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Birdmen, tome 1

Extrait :

La série est classée en Shonen au Japon, mais avec son fort côté violant et sanglant, elle a été reclassée en Seinen en France. C’est vrai que ce premier tome est déjà assez sanglant, mais ça ne va pas vraiment plus loin que d’autres séries classées en Shonen (comme My Hero Academia qui a quand même des scènes bien violentes), peut-être que la suite sera plus violente, à voir. En tout cas, si cela devient plus violent, je l’évoquerais évidemment, pour le moment, c’est juste un mélange de surprise, joie et peur.



Pour le moment, le développement des différents personnages est assez secondaire. C’est surtout Eishi qui sera mis en avant dans ce premier volume. Visiblement blasé par la vie, dans tous les sens du terme, il ne semble pas s’intéresser à grand-chose, à part les filles. Il n’est pas coureur de jupon pour autant, bien au contraire, c’est à peine s’il a un ami. Il est clairement un personnage avec une vision négative des choses, sans pour autant prendre mal ce qu’on peut lui dire, c’est juste qu’il fera toujours un commentaire assez négatif, malgré lui. C’est cette facette de sa personnalité, qui le fera réagir prudemment quant à l’homme oiseau. Son autre facette, réaliste ou « scientifique », qui le pousse à ne croire que ce qu’il voit, lui fera d’ailleurs douter de son existence. Jusqu’à qu’il se rende compte des changements sur son propre corps. C’est clairement un personnage assez solitaire, mais pas par choix, plutôt parce qu’il n’est pas très doué en relationnel. L’avantage avec sa nouvelle condition, c’est qu’il aura peut-être (enfin) de nouveaux amis à qui parler. Peut-être même qu’ils réussiront à le décoincer un peu.



Son meilleur ami, pour l’instant en tout cas, c’est Kamoda qui a le même âge que lui et va au même collège. À oui, parce que c’est des collégiens (alors qu’ils ressemblent plus à des lycéens, mais bon, ils sont en fin d’année c’est pour ça), ça fait bizarre. Le pauvre Kamoda est déjà bien dégarni, mais je suppose que c’est lié avec ses parents qui travaillent dans un temple, peut-être qu’il n’est pas chauve, mais juste rasé du coup ? En tout cas, il semble assez simple d’esprit, à l’opposé d’Eishi qui est plus sérieux. Il a du mal à se lever le matin, ce qui fait qu’il arrive souvent en retard en cour, mais cela ne l’empêche pas de les sécher avec Eishi. Lui aussi recherche le grand amour, et n’hésite pas à déclarer sa flamme, malheureusement sa carrure attire autant les délinquants, qu’elle ne fait fuir les jeunes demoiselles. Tout comme Eishi, son corps va changer, leur réaction à tous les deux et d’ailleurs assez drôle et tellement naturelle. Vont-ils arriver à gérer leur nouveau corps ?



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Peleliu, tome 6

Extrait :

Même si l’histoire n’est pas complètement fidèle, mais plutôt un regroupement de témoignages transformés en récit, la série a vraiment de quoi être poignante et instructive. La première chose réalisée dans une guerre (ou avant celle-ci, pour la justifier), c’est de déshumaniser l’ennemi, en faire une bête, plus facile à tuer. C’est ce qu’il se passe tant côté nippon qu’américain (ou aujourd’hui, envers la Palestine). Pourtant, dans tous les cas, ce seront des humains qui seront tués, des êtres comme vous et moi, qui ont une famille, des projets, mais que d’autres ont envoyés mourir à leur place. Parce que oui, une guerre pourrait se dérouler uniquement entre ceux en ayant vraiment envie, mais les gouvernements ne sont pas connus pour être des braves.



Moi qui me demandais si le point de vue des civils allait être abordé dans la série, j’ai désormais ma réponse ! Même si ce n’est qu’un chapitre assez court, il montre déjà énormément de choses. Notamment, que les citoyens ne sont pas au courant de la réalité sur le front (tout comme les soldats ignorent les attaques sur le pays, faute de moyens déjà, mais aussi par souhait de leurs supérieurs). Dans le cas présent, c’est la situation des parents de Tamaru qui est présenté, sans doute pour créer un lien. La famine commence à émerger au sein de la population, il n’y a plus grand monde pour cultiver la nourriture, entraînant des pénuries. À cela s’ajoute les attaques américaines par bombes incendiaires, qui se multiplient sur tout l’archipel nippon et projette des cendres jusqu’à des villages pourtant lointain. Comme ils sont peu informer, et surtout mal informer à cause de la propagande, les parents de Tamaru ne se doutent pas une seconde que leur fils est en difficulté. Pour eux, il fait partie d’un des meilleurs régiments du Japon et doit donc être bien nourri. S’ils savaient la réalité, toute la vérité, les citoyens japonais auraient sans doute réagis face à leur gouvernement. D’ailleurs, certaines parties de l’archipel « en veux » encore au gouvernement et à l’empereur quant à certains choix durant la guerre.



Pour Tamaru et les autres, l’espoir commençait à revenir, avec les vols de nourritures et matériels aux américains, ils avaient pu se refaire une santé. Mais tout cela ne fût que de courte durée, et c’était assez prévisible. Je ne saurais dire le nombre exact qu’ils étaient au total, mais ils formaient trois groupes distincts et séparés, volant à tour de rôle, et vivant à plusieurs endroits différents. Pour ainsi dire, ils étaient donc assez nombreux, et en volant autant c’était évident qu’ils allaient finir par éveiller les soupçons et se faire avoir. Je crois que cette possibilité a été évoquée, d’où le choix de se séparer en plusieurs groupes. Mais il y avait une faille, une grosse faille : le fait de savoir la position des autres groupes. Un seul membre, il aura fallu d’un seul membre capturé par l’armée américaine pour que toutes les planques soient découvertes et attaquées. Encore beaucoup de soldats sont morts, déchiquetés par les pluies de balles, ou brûlés vifs avec les réserves de nourriture. Pour Tamaru et les autres, la survie continue, et ils se retrouvent à la case départ : sans nourriture. Alors qu’ils commencent à se regrouper, l’un d’eux propose de retourner voler aux américains… bonne ou mauvaise idée, le prochain tome le dira.



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Natsuko no sake, tome 2

Ceci est une fausse critique et un vrai coup de gueule....



J'ai emprunté cette série dans une 6 bibliothèques que je fréquente et après 141 pages... Un énergumène certainement pas respectueux des autres et encore moins des livres à décidé d'arracher 10 pages...



Ça m'énerve profondément...



J'étais "tombé en amour", comme disent les québécois, de cette mini-série de 12 volumes sur l'élaboration du saké et un puissant cri d'amour de la Terre.



Le manga aborde des sujets issus de l'agriculture et de ses clivages, ceux des agriculteurs japonais soumis au modernisme et la même crise que nos agriculteurs européens, soumis aussi aux quotats de production, à leur endettement, à la désertification rurale, au désintérêt des métiers de la terre par une jeunesse aveuglée par les néons des villes, au désespoir des paysans pour trouver un ou une compagne pour les assister, les aimer, les soutenir ...



Enfin,... Bref... J'ai hâte de lire un tome 2 entier...

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