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4.58/5 (sur 43 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Provence, Vaud, Suisse , le 12/05/1915
Mort(e) à : Taizé, Saône-et-Loire, France , le 16/08/2005
Biographie :

Frère Roger, de son nom d'état civil Roger Schutz, est le fondateur de la communauté de Taizé.

De 1937 à 1940, Roger étudie la théologie réformée à Strasbourg et à Lausanne. En 1940, à vingt-cinq ans, il décide d'aller partager en France le sort de ce pays occupé et c'est à Taizé, un petit village du sud de la Bourgogne où les habitants l'accueillent chaleureusement, qu'il choisit de vivre.

Au fil des ans se développe la communauté de Taizé. En 1949, ils sont sept hommes (catholiques et protestants) à s'engager pour la vie dans la chasteté.

Peu à peu d'autres compagnons se joignent à frère Roger : la communauté se compose à l'heure actuelle d'une centaine de frères venant d'une trentaine de nations et qui sont catholiques et de diverses origines évangéliques.

À partir des années 1950, certains frères allèrent vivre en des lieux défavorisés pour se tenir aux côtés de ceux qui souffrent. Ils sont aujourd'hui au Brésil, au Sénégal, au Bangladesh, en Corée du Sud.

D'origine protestante, frère Roger Schutz s'est, au cours des années, rapproché de Rome et de la foi catholique, se prononçant notamment en faveur du célibat des prêtres et d’un ministère universel du pape.

Le 16 août 2005, alors qu'il participait comme tous les soirs de l'année à la prière commune dans l'église de la Réconciliation avec plusieurs milliers de jeunes pèlerins, frère Roger, qui a alors quatre-vingt-dix ans, est mortellement poignardé par Luminita Solcan, une déséquilibrée âgée de trente-six ans.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
La prière n'éloigne pas des préoccupations du monde. Au contraire, rien n'est plus responsable que de prier : plus on vit une prière toute simple et toute humble, plus on est conduit à aimer et à l'exprimer par sa vie.
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Frère Roger
Notre nuit est habitée... c'est qu'il y a dans notre nuit le Ressuscité, une lampe allumée. En la regardant dans une attente contemplative, nous rendons notre nuit paisible. Cette lampe qu'est le Christ, elle brille plus ou moins selon les périodes de l'existence. Il y a des nuits de fête, quand le Christ illumine tout. Mais il y a aussi des nuits épaisses. On nous a trop prêché que l'Evangile pourrait nous donner une plénitude continuelle. Notre nuit est habitée, cela nous permet de la traverser
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Depuis ma jeunesse, je pense que jamais ne m’a quitté l’intuition qu’une vie de communauté pouvait être un signe que Dieu est amour, et amour seulement.
Peu à peu montait en moi la conviction qu’il était essentiel de créer une communauté avec des hommes décidés à donner toute leur vie, et qui cherchent à se comprendre et à se réconcilier toujours : une communauté où la bonté du cœur et la simplicité seraient au centre de tout.
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Aussi, pour ma part j’irais jusqu’au bout du monde, si je le pouvais, pour dire et redire ma confiance dans les jeunes générations.
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Dieu de paix,
A Noël, nous découvrons, à la suite de la Vierge Marie,
Qu’une des pures joies d’Evangile
Est d’avancer vers une simplicité du cœur et de la vie.
Avec le peu que nous avons,
Nous voudrions t’accueillir dans le silence et dans l’amour.
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Dieu de tous les humains,
quand nous avons le simple désir d'accueillir ton amour,
une flamme s'allume peu à peu
au tréfonds de notre âme .
Elle peut être toute fragile
mais elle brûle toujours.
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Vivre du pardon donne de traverser les situations endurcies, tout comme au premier printemps l'eau du ruisseau se fraie un passage à travers une terre encore gelée.
Pardonner peut changer notre coeur: s'eloignent alors les sévérités, les duretés de jugement, pour laisser place à une infinie bonté. Et nous voilà capables de chercher à comprendre, plus qu'à être compris.
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S'il fallait aimer Dieu par crainte d'un châtiment, ce ne serait pas l'aimer. Dieu vient nous revêtir de sa compassion. Il tisse notre vie, comme un beau vêtement, avec les fils de son pardon. La certitude de son pardon est une des plus généreuses réalités d'Evangile. Elle rend libre, incomparablement.
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La fête se construit. Dans la monotonie de la vie se découvre peu à peu un rayonnement caché.
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Consentir et encore consentir aux épreuves, si souvent liées à l’existence humaine. Chercher en tout la paix du cœur. Et la vie devient belle…Et la vie sera belle. Et jaillit l’inespéré.
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