ni pur les enquêteurs ni pour les victimes et on voit rapidement que ce polar est un peu vieillot car il date tout de même de 2009.



D'ailleurs en regardant les livres des auteurs celui-ci est le second et dernier de leur écrit, bon au moins de mon côté cela fait un livre de moins dans la bibliothèque.

L'impression d'être dans un épisode de Meurtre à... de France Télévision...

Une très jolie petite ville de province, Saint Emilion, ses monuments, ses traditions, la vigne, le vin...Ses élites, la mairesse, le sénateur, le curé, les pharmaciens, un lord anglais...Tous membres, ou pas, de la confrérie locale, les Chevaliers du Pressoir...La Barrique, le café hôtel restaurant où tout se dit, où tout se sait...

C'est le prêtre qui est assassiné le premier. Pourquoi ? Il était là depuis 20 ans et tout le monde l'appréciait...Et ensuite, eh bien Thierry Cuche, venu de Bordeaux pour enquêter a bien du mal, parce que tous ses suspects deviennent victimes à tour de rôle...

Un livre plaisant à lire...

Cette lecture m'a été offerte donc je ne connaissais pas ces auteurs et il s'agit d'un genre dont je ne suis pas forcément coutumier, à savoir le polar. Néanmoins, je me suis lancé dans cette lecture sans préjugé ni appréhension particulière, et j'ai passé un bon moment. Ce ne fut pas une expérience inoubliable mais ce fut sympathique. Le binôme nous plonge au coeur de l'Académie française et d'une enquête qui s'articule autour du suicide d'un doyen d'un des plus prestigieux monuments de notre patrimoine. La narration est fluide et simple, le personnage principal sympathique. Ce livre peut convenir pour occuper quelques après-midi en bord de mer l'été ou pour s'aérer l'esprit en hiver à côté d'un feu de cheminée.

Immersion dans le monde viticole de St Emilion, avec sa confrérie locale et ses petits secrets qui vont devenir de plus en plus lourds à porter, tel des poids morts... J'ai eu beaucoup de mal à m'imprégner de cette ambiance puis, passé les 100 premières pages, le rythme s'est accéléré et l'on se demande qui peut bien se cacher derrière ces actes. Comme un bon cru, il faut laisser un peu de temps aux lecteurs pour en savourer les aromes

Voilà un polar 100% français qui se passe au fin fond du sud-ouest de la France. C'est suffisamment rare pour le préciser. J'ai vraiment beaucoup aimé le style de ce roman policier. Celui-ci est écrit à six mains. Les auteurs sont scénaristes et ont participé à l'élaboration de nombreux téléfilms.



La couverture noire, bleue et bordeaux laisse entrevoir du mystère et de la tension.



J'ai énormément apprécié l'ancrage de l'histoire dans le terroir français : terroir viticole, terroir monastique... On découvre (ou redécouvre) dans ce roman l'ambiance autour des vignes ainsi que le travail des vignerons. J'admet avoir eu un peu de mal avec les cent premières pages qui sont nettement plus axées sur la vie à Saint-Emilion et où l'intrigue est au second plan. Mais, à partir de la fin du premier quart du roman, le rythme de l'histoire s'accélére. Ce polar est écrit dans un style très agréable et cela nous entraîne indéniablement vers une fin surprenante et surtout inimaginable.



Ce livre est un véritable coup de coeur. N'hésitez pas à vous y plonger. Vous ne serez pas déçu.

Bon polar, bien documenté et c'est comme la vrai vie... méfiez vous des hommes respectables…

Un polar dont l’action se situe à St-Émilion. La passion de ces auteurs : le crime. Leur seule vocation : en faire des romans. Travail de repérage, enquêtes, rencontres avec des grands flics et des médecins légistes : les auteurs n’ont rien laissé au hasard pour se rapprocher du réel sans sacrifier l’imaginaire du véritable polar !

Ma critique d'un polar moyen : http://livres-de-moi.blogspot.com/2008/07/aoc-assassinats-dorigine-controlee-le.html

Je viens de terminer « Le sang des immortels ». Un roman de très bonne facture au vocabulaire soigné avec de jolis mots, pour en citer quelques uns : cacique, apostille etc…, aux phrases de qualité, bien construites. Un livre où tout est soigneusement dosé : une partie historique assez documentée, pas trop « lourde » pour ne pas lasser mais très intéressante et qui donne envie d’aller flâner sous la Coupole. Les frères Le Boloc’h disent s’être beaucoup renseignés avant d’écrire. D’ailleurs ce lieu a la part belle dans leur roman. On retrouve ainsi la bibliothèque Mazarine aux murs couverts d'ouvrages anciens, le long corridor des bustes...

Une enquête principale (le suicide de l’académicien) accompagnée d’autres recherches dans les bas fonds parisiens ce qui permet de « visiter » deux univers opposés (et à ce moment là, le langage s’adapte aux protagonistes rencontrés), des personnages hauts en couleurs avec des caractères bien déterminés, un rebondissement final surprenant (si on n’a pas lu la fin avant le début…) même s’il peut sembler un peu exagéré…. et en filigrane une petite histoire sentimentale. Au début du livre, la liste des personnages principaux et leur métier permet de reprendre pied si on s’égare.

Ce livre a un bon rythme, ni trop lent, ni trop rapide. On se prend à accompagner l’enquêteur principal dans Paris. On sent que les auteurs se sont appliqués et n’ont pas bâclé.

Ce n’est pas un thriller psychologique mais c’est malgré tout prenant sans pour autant parler d’une « ambiance ». C’est une bonne enquête, très « visuelle ».

Pour découvrir un peu de la mythique « Académie » », ce policier vaut le détour même s’il reste un livre que l’on peut qualifier de « grand public » (ce n’est pas si facile de se mettre à la portée de tous). Il pourrait aussi, être adapté en téléfilm.

À découvrir….


Lien : https://wcassiopee.blogspot...

Bon thriller, au sein de l'académie française.

Le rythme est bon, l'intrigue plutôt inattendue, et les auteurs semblent bien documentés sur le lieu et les coutumes.

Un polar dont l’action se situe à St-Émilion. La passion de ces auteurs : le crime. Leur seule vocation : en faire des romans. Travail de repérage, enquêtes, rencontres avec des grands flics et des médecins légistes : les auteurs n’ont rien laissé au hasard pour se rapprocher du réel sans sacrifier l’imaginaire du véritable polar !