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3.64/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix-en-Provence , le 25/11/1857
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 01/11/1922
Biographie :

Fils d’un avocat marseillais, Alfred Capus fit ses études secondaires à Toulon. Ayant échoué au concours de l’École Polytechnique, il entra à l’École des Mines mais n’obtint pas son diplôme. Après avoir été un temps dessinateur industriel, il s’orienta vers le journalisme.

Un des premiers articles qu’il fit paraître portait la marque de sa formation scientifique, puisqu’il s’agissait d’une nécrologie de Darwin. Mais c’est surtout par ses chroniques légèrement fantaisistes, publiées au Gaulois, dans L’Écho de Paris et dans L’Illustration qu’il se fit connaître.

Il écrivit également plusieurs articles pour Le Figaro, sous le pseudonyme de Graindorge. À la mort de Gaston Calmette, en 1914, Capus devint rédacteur en chef du Figaro. À ce poste, il rédigea avec le plus grand patriotisme, pendant les quatre années de la Grande Guerre, le « bulletin » quotidien.

Auparavant il s’était lancé, parallèlement au journalisme, dans la littérature, avec une série de romans : Qui perd gagne (1890), « presque un chef-d’œuvre » aux dires de Jules Lemaître, Faux départ (1891), Robinson (1910), etc.

Mais c’est au théâtre qu’il donna la pleine mesure de son talent avec des pièces de boulevard mettant en scène les mœurs de la Belle Époque. On peut citer entre autres Brignol et sa fille (1895), La Veine (1900), Les Deux Écoles (1902), La Châtelaine (créée par Lucien Guitry la même année), Notre Jeunesse (montée à la Comédie-Française en 1904), Monsieur Piégeois (1905), Les Passagères (1906), Les Deux hommes (1908), L’Aventurier (1910).

Appelé à la présidence de la Société des gens de lettres, commandeur de la Légion d’honneur, Alfred Capus fut élu à l’Académie française le 12 février 1914, par 16 voix, au fauteuil de Henri Poincaré.
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Source : www.academie-francaise.fr
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"La teaversée" Alfred Capus, 1920


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Alfred Capus
Martine : J'ai relevé, entre autres, un fait assez curieux : les vagabonds qui, il y a une dizaine d'années, étaient presque tous illettrés, savent maintenant pour la plupart lire, écrire et compter. Quelques-uns semblent même avoir reçu une instruction supérieure. C'est un grand progrès.
Valentin : Évidemment. Mais, est-ce un progrès de l'instruction ou un progrès du vagabondage ?

(1910)
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Alfred Capus
L’ironie est l’une des formes de la sincérité.
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Alfred Capus
Lorsque les livres sont prêtés, ils sont si vexés qu'ils ne reviennent jamais chez vous :))
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Alfred Capus
La bouillabaisse, c'est du poisson avec du soleil.
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Alfred Capus
Songez bien que la littérature n'a pas été créée pour servir la vie, ni même la traduire, mais pour lui échapper.
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Alfred Capus
Le premier de l'an : jour navrant quand on n'a pas de famille, odieux lorsqu'on en a.
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Alfred Capus
- Voulez-vous mon opinion bien sincère sur votre mari ? Ce n’est pas un paresseux, ce n’est pas un incapable, loin de là ! C’est simplement un homme trop heureux.
- Je ne peux pourtant pas le rendre malheureux exprès !
- Non ! Mais c’est une question de dosage. Il ne faut pas que les hommes soient trop heureux. Le bonheur qui nous rend, nous, si reconnaissantes, les rend vaniteux et égoïstes. Ils ne s’aperçoivent bientôt plus qu’ils nous le doivent : ils en font hommage à leur caractère, à leur esprit ou à leur chance. Il est nécessaire de les rappeler de temps en temps à la réalité. Nous avons nos petits moyens pour cela.
(L’adversaire)
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Alfred Capus
Une escroquerie, c’est une bonne affaire qui a rencontré une mauvaise loi.
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Alfred Capus
«Quand on aime la justice, on est quelqu'un de révolté…»
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Alfred Capus
Certains hommes parlent pendant leur sommeil.Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres.
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