Nationalité : France
Né(e) à : PARIS , le 14/02/1692
Mort(e) à : PARIS , le 14/03/1754
Né(e) à : PARIS , le 14/02/1692
Mort(e) à : PARIS , le 14/03/1754
Biographie :
Auteur dramatique français né le 14 février 1692 à Paris, Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée est décédé le 14 mars 1754 dans sa ville natale. Élu à l'Académie française le 9 juin 1736, il meurt à l'âge de 62 ans et reposait au cimetière de Saint-Jean-en-Grève à Paris avant qu'il ne soit détruit.
En 1731, il publie son premier poème "Un épitre à Clio",il a 40 ans, et s'invite ainsi dans la polémique entre La Faye et Houdart de la Motte à propos de la tragédie.
En 1733, il fait jouer sa première pièce de théâtre, "la fausse antipathie" caractérisée de comédie larmoyante.
Apprécié du public, ses pièces de théâtre, qui mettent en scène des infortune du public, sont reçues de façon mitigés par les auteurs et écrivains de l'époque, notamment Voltaire.
PC Chaussée de la Nivelle entre à l'Académie française en 1736
+ Voir plusAuteur dramatique français né le 14 février 1692 à Paris, Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée est décédé le 14 mars 1754 dans sa ville natale. Élu à l'Académie française le 9 juin 1736, il meurt à l'âge de 62 ans et reposait au cimetière de Saint-Jean-en-Grève à Paris avant qu'il ne soit détruit.
En 1731, il publie son premier poème "Un épitre à Clio",il a 40 ans, et s'invite ainsi dans la polémique entre La Faye et Houdart de la Motte à propos de la tragédie.
En 1733, il fait jouer sa première pièce de théâtre, "la fausse antipathie" caractérisée de comédie larmoyante.
Apprécié du public, ses pièces de théâtre, qui mettent en scène des infortune du public, sont reçues de façon mitigés par les auteurs et écrivains de l'époque, notamment Voltaire.
PC Chaussée de la Nivelle entre à l'Académie française en 1736
Source : Wikipedia
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CLITANDRE : À la cour, à la ville, on l'a tant blasonné,
Hué, sifflé, berné, brocardé, chansonné,
Qu'enfin, ne pouvant plus tenir tête à l'orage,
Avec sa Pénélope il a plié bagage.
En fin fond de province il l'a contrainte à fuir ;
Ils sont allés s'aimer, et bientôt se haïr.
Acte II, Scène 4.
Hué, sifflé, berné, brocardé, chansonné,
Qu'enfin, ne pouvant plus tenir tête à l'orage,
Avec sa Pénélope il a plié bagage.
En fin fond de province il l'a contrainte à fuir ;
Ils sont allés s'aimer, et bientôt se haïr.
Acte II, Scène 4.
D'âge en âge on ne fait que changer de folie.
Les femmes sont d'ailleurs terribles sur ce point:
Elles ne s'aiment pas; mais accusez-en une,
L'émeute est générale, et la cause est commune.
Vous verrez aussitôt le peuple féminin
S'élever à grands cris, et sonner le tocsin;
Protéger l'accusée, et s'enflammer pour elle;
Se prendre aveuglément de tendresse et de zèle;
Passer de la pitié jusques à la fureur,
Et traiter un époux de calomniateur...
Elles ne s'aiment pas; mais accusez-en une,
L'émeute est générale, et la cause est commune.
Vous verrez aussitôt le peuple féminin
S'élever à grands cris, et sonner le tocsin;
Protéger l'accusée, et s'enflammer pour elle;
Se prendre aveuglément de tendresse et de zèle;
Passer de la pitié jusques à la fureur,
Et traiter un époux de calomniateur...
La honte est dans l'offense, et non pas dans l'excuse.
Devine si tu peux, et choisis si tu l'oses.
Un beau raisonnement ne détruit pas un fait.
La vraie amitié n'est point impérieuse ; c'est une liaison libre et délicieuse, dont le cœur et l'esprit, la raison et le temps, ont ensemble formé des nœuds toujours charmants
Quand tout le monde a tort, tout le monde a raison.
Le pourrais-je en effet ? Ah, trop funeste jour,
Où l'on m'a fait savoir ce que c'est que l'amour !
J'étais bien moins à plaindre avant que d'être instruite,
Mon ignorance était paisiblement séduite.
Mon malheur, ce me semble, avait moins de rigueur.
Ah, qu'il m'est douloureux de connaître mon cœur !
Pourquoi faut-il qu'Assan m'ait découvert la cause ? ...
Où l'on m'a fait savoir ce que c'est que l'amour !
J'étais bien moins à plaindre avant que d'être instruite,
Mon ignorance était paisiblement séduite.
Mon malheur, ce me semble, avait moins de rigueur.
Ah, qu'il m'est douloureux de connaître mon cœur !
Pourquoi faut-il qu'Assan m'ait découvert la cause ? ...
L'amour rend, comme un autre, un sage inconséquent.
La moindre défiance est un manque d'estime.
L'amour qu'on nous inspire exige bien du soin ; des yeux qui l'ont fait naître, il a toujours besoin.
Quand la vertu déplaît, c'est la faute du sage ; sachez la faire aimer, vous serez adoré.
La moindre défiance est un manque d'estime.
L'amour qu'on nous inspire exige bien du soin ; des yeux qui l'ont fait naître, il a toujours besoin.
Quand la vertu déplaît, c'est la faute du sage ; sachez la faire aimer, vous serez adoré.
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