AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16/07/1922
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 14/06/1994
Biographie :

Marcel André Mouloudji, est un chanteur, compositeur et acteur français.
Il le fils d'un Algérien (kabyle), Saïd Mouloudji, et d'Eugénie Roux, une Française originaire de Bretagne.La famille connaît de gros problèmes. l est bientôt remarqué par Jean-Louis Barrault, qui cherche un enfant pour un spectacle.Durant cette période, Marcel est ainsi hébergé par Jean-Louis Barrault, qui l'introduit dans le milieu artistique de Paris. Il participe à la vie artistique associée au Front populaire en 1936. En 1938, il figure dans le film Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque.Pendant la guerre, il vit dans une semi-clandestinité. Il racontera son expérience en 1945 dans son livre Enrico qui reçoit le prix de la Pléiade.
Après la guerre, il participe à la vie artistique de "Saint-Germain-des-Prés". Dans les cabarets en vogue, il chante Boris Vian (Le Déserteur) chanson créée le jour de la défaite de Dien-Bien-Phu, et qui sera interdite de diffusion plusieurs années. Il chante aussi Jacques Prévert, interprète son rôle dans le film Eaux troubles de Henri Calef en 1949 et participe à Boule de Suif (Christian-Jaque, 1947) et Nous sommes tous des assassins (André Cayatte, 1952). Il obtient un premier grand succès dans la chanson grâce à son interprétation de La Complainte des infidèles, extraite du film La Maison Bonnadieu de Carlo Rim (1951). En 1958, il fait sa dernière apparition au cinéma dans Rafles sur la ville de Pierre Chenal.
Grand ami de Pierre Barouh
Jacques Canetti, célèbre agent artistique et patron du cabaret les Trois Baudets entraîne Mouloudji vers le succès. Il lui fait enregistrer Comme un p’tit coquelicot qui obtient le Grand Prix du disque 1953 et le prix Charles-Cros en 1952 et 1953. Même succès, en 1954, avec Un jour tu verras, chanson extraite du film à sketches Secrets d’alcôve. Il publie ses souvenirs de jeunesse : Le Petit Invité chez Balland en 1989, La Fleur de l'âge chez Grasset en 1991, puis Le Coquelicot aux éditions de l'Archipel, en 1997. En 1992, une pleurésie lui enlève en partie sa voix.
Il s’éteint le 14 juin 1994, alors qu’il avait encore de nombreux projets : la suite de ses mémoires 50 ans après le premier volume (cette suite, Le Coquelicot, paraît à titre posthume en 1997 aux éditions de l'Archipel) et un nouvel album. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 42) à Paris.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Marcel Mouloudji   (9)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Marcel Mouloudji comme un p'tit Coquelicot"


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Marcel Mouloudji
Faut vivre

Malgré les grands yeux du néant
C'est pour mieux te manger enfant
Et les silences et les boucans
Faut vivre.

Et bien qu'aveugles sur fond de nuit
Entre les gouffres infinis
Des milliards d'étoiles qui rient
Faut vivre.

Malgré qu'on soit pas toujours beau
Et que l'on n'ait plus ses seize ans
Et sur l'espoir un chèque en blanc
Faut vivre.

Malgré le cœur qui perd le nord
Au vent d'amour qui souffle encore
Et qui parfois encore nous grise
Faut vivre.

Malgré qu'on n'ait pas de génie
N'est pas Rimbaud qui veut pardi
Et qu'on se cherche un alibi
Malgré tous ces morts en goguette
Qui errent dans les rues de nos têtes
Faut vivre.

Malgré qu'on soit brave et salaud
qu'on est des complexes à gogo
et qu'on les aime c'est ça le pire
faut vivre...

malgré l'idéal du jeune temps
qui c'est usé au nerf du temps
et par d'autre repris en chantant
faut vivre...

Malgré qu'en s'tournant vers l'passé
On est effrayé de s'avouer
Qu'on a tout d'même un peu changé
Faut vivre.

Malgré que l'on soit de passage
Qu'on vive en fou, qu'on vive en sage
Tout finira dans le naufrage
Faut vivre.

Malgré qu'au ciel de nos poitrines
En nous sentinelle endormie
Dans un bruit d'usine gémit
Le cœur aveugle qui funambule
Sur le fil du présent qui fuit
Faut vivre.

Malgré qu'en nous un enfant mort
Si peu parfois remue encore
Comme un vieux rêve qui agonise
Faut vivre.

Malgré qu'on soit dans l'engrenage
Des notaires et des héritages
Où le cœur s'écœure et s'enlise
Faut vivre.

Malgré qu'on fasse de l'humour noir
Sur l'amour qui nous en fera voir
Jusqu'à ce qu'il nous dise au revoir
Faut vivre.

Malgré qu'à tous les horizons
Comme un point d'interrogation
La mort nous regarde d'un oeil ivre
Faut vivre.

Malgré tous nos serments d'amour
Tous nos mensonges jour après jour
Et bien que l'on n'ait qu'une vie
Une seule pour l'éternité
Malgré qu'on la sache ratée
Faut vivre.
Commenter  J’apprécie          286
L’Amour, L’Amour, L’Amour


L’amour, l’amour, l’amour
Dont on parle toujours
À l’amour, c’est un printemps craintif
Une lumière attendrie, ou souvent une ruine
L’amour, l’amour, c’est le poivre du temps
Une rafale de vent, une feuillée de lune

L’amour, l’amour, à l’amour
Dont on parle toujours
L’amour, met la nuit a un bonnet
Et le jour porte un masque
Qui veulent que l’on grimace
L’amour, l’amour
C’est parfois même aussi, que le visage d’un autre
Qui n’est ni lui ni l’autre

À l’amour, à l’amour, à l’amour
Dont on parle toujours
À l’amour, à l’amour c’est plus d’une fois
Un panier vide aux bras l’arc-en-ciel sur deux cœurs

À l’amour, à l’amour
À l’amour c’est quand je t’aime
À l’amour c’est quand tu m’aimes
Sans me le dire
Sans te le dire
À l’amour, à l’amour
L’amour c’est quand tu m’aimes
L’amour c’est quand je t’aime
Sans te le dire
Sans me le dire
Commenter  J’apprécie          60
J’aurais tellement voulu être un caillou pour ne plus sentir le sang si vivant qui coulait dans mes veines, et ma tête et mes globules frénétiques qui m’empêchaient d’être coquillage.
Commenter  J’apprécie          50
J’entendis mon père qui montait l’escalier. J’eus un élan de sympathie et j’ouvris la porte. Il arriva, m’embrassa et rentra dans la chambre. « Il a son mauvais regard », me dis-je, « encore des bagarres avec maman ». Mon père était juste un peu ivre. Il s’assit et, prenant un journal, il le mit à l’envers devant ses yeux et fit semblant de le lire. Ma mère et mon frère vinrent. Elle prépara le repas et nous mangeâmes. Mon père me regarda et parut étonné, mais il ne souffla mot. Nous partîmes avec des sacs sur des boulevards bordés de terrasses de cafés et d’arbres.
Commenter  J’apprécie          20
Marcel Mouloudji
Le vide de cette activité fébrile qu 'est la vie d 'artiste comblait mes journées.
je n'avais plus guère le loisir de cultiver la fainéantise à temps complet.
Adieu farniente, promenades et rêveries...
Commenter  J’apprécie          30
même si ma mère était la dernière des putains et mon père le plus abruti des charretiers, je les aimerais toujours autant
Commenter  J’apprécie          20
« D’où viens-tu ? » demanda mon père. « Je r’viens des p’tits pois », fit mon oncle, et il se tut. P’pa prit un visage intéressé et demanda : « Y en a beaucoup ? » « J’sais pas, fit Yves, j’les ai pas comptés. »
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marcel Mouloudji (22)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Harry Potter (difficile:1-7)

De quoi la famille Dursley a-t'elle le plus peur?

des voisins curieux
des hiboux
de Harry
de tout ce qui peut les faire paraître étranges

20 questions
8166 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}