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Une exécution

Dans douze heures, Ansel Packer sera exécuté. Il est condamné à mort pour les meurtres de quatre femmes. Dans un compte à rebours funeste, il livre ses dernières pensées, ses dernières réflexions. En parallèle, on découvre les récits de femmes qui ont joué un rôle dans la vie du tueur en série.



Ce livre retrace les dernières heures d’un tueur en série qui est condamné à mort. De nombreux sauts dans le temps nous révèlent son enfance difficile et les premières manifestations de ses envies de tuer jusqu’au passage à l’acte. Les événements sont racontés de son point de vue mais également depuis celui de femmes (victimes, témoins, …). À certains passages, j’ai ressenti de la peine pour l’enfant détruit qu’il a été. Mais quand on perçoit les événements depuis les yeux de ces femmes, on prend alors conscience de toute l’horreur qui habite ce tueur en série. On pénètre la psychologie de cet homme qui ne cesse de trouver des excuses, des justifications à ses actes. Les chapitres sont courts et donnent du rythme à l’histoire. J’ai été captivé du début à la fin par ce roman que j’aurai pu lire d’une traite !



Instagram: @encoreunthriller
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Une exécution

Je pense ne pas avoir compris le sens de ce livre.



Tantôt empreint de spiritualité lors des passages sur le personnage principal, le condamné à mort avec sa Théorie du Bien et du Mal ; tantôt plus terre à terre lors des passages sur les femmes l'ayant côtoyé, j'ai trouvé ce livre monotone et ennuyeux.



Il n'y a pas de réelle surprise, l'intrigue y est assez plate et certains chapitres trop longs à mon goût m'ont fait livre parfois un peu en diagonale.



Pas un réel succès pour ma part ....
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Une exécution

Ansel Packer est dans le couloir de la mort.

Le compte à rebours est lancé, l'exécution a lieu dans 12 heures. L'aumônier lui rend visite, Ansel a peur, espère une autre issue.

Le lecteur apprend ce qu'il a fait. Mérite-t-il de le payer de sa vie ? Selon les proches des victimes, oui. Mais cela suffira-t-il à leur apporter une forme de paix ?

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J'ai pensé à 'La dernière marche' (Tim Robbins, 1995) avec deux acteurs bouleversants : Sean Penn dans le rôle de l'accusé et Susan Sarandon dans celui de la religieuse qui "l'accompagne". Ce film brillant bouscule mes certitudes bien-pensantes, et j'oscille lorsque je le (re)vois et y pense entre l'indignation & le besoin de revanche, et le plus grand respect pour le combat de Badinter (et d'autres) qui mena à l'abolition de la peine de mort en France en 1981. J'ai ressenti les mêmes incertitudes en lisant La Bête de Anders Roslund et Börge Hellström, où non, décidément, il n'est pas question de laisser un prédateur calculateur et froid, tueur d'enfants, s'en tirer à bon compte (cf. également F*urniret, entre autres...).

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L'intelligence de ce roman tout en nuances m'a séduite ; il faut dire que j'ai lu récemment 'Le tueur intime' de Claire Favan, qui prétend nous faire entrer dans la tête d'un serial killer, alors qu'on assiste pendant plus de 700 pages à des massacres de psychopathe, de plus en plus violents & monstrueux, et parfaitement calculés. Quel intérêt d'entrer dans ce genre de caboche vide ?

Danya Kukafka, en revanche, dépeint ici un personnage intéressant, en souffrance, souvent sympathique et touchant, précocement détruit par 'la faute à vraiment pas de chance'. Son histoire nous invite à réfléchir sur la possibilité (?) de 'choisir' entre le bien et le mal - c'est d'ailleurs l'idée qui obsède Ansel Packer. Mais est-ce si facile lorsque tout a si mal démarré ?

Le fait de suivre quelques proches des victimes rend nos sentiments pour Ansel encore plus ambivalents.

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Alors ce roman est subtil, intelligent et émouvant, mais il souffre de longueurs ; j'ai trouvé que ça piétinait cent pages avant la fin... . Je me demande parfois si les éditeurs imposent des seuils aux auteurs de thrillers : en-deça de 400 pages, ça ne serait pas sérieux ?

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Sur un thème proche, j'avais admiré le talent de Marc Dugain qui exprime bien la dualité de son personnage dans 'Avenue des Géants'.
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