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4/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) le : 19/07/1936
Biographie :

Gilles Paquet, né en 1936 à Québec, est un économiste et un professeur canadien.
Il enseigne les sciences économiques à l'Université Carleton de 1963 à 1979. Il y dirige le département d'économie de 1969 à 1972. De 1973 à 1979, il est aussi doyen des études supérieures.
Professeur doyen à l'Université d'Ottawa depuis 1981, il fonde le Centre d'études en gouvernance.
Gilles Paquet a été président de la Fédération des sciences sociales du Canada. De 2003 à 2005, il est à la tête de la Société royale du Canada.
Il a défendu le modèle québécois contre l'analyse menée par l'économiste Fernand Gauthier.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Pour Charles Taylor, les autochtones, les Québécois et les immigrants récents ont une «culture» (que la Charte des droits protège), mais, pour Trudeau et les intellectuels du Canada anglais, cela ne semble pas s’appliquer aux Canadiens de souche, et Taylor dit ouvertement qu’il ne voit pas sur quelle base légitime on pourrait dire à un nouvel arrivant « voilà comment on fait les choses ici » (Taylor 1994 : 64; Paquet 2017b : 150ss). En fait ce serait pour Taylor un geste gauche (awkward) que de suggérer quelque chose comme cela. Or pour un Canadien ordinaire et normal, ce serait plutôt l’inverse qui serait gauche!
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L’associativité est en train de devenir une forme dominante de la vie sociale, économique et politique. Au-delà des organisations associatives, le lien d’association s’impose. Là où l’individu traditionnel était conscrit et même encarcané par les arrangements communautaires qui le brimaient, l’individu relationnel résiste à de telles contraintes, et insiste pour répandre sa vie en réseaux multiplexes qu’il choisit, et au sein desquels il veut garder sa possibilité de naviguer, de se détacher.
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On peut définir la gouvernance comme la coordination efficace quand pouvoir, ressources et information sont vastement distribués entre plusieurs mains. Elle est tout à la fois une manière de voir, un outil diagnostic, un instrument d'intervention clinique : elle aide à détecter et préciser la nature des failles, à comprendre d'où viennent les dérapages, et à mettre au point des correctifs appropriés. Comment passer pourtant des réflexions générales inspirées par le travail de laboratoire à des savoir-faire, à un outillage mental utilisable par tout un chacun ? L'ambition du présent ouvrage est justement d'être un mode d'emploi de l'approche gouvernance.

En tant que pratique professionnelle, la gouvernance est le fruit d'une connaissance qui ne peut vraiment s'apprendre que dans l'action. On n'apprend pas à devenir chirurgien, virtuose du cor français, ou hockeyeur professionnel dans un manuel. Le livre et l'étude peuvent préparer le candidat à passer à l'action, mais c'est dans l'action et de la pratique que viendra la compétence. Notre propos ici est donc de préparer à l'action.
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La vocation de l’antimanuel est de faire le ménage sur un terrain jonché de postulats naïfs, de raisonnements courts, de propositions dogmatiques et de recettes simplistes pour le décontaminer. Objectif : débronzer les dogmes, aider à prendre une vue d’ensemble des questions en suspens et faciliter le travail de la pensée critique. En combattant toute orthodoxie, l’antimanuel est donc une forme bien ajustée au contenu de l’approche de la gouvernance — qui est essentiellement subversive. Ce travail de déblayage part d’un besoin d’antidote et s’attaque d’abord au plus toxique : aux virus qui minent les discussions sur la gouvernance collaborative. Quant au travail de construction qui obligatoirement doit suivre, comme il est prématuré de penser à des traités formels dans le monde de la gouvernance collaborative pour le moment, l’antimanuel vise relativement bas: il veut seulement aider le lecteur à identifier les pathologies de gouvernance les plus importantes et à apprécier ce qui peut être fait pour améliorer la situation.
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On a tellement pris l’habitude d’entendre dénoncer la gouvernance comme une sorte de débordement aventureux et expérimental (et donc subversif, contestable et potentiellement toxique) des modes de gouverne traditionnelle de type hiérarchique, qu’on en est arrivé à ne plus faire la distinction pourtant essentielle entre les divers terrains dans lesquels opère la gouvernance : entre la terre ferme de la gouvernance routinisée, et la haute mer de la gouvernance davantage exploratoire, entre l’exploitation de notre savoir provisoire, et l’exploration en train de se faire aux frontières.
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Il est en effet difficile de convaincre une personne saine d’esprit d’exercer cette profession si on ne met l’accent que sur les restructurations majeures, les compressions budgétaires, l’exploitation des employés, la maximisation du profit à court terme ou l’opportunisme carriériste. Différemment, monsieur Brault s’est souvenu des racines et des fonctions plus nobles qui animent la profession d’administrateur. La notion d’administrateur-plus qu’il défend va, par exemple, au-delà des obligations de mandataire en ajoutant une adhésion forte à de hautes valeurs éthiques
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Les principes fondamentaux qui sont définis dans ce livre — la transparence, la continuité, l’efficience, l’équilibre, l’équité et l’abnégation — sont des principes d’éthique, des guides pratiques afin d’orienter l’action des administrateurs vers des solutions plus saines. Le tour de force de monsieur Brault est de présenter cette éthique sans moraliser et d’expliciter des principes acceptables par des personnes de religions, races, cultures et formations différentes.
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Le repère à garder en tête à long terme est la progressivité, soit une meilleure capacité à apprendre et à s’adapter de manière créatrice et fructueuse au contexte en mouvement, tout en préservant une certaine identité migrante. À plus court terme, nous parlerons d’antifragilité, soit la capacité à s’améliorer grâce aux tensions, aux chocs et perturbations qui forcent au dépassement.
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Dans un monde où les ressources, le pouvoir et l’information-connaissance sont largement distribués entre plusieurs mains, personne ne peut plus imposer autocratiquement sa gouverne.
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l’État a perdu le monopole du droit
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