L'affiche de Paul Colin immortalisait Joséphine Baker qui se produisait au Théâtre des Champs-Élysées. Je vis cette Revue nègre, quel choc ! Une Joséphine noire toute nue, au rythme déchaîné, le petit cul dressé orné d'un régime de banane; une femme sauvage, authentique. Dommage que le show-biz l'ait récupérée, policée, sophistiquée, mais elle demeurera toujours belle, généreuse et courageuse. Nous ne lui avons pas rendu ce qu'elle nous a donné.
Pourquoi, me disait encore dernièrement un ami, faire l'apologie du bois alors qu'en 1929 c'était le métal roi ? Tout simplement parce que dès 1935, avec mon fauteuil paille, j'avais appris et surtout compris que rien n'était à exclure.
Le standing de vie de la population est plus bas que le niveau technique de notre époque. Si nous répondons aux conditions économiques, nous sommes contraints de ne pas profiter des progrès et des nouvelles connaissances.