Nous ne sauverons pas ce qui doit l'être par moins de connaissances. Alors cessons de considérer que la connaissance serait par essence pathogène : elle possède une valeur intrinsèque, indépendante de l'usage que l'on fait d'elle. Savoir, c'est toujours mieux qu'ignorer, non ? D'autant que nous ne préserverons pas la biodiversité avec la biologie de Pline l'Ancien, ni ne stabiliserons le climat avec la physique d'Aristote. (p. 25)