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4.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Worcester, Massachusetts , le 27/12/1910
Mort(e) le : 10/01/1970
Biographie :

Charles Olson est un poète américain important de la seconde génération des poètes de la modernité.

Son premier livre, Call Me Ishmael (1947), est une étude sur le Moby Dick d'Herman Melville, basée sur sa propre thèse de doctorat inachevée à Harvard. Dans Projective Verse, Olson ouvre la perspective d'un mètre de la poésie basé sur le souffle du poète et donc d'une construction à partir des sons et des liens entre les sensations plutôt que sur la syntaxe et la logique. Il applique cela dans son poème The Kingfishers, publié en 1949 puis édité dans son premier recueil de poèmes : In Cold Hell, in Thicket (1953). Son second recueil, The Distances, est publié en 1960.

De 1951 à 1956, Olson fut le recteur du Black Mountain College, collège expérimental situé en Caroline du Nord, et programma durant cette période des workshops avec des créateurs tels que : John Cage, Robert Creeley, Allen Ginsberg, Robert Duncan, Fielding Dawson, Jonathan Williams, Ed Dorn, Stan Brakhage.

En 1950, Olson commence à écrire The Maximus Poems, projet qu'il n'accomplira pas avant sa mort. Il y explore l'histoire de l'Amérique, mais aussi bien les dimensions épiques de lieux comme le Massachusetts et plus spécifiquement Gloucester où il réside. L'œuvre fait parler Maximus, en partie inspiré de Maxime de Tyr, un philosophe grec itinérant, et en partie d'Olson lui-même. Le dernier volume, inachevé, présente un Gloucester idéal, où les valeurs de communauté remplacent celles du commerce.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
je vivais à Washington la

capitale de cette grande pauvre Nation

j’avais du temps avant – les Muses ? où étaient les Muses ? – sont-elles, les

Muses toujours sous le déguisement d’

oiseaux sur la terre,

là un rossignol, ici un rossignol, à Cressy-plage un rossignol

oh des rossignols, ici ?

dans l’air de la nuit je suis seul

pas les perdrix qui flaquent des ailes en s’envolant, elles roucoulent et ne parlent pas, ici ?



en tous cas de toute façon toujours je n’ai jamais cherché qu’au son

des seuls rossignols, dans ces Etats-Unis d’ici (cette portion d’Amérique

- & c’est du fond des puits que vient notre parole

nous parlons avec l’eau

sur nos langues lorsque

la Terre

nous a rendus au Monde, nous Poètes, & que les Airs qui appartiennent aux Oiseaux ont

conduit nos vies à être ces choses-là au lieu de Roi





La migration en fait (qui est sans doute une

constante de l’histoire, chose courante : la migration



est la recherche par les animaux, les plantes & les hommes d’un

environnement – et par les Dieux aussi – qui leur soit convenable



& préférable ; elle mène toujours vers un centre nouveau. Et pour dire

le vrai je parlerais ici du bi-pôle Ases-Vanes, car là



est l’impetus (la fureur qui s’ajoute à

l’Animus : ainsi l’Ame, la Volonté toujours



avec succès s’oppose au temps d’Avant & l’investit, Et là

est la rose est la rose est la rose du Monde



lundi 8 août, dans la nuit
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Les satyres seigneuriaux et solitaires – regardez-les arriver
sur la gauche de la plage
comme un club de motos ! Et le plus beau d’eux tous,
celui qui a une femme, au volant de cette rutilante
décapotable
Nom d’un chien, avez-vous jamais vu même au musée
une telle collection de boddisatvahs, la façon
qu’ils ont de s’arrêter, chacun d’eux
comme si c’était un gouvernail
la façon qu’ils ont de siéger dessus
et de s’arrêter dessus, leur monumentale
solidité, l’île de Pâques
qu’ils font de la plage, les Hommes à Tête rouge
ce sont les Androgynes,
les Pères derrière le père, Les Grandes Moitiés
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