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Boule de Suif - La Maison Tellier

"Boule de Suif" est une nouvelle assez connue de Guy de Maupassant que je n'avais jamais lue. Heureusement je me suis rattrapée ; j'aurais été déçue d'être passée à côté de cette lecture qui m'a profondément émue. Il faut dire que dans ce texte court Maupassant se met dans la peau d'une femme et n'hésite pas à parler de la prostitution, de la guerre, des privations et surtout de l'hypocrisie de la haute société et du clergé au 19ème siècle.



Durant l'hiver 1870, l'armée française en guerre est vaincue par les prussiens qui envahissent la ville de Rouen. Une diligence fuit l'ennemi vers Dieppe avec dix occupants : un patriote, deux religieuses, trois couples de notables et Boule de Suif, une prostituée au grand cœur. D'ailleurs, elle va partager son repas avec les passagers tourmentés par la faim, la voiture avançant lentement dans la neige. Pourtant, sa générosité ne sera pas récompensée.

Quant à la nuit tombée la diligence fait étape dans un village occupé par les prussiens, un officier retient les voyageurs en otage tant que Boule de Suif ne couchera pas avec lui (Maupassant utilise bien ce mot choc). Alors que la jeune femme s'y refuse, les pressions pour qu'elle accepte sont si fortes qu'elle sauvera ses compagnons de voyage figures de vertu qui se moquent bien de la dignité de Boule de Suif.



Je trouve que le huis clos exacerbe la cruauté de cette histoire racontée avec lucidité par Maupassant. La proximité physique des personnages dans la diligence lui permet de dresser un portrait impitoyable de la société de l'époque à travers ses différentes classes et représentants. Malheureusement, ce sont les aspects les plus vils qui ressortent.





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Faust

Quelle lecture fastidieuse et pénible. Il faudrait tout analyser pour peut-être en apprécier la valeur profonde. Finir les presque 200 pages avec la même description que celle d'avant lecture, qui est aussi celle de tout le monde, c'est que cette lecture ne m'a rien apportée. Trop complexe, trop riche de références qui me manquent, trop alambiquée, et toutes ces interventions de troupes, sorcières, choeurs chantants. Trop de trop. Et donc écrire au final le même résumé que si je n'avais rien lu, et qui fait l'histoire connue de Faust : il s'ennuie, il pense voir tout vu, lu, vécu, etc. Il veut savoir encore et encore. Il donne son âme au diable qui lui promet d'autres découvertes qui vont enfin le divertir. Jusqu'à l'amour. Mais qui pactise avec le Diable connait sa fin pense-t-on, mais, mais, mais... Et encore si c'était clair, mais non, beaucoup reste flou ! Ça c'est fait et ne m'y reprendra pas. Au suivant.
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Le Lys dans la vallée

Aïe aïe aïe ! Cette toute première approche de Balzac fut douloureuse pour moi (lu en fin de collège).

Le jeu du chat et de la souris entre Blanche et le jeune Félix aurait pu m'émouvoir, que nenni. Blanche, à la fois mère universelle et sainte Nitouche, déplorera que son soupirant console ses frustrations dans les bras d'une autre, mais trop tard pour les atermoiements, les larmes et les regrets...
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