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Nationalité : Italie
Né(e) à : Volterra
Mort(e) à : Huitième milliaire de la via Appia , le 24 novembre 62
Biographie :

Aulus Persius Flaccus est un auteur latin du Ier siècle après J.-C

Né la veille des nones de décembre sous le consulat de Fabius Persicus et de L. Vitellius en 34 ap. J.-C. à Volterra, en Étrurie, dans l'actuelle Toscane, Perse grandit dans une famille appartenant à l’ordre équestre et apparentée à de hauts représentants de l'ordre sénatorial.
Il perd son père à l'âge de six ans.
Sa mère se remaria avec un chevalier romain.
Il fait ses études dans sa ville natale jusqu'à l'âge de 12 ans.
Il gagne ensuite Rome pour y étudier la grammaire avec Remmius Palaemon et la rhétorique avec Verginius Flavus.
Il côtoie le philosophe stoïcien Cornutus, Lucain ou encore Sénèque.
A seize ans, il fait la connaissance d'Annaeus Cornutus, qu'il ne quittera plus.
Cornutus lui inspira l'amour de la vertu et exerça sur lui la plus grande influence, presque égale à celle d'un père qu'il perdit très jeune.
Perse mourut le huitième jour avant les calendes décembre sous le consulat de P. Marius et d'Afinius Gallus en 62, à l'âge de 28 ans, d'une maladie d'estomac.
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CONTRE LA PARESSE DES JEUNES GENS.



Que vois-je ? encore au lit ! le soleil, de ses traits,
De votre appartement a percé les volets ;
L’ombre marque midi. Quel pilier de taverne,
À cette heure, en ronflant, cuve encore son falerne ?
Y pensez-vous ? déjà dans le fond des vallons
L’ardente canicule embrase les moissons ;
Et partout les troupeaux quittant le pâturage,
Sous les ormes touffus viennent chercher l’ombrage.
— Vraiment ! se pourrait-il ? Holà, quelqu’un, holà !
Vite donc. Juste ciel ! voyez si l’on viendra !
J’enrage ! Et des accents d’un coursier d’Arcadie
Vous croiriez, à ces mots, ouïr la mélodie.
Enfin il prend son livre ; enfin le parchemin,
La plume, le papier, il a tout sous la main ;
Mais bientôt il retombe au sein de la paresse.
Son encre est trop liquide, ou bien est trop épaisse,
Et le tube léger que font mouvoir ses doigts,
En verse à chaque mot deux gouttes à la fois.

— Ridicule écolier qui devez, avec l’âge,
Trop à plaindre déjà, l’être encor davantage !
Où donc en sommes-nous ? et que ne vous voit-on,
Comme le fils d’un roi, comme un tendre poupon,
De morceaux tout mâchés souffrir qu’on vous nourrisse,
Et d’un air dépité battant votre nourrice,
Au bruit de ses chansons refuser de dormir ?
— Mais de cette encre enfin on ne peut se servir.
— Vous croyez me tromper par une telle excuse !
Malheureux ! c’est vous seul qu’un vain prétexte abuse !
Hélas ! le temps s’écoule, et la honte vous suit.
D’un vase, au son qu’il rend, le défaut se trahit
Jeune encore votre cœur n’est qu’une molle argile ;
C’est maintenant qu’il faut qu’un précepteur habile
Redouble, en vous formant, et de zèle et de soin.
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PROLOGUE.



D’où me viendrait cette chaleur soudaine
Qui brûle au sein des enfans d’Apollon ?
Ai-je dormi sur l’Hélicon,
Ou me suis-je abreuvé, dans le sacré vallon,
Des eaux de sa docte fontaine ?
Je ne m’en souviens pas, et je laisse Pirène,
J’abandonne le double mont
À ces poètes dont le front
Aime à se couronner des palmes d’Hippocrène.
Toutefois de ces grands auteurs,
Rustique et simple encore, osant suivre l’exemple,
Je viens aussi, dieu puissant des neuf sœurs,
Déposer mes vers dans ton temple.
Quel maître au perroquet, à la pie, au corbeau,
En façonnant leur voix rauque et sauvage,
Pour imiter notre langage,
Leur sut prêter un accent nouveau ?
La faim qui donne le génie ;

La faim qui, d’un organe inflexible et muet,
Parviendrait à tirer la plus douce harmonie.
Oui, faites briller un trésor,
Et soudain à l’éclat de l’or,
Vous verrez corbeaux et corneilles
Vers le Pinde prendre l’essor,
Et des chants d’Apollon égaler les merveilles.
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Les filles de l'Hélicon et la pâlotte Pirène
Sont pour ceux dont les lierres
Grimpant lécher l'effigie :
Non, moi, demi - paysan,
C'est moi - même qui l'apporte
Aux saintes cérémonies
Des poètes, notre chant.
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Où vas tu le trouver, l'homme qui se refuse
A vouloir mériter la bouche du public
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