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3/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) le : 27 ap. J.-C.
Mort(e) le : 104 ap. J.-C.
Biographie :

Wang Chong est une des figures les plus originales de la philosophie chinoise. Il vécut sous la dynastie des Han orientaux (25-220).

Sa pensée est pour l'essentiel proche du confucianisme, et notamment de celle du penseur Xunzi.

Il est né en 27 de notre ère près de l'actuelle ville de Shaoxing dans le Zhejiang. Enfant précoce, il aurait effectué des études à la capitale, Luoyang, peut-être à l'Académie impériale.

Trop pauvre pour acheter des livres, il aurait acquis son immense savoir en lisant sur les marchés de la ville. Il occupa quelques postes subalternes dans l'administration, mais en raison de conflits avec ses supérieurs, et sans doute aussi de son caractère intransigeant, il dut se retirer et se consacra désormais à la rédaction de son œuvre.

L'œuvre majeure de Wang Chong est le Lunheng ( 論衡) (Discussions critiques), en 85 chapitres, qui nous est parvenu sous une forme presque complète.

Un intérêt majeur de l'œuvre est sa nature encyclopédique : comme Wang Chong prend soin de rapporter ou de résumer les idées qu'il réfute, le Lunheng peut se lire comme une somme sur les coutumes, croyances, superstitions, de la dynastie Han.

Les informations dont on dispose sur sa vie sont tirées de l'autobiographie de Wang Chong, qui forme le dernier chapitre du Lunheng (ch. 85), et de la biographie que lui consacre le Livre des Han postérieurs (Hou Hanshu, ch. 49).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[Lectures contemporaines de Wang Chong.]
En réalité, les concepts d'idéalisme et de matérialisme n'ont guère de sens lorsqu'on les applique à la tradition chinoise ancienne, tout simplement parce qu'aucun penseur chinois n'y contraste le monde "spirituel" et le monde "matériel" à la manière d'une certaine philosophie européenne ; les historiens chinois ne s'y trompent pas - une fois leurs devoirs rendus à l'orthodoxie marxiste, les meilleurs d'entre eux oublient ces étiquettes pour aborder les auteurs selon les catégories indigènes de la pensée chinoise.
(Introduction, p. 35)
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Au plus fort de l'hiver, c'est le qi glacé qui l'emporte, et l'eau se fige en glace. Au printemps, le qi tiédit, et la glace fond en eau. La vie de l'homme entre Ciel et Terre est à l'image de la glace : les qi Yin et se coagulent en un être humain qui, arrivé à la fin de ses jours, meurt pour redevenir qi indifférencié.
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