Dans ses derniers moments de lucidité, elle disait : Je voudrais tellement mourir. Je ne peux pas rester comme ça.
Mais, au moindre signe de faiblesse, l'équipe médicale surgit avec pompes, oxygène, pilules et seringues. On la sauve encore un peu. On la prolonge dans son calvaire. Elle est devenue un jouet dans les mains du corps médical. Elle est une donnée économique dans le budget de la santé, une ligne de profit dans le livre de compte du foyer pour personnes âgées.