AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.81/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Pologne
Né(e) à : Strawczyn (Pologne) , le 14/10/1864
Mort(e) à : Varsovie , le 20/11/1925
Biographie :

Ecrivain, journaliste, dramaturge, Zeromski s'est vu attribué le titre élogieux de « la conscience de la littérature polonaise ».
Il a écrit en utilisant divers pseudonymes : Maurycy Zych, Józef Katerla et Stefan Iksmoreż.
Il a vécu 3 ans en France (1909-1912)
Ses oeuvres les plus connues sont :
En 1922 Le Vent de la mer, pour lequel il a reçu le Prix littéraire d'État.
1924, le roman Przedwiosnie. (littéralement l'avant printemps)
A la fin de la première guerre mondiale, Zeromski fut le 1er Président de la république polonaise fondée à Zakopane entre octobre et novembre 1918.

En octobre 2016, Trakt-editions vient de publier son roman "La Beauté de vivre", avec un article d'A. Mencwel.

Ajouter des informations
Bibliographie de Stefan Żeromski   (13)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Pendant des centaines d'années, des privilégiés ont piétiné, opprimé des hommes malheureux, les privant de leurs droits. Combien sont-ils, les morts de maladie, de misère, de souffrance, de pauvreté, sous le joug de la servitude?
Aucune imagination n'est assez souple, aucun regard assez large pour faire le calcul des vies assassinées, des richesses d'ame anéanties, des beautés à jamais détruites.
Commenter  J’apprécie          152
En s’approchant du sommet de la colline de la vie, il tournait encore son regard vers la contrée qu’il avait traversée. Ses pieds fatigués portaient avec peine le poids de son âge misérable et lourd comme un bloc de plomb, vers le pays inconnu qui devait se montrer au loin. Le souci obstiné s’est appuyé sur ses épaules de ses coudes pointus et a voûté son dos. Les sangles de la vie se lâchèrent dans la lumière, et alors fut visible chaque trace bleue qu’elles avaient brûlée profondément et fortement. Et le cœur, mille fois assouvi, ne désirait plus.
Commenter  J’apprécie          120
En s’approchant du sommet de la colline de la vie, il tournait encore son regard vers la contrée qu’il avait traversée. Ses pieds fatigués portaient avec peine le poids de son âge misérable et lourd comme un bloc de plomb, vers le pays inconnu qui devait se montrer au loin. Le souci obstiné s’est appuyé sur ses épaules de ses coudes pointus et a voûté son dos. Les sangles de la vie se lâchèrent dans la lumière, et alors fut visible chaque trace bleue qu’elles avaient brûlée profondément et fortement. Et le cœur, mille fois assouvi, ne désirait plus.

Loin, dans les plaines, est restée l’époque où l’âme savourait tout, comme elle le voulait. Le signe de la main qui fait s’écarter et s’enfuir la foule, comme si la lueur des pointes des javelots baissés et des glaives nus la frappait, le signe de la main qui fait ramper à nos pieds l’homme inconnu, comme si la corde du sbire l’y traînait, l’ennuya et le dégoûta.

Et dans toutes les choses qu’on acquiert par la possession, il ne trouvait que du souci.

Oh, si l’on pouvait revenir par le même chemin, oh, si l’on pouvait marcher en arrière et voir encore une fois ce que l’on a déjà vu, — revenir vers les vallées lointaines fondues dans les brumes des regrets ! Revenir vers les visions du cœur, revoir le monde irréel qui se reflète dans les yeux d’enfant... Écouter en silence le soupir mystérieux, connu seulement de lui-même, le soupir conçu sous le cœur plein de trahisons et de ruses, le soupir qui préside au cortège des pensées nouveau-nées qui le suivent au pays de la sagesse...

Oh, si l’on pouvait se fier encore une fois à cette émotion !

Là-bas, dans les vallées, le bonheur est resté qui n’a pas duré plus que le temps d’une aurore, et s’est fané semblable à une fleur printanière dans un champ, lorsque le soleil brûlant monte haut dans le ciel...

Et quand, tels les coups du glas funèbre qui rompent le silence matinal, la dure conscience brisait le soupir, en affirmant que les jours de bonheur ne reviendraient plus, comme ne revient jamais au même point de l’espace la neige tombée des nues, il leva son bras lourd pour fermer brusquement la porte de cuivre. Perdre pour toujours la vie déjà délaissée, vaste domaine des regrets. Cesser d’éprouver le besoin des plaisirs dont le nombre est avare et se répète toujours, cesser d’éprouver la nécessité des fantaisies toujours changeantes et toujours les mêmes, des associations d’idées fraîches comme les roses à peine cueillies, et derrière lesquelles le bâillement inévitable traîne au loin.
Commenter  J’apprécie          30
Chaque individu peut-être une puissance, il peut démultiplier sa force et son âme, mais il faut qu'il accepte de baisser l'échine, de se mettre au labeur.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui est pour moi étrange et à peine compréhensible parfois c'est que, malgré l'immensité du mal qui triomphe et qui gouverne le monde, il existe une certaine justice, difficile à saisir.
Commenter  J’apprécie          10
Personne ne saura dire si la mort, l’autopsie, puis l’enterrement de Karolina Szarlatowicz avaient produit sur Cezary Baryka un effet quelconque.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne faut transgresser les limites du bonheur. Le bonheur déteste qu'on le poursuivre. Harcelé, il se retourne contre vous.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stefan Żeromski (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Lydie Salvayre

Née en ...

1939
1948
1957
1966

12 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Lydie SalvayreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}