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Au-delà des nuages

Aujourd'hui, je viens vous parler du livre Au-delà des nuages de Jenny Colgan.



J'avais lu la série de la petite boulangerie de Jenny Colgan, que j'avais adoré pour sa douceur et son dépaysement. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de l'auteure dans son nouveau roman.



Morag est née dans une famille d'aviateurs. Son grand-père possède une compagnie d'aviation qu'il a lui même hérité de son père. C'est donc tout naturellement qu'elle va elle aussi vouloir devenir pilote. Mais suite à un accident traumatisant lors d'un vol, elle va éprouver des difficultés à voler de nouveau.

Lorsque son grand-père tombe malade, il lui demande de venir prendre les commandes de Dolly, le veil avion familial, pour continuer à faire vivre l'île qui dépend de la société familiale pour assurer les livraisons et les transports. Mais un jour, lors d'une tempête, elle se trouve obligée d'atterrir sur une île isolée et va devoir cohabiter avec un homme bourru, seul habitant de l'île.



J'avais besoin d'un peu de douceur et c'est tout à fait la lecture qu'il me fallait.

Un petit coin de paradis au coeur de l'Ecosse, des personnages attachants, de l'humour mais aussi une jolie romance.



Un roman sur la reconstruction et la lutte contre ses peurs qui parlera à beaucoup. Comment avancer et faire de nouveau face à une situation angoissante ?



J'ai passé un moment agréable avec ce roman totalement immersif. J'aime toujours autant la plume de l'auteure et lirai avec plaisir ses autres romans 😊



Avez-vous déjà lu un roman de Jenny Colgan ? Celui-ci vous tente t-il?



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Au-delà des nuages





"Au-delà des nuages n'est pas un livre sur une pilote. Cette affirmation peut sembler absurde, j'en ai conscience, puisque 'Morag est pilote' est sans doute écrit quelque part sur la couverture et que l'héroïne de ce roman est bel et bien une jeune femme prénommée Morag."



J'ai pu découvrir l'autrice il y a peu grâce à sa dernière série, La confiserie de Rosie. Même si j'avais bien aimé les 2 livres lus, je dois dire que je partais avec un gros à priori. J'avais, peut-être à tort, l'impression que l'autrice proposait toujours la même chose à ses lecteurs, qu'il n'y aurait plus de surprise...



Dans ce roman, Jenny Colgan nous propose une héroïne forte et attachante. Morag est pilote. Elle évolue donc dans un monde masculin, un monde impressionnant pour le commun des mortels. Mais elle est passionnée et passionnante et son amour pour le pilotage est plus fort que tout.



J'ai trouvé ce roman original et bien écrit. J'ai passé un très bon moment aux côtés de Morag et de Dolly. J'ai aussi eu un coup de cœur pour Barbara (qui lira, verra).



J'ai l'impression que ce livre signe un renouveau pour l'autrice, qui souffle comme un vent de fraîcheur.



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Au-delà des nuages

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant ma lecture, n’ayant jamais lu l’auteure, alors quelle magnifique surprise. J’ai été complètement happé dans cette histoire, j’ai tout aimé (il y a peut-être quelques longueurs au début, mais rien de bien méchant).



J’ai beaucoup aimé l’héroïne, Morag, cette petite fille timide, de qui les autres enfants se moquaient quand elle était petite. Quand elle a découvert le pilotage, qui est une institution dans sa famille depuis plusieurs générations, ça a été une révélation pour elle. Elle se sentait libre quand elle montait à bord de Dolly, l’avion familial. Lorsqu’on découvre Morag, elle est à un virage de sa vie, après cette presque collision, elle se remet en question, retrouve son manque de confiance en elle. Mais elle tombe sur un homme qui la fait tout oublier, avec qui elle voit un avenir, peut-être même à Dubaï sur un poste pour lequel elle vient de postuler. Mais le retour forcé dans sa région natale au fond de l’Écosse va tout remettre en question. Quand Morag échoue sur cette île presque déserte, ou règne le silence et les animaux, elle va devoir ralentir le rythme. J’ai adoré voir cette évolution, finalement, cet atterrissage en pleine tempête sur cette île, c’est une bénédiction pour elle. Une pause nécessaire dans cette vie à cent à l’heure. Une fois sur l’île, Morag va devoir faire les choses différemment, elle va devoir lâcher prise. Le courant est coupé partout, elle n’a d’autres choix que de patienter, en essayant de ne pas rendre chèvre Gregor qui l’a accueilli chez lui. J’ai aimé voir Morag changé, prendre du temps pour des choses simples, même se rapprocher de Frances la chèvre et Barbara la poule (ces deux-là, franchement, je les ai adorés, surtout Barabara qui m’a fait beaucoup rire).



J’ai aussi beaucoup aimé Gregor, cet ornithologue passionné qui vient vivre en solitaire sur cette île six mois de l’année. Même s’il peut paraître plutôt froid et bougon, je l’ai tout de suite trouvé attachant. Il va se plier en quatre pour que Morag soit bien, au chaud après avoir été prise dans la tempête. Il va d’ailleurs agir comme ça pendant tout le séjour, on voit que c’est quelqu’un de patient et de bienveillant. Parce qu’il supporte plutôt facilement Morag, alors que cette dernière n’est pas toujours facile à vire, il faut le dire. Elle s’impose beaucoup, prend beaucoup de place, c’est une tornade hyperactive qui vient bouleverser le quotidien de Gregor qui est là pour le calme. Mais Gregor reste toujours gentil avec elle.



J’ai aimé la relation entre Morag et Gregor, ce sont de vrais opposés qui doivent cohabiter du jour au lendemain dans la seule maison de l’île. Ils m’ont fait beaucoup rire, Gregor ne comprend pas ce besoin frénétique qu’à Morag de devoir toujours faire quelque chose. Morag, elle, ne comprend pas cette passivité qu’à Gregor. Ce qui donne des scènes plutôt cocasses et vraiment drôles. J’ai aimé leur façon de se rapprocher, petit à petit, ils s’ouvrent l’un à l’autre, se confient. J’ai aimé ces moments simples de complicité. J’ai aimé que Gregor fasse découvrir sa passion pour les oiseaux à Morag, elle qui se plaît tellement à voler dans ses avions.



Parce que cette histoire, c’est ça, les métaphores et les rapprochements entre les oiseaux et les avions. On est complètement plongé dans l’univers du vol, que ce soit à bord des gros avions, des petits coucous, où grâce à l’observation des oiseaux sur l’île qui est une réserve ornithologique. J’ai beaucoup aimé les descriptions du ciel, j’ai ressenti le sentiment de liberté, la chance de voler au-delà des nuages que ressent Morag.



L’auteure en profite pour nous rappeler l’importance de la nature. En nous montrant que l’homme n’est rien face à elle. Quand la nature est tourmentée, qu’il y a des tempêtes, des orages, personne n’y peut, rien, elle gagne toujours. Même quand la marrée monte pour ensevelir un petit avion sur la plage, c’est elle la plus forte, nous devons nous en accommoder. Grâce à cette île ou les oiseaux sont rois, Jenny Colgan nous rappelle aussi qu’on se doit de protéger la nature, la faune comme la flore.



J’ai adoré me retrouver sur cette île avec les deux héros. Un endroit où le temps s’arrête, où les soucis ne sont plus les mêmes, où le réseau téléphonique ne passe pas, où on prend le temps de vivre l’instant présent. C’est un des messages les plus forts de cette histoire, il faut savoir profiter de l’instant présent, sans se laisser envahir par la vie qui file à toute allure, pas les notifications et les mails qui nous engloutissent au quotidien. Sur cette petite île, on peut souffler, on peut laisser les soucis un peu plus loin et profiter de ce que la vie et la nature nous offre.



J’ai beaucoup aimé trouver le thème de l’aviation dans cette histoire, j’ai lu peu de livres sur ce thème et ça change. J’ai aimé la façon dont l’auteure parle de l’aviation, elle transmet à merveille la passion de l’héroïne. Mais elle nous parle aussi de la place des femmes dans ce milieu plutôt masculin, la surprise des gens face à une pilote, j’ai trouvé ce point de vue très intéressant. Et puis, il y a Dolly, l’avion familial du grand-père de Morag, c’est un personnage à part entière dans cette histoire. L’auteur lui a donné une âme, je me suis autant attachée à Dolly qu’aux deux héros, j’ai eu très peur pour ce petit avion attachant.



J’ai adoré la plume de l’auteure, je l’ai trouvé belle, coloré, elle décrit à merveille les paysages écossais. Mais surtout, je l’ai trouvé très poétique, j’ai relu certains passages deux fois, tellement je les ai trouvés beaux.

J’ai adoré ce voyage dans les îles du nord de l’Écosse, un dépaysement complet le temps de ma lecture, c’est exactement ce que je cherchais. J’ai adoré le thème de l’aviation, que je n’ai quasiment jamais retrouvé dans une de mes lectures. J’ai adoré les deux héros, ils sont tous les deux très attachants et leur relation est belle et sincère. Il y a beaucoup d’amitié, d’amour familiale et une belle romance dans cette histoire, un coup de chaud au cœur pour traverser la tempête qui va changer la vie de notre héroïne. Ce livre m’a donné envie de partir en Écosse (encore un peu plus), de me poser sur les falaises, observer les oiseaux, entendre la mer et sentir le vent tout autour de moi. j’ai ressenti le sentiment de liberté, la chance de voler au-delà des nuages que ressent Morag. Bref, un coup de cœur que je ne peux conseiller, un livre qui fait du bien au cœur et qui donne des envies d’ailleurs…


Lien : https://rowenabookine.com/20..
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