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    Coparo le 20 juin 2023
    franceflamboyant  Merci pour l'appréciation !
    voloskine le 20 juin 2023
    Et si c’était vrai ?

    La première question que je me pose en lisant ce nouveau sujet est : comment le vrai peut il être assujettit au conditionnel ? Car si le vrai ne l’est pas, qu’est ce que le faux, le vrai peut être avec un « si ».  Après m’être délivré des défauts de cette tourmente, je devrai pouvoir m’attaquer à la livraison, puisqu’il le faut, de ce faux en manuscrit.

    Plusieurs solutions s’offre à mon imaginaire :

    -Le complotiste : Et si c’était vrai que Jupiter soit un hologramme programmé par le CAC 40 , que V.P. soit l’avenir des petits blancs , que dieux existe, que les égyptiens s’électrisaient avant même de rouler, que le réchauffement de la planète soit du aux ménopauses des femmes, que la misère est du aux pauvres…
    Pour celle-ci je ne suis pas d’humeur.

    -La scientifique : où le « si c’était vrai » est une obligation d’explorations des impossibles, pour dénicher le contraire
    Je ne possède ni la blouse, ni son contenu.

    -La troisième : La fiction, où le « si c’était vrai » ne dépend que de la qualité du conteur.

     

    -Dis papa d’où viennent les rêves ?

    La petite fille qui pose cette question du bout des lèvres avec dans le regard un point d’interrogation, que j’identifie immédiatement comme de ceux au quel on n’échappe pas, se nomme Ludmilla six ans, la mienne

    Etonnement je suis prêt, grâce sûrement à quelque chose de lu ou entendu.

     

    -Les rêves nous sont apportés par de petites créatures, qui viennent la nuit, quand on dort, nous les souffler à l’oreille.

    -Mais pourquoi je les vois pas ?

    -Parce qu’elles voyagent à l’intérieur des murs,  dans des galeries dissimulées derrière les plinthes de toute la maison. C’est pour cela qu’on les nomme les Taupes de plinthes.

    -Elles sont méchantes ces taupes ?

    -Non, non ma chérie, elles sont inoffensives. En faite il en existe trois sortes : La première la petite taupe blanche qui t’apporte tout tes jolis rêves, la deuxième bien plus rare la noire qui est responsable des cauchemars, et la troisième la grise, la plus coquine car c’est elle qui vient parfois te voler tes jolis rêves, elle en raffole ; et toi le matin tu crois ne pas avoir rêver.

    Les nuits, les matins passent, ma petite me dit quelle petite taupe est venue et me raconte  ses rêves, ou bien « C’est encore la grise qui m’a chipé mon rêve, je ne souviens de rien du tout ! »

    Et puis un matin, ma fille vient me sortir du lit au réveil, et m’entraîne dans sa chambre toute affolée.

    -Papa papa il y a eu une bagarre cette nuit, la vilaine noir a assommé la grise là. Et elle me montre la plinthe au coin de sa chambre.

    -Il faut creuser pour l’aider

    Me voilà bien pris, je tente de lui expliquer que les histoires que racontent les grands ne sont que des histoires pour les enfants. Mais sa réponse (vous la devinez) me laisse sans issues

    -Mais papa si c’était vrai ?

     

    Volo

    Snoopythecat le 20 juin 2023

    Samedi matin, je me réveille péniblement. J'ai bien dormi mais je me sens épuisée. Le ciel est gris, comme plombé, un temps à ne pas mettre un chien dehors, ni même un humain d'ailleurs. Hélas, je vais devoir sortir et aller faire quelques courses au supermarché.

    Hier, j'ai eu la visite surprise de mon fils cadet qui, pour combler sa « petite faim », a vidé tout mon frigo. Mon fils doit être le croisement entre une termite et un criquet, après son passage il ne reste rien....Il a même volé ma tablette de chocolat de réserve, celle que je cache derrière le bocal de farine. Il ne faut faire confiance à personne, c'est terrible.
    Je vais impérativement devoir réfléchir à une autre cachette, à un endroit où mon adorable fils ne mettra jamais les mains, par exemple dans l'armoire des produits ménagers.

    Je m'habille avec les vêtements qui me tombent sous la main. Pas la peine de faire de chichis pour aller acheter quelques tranches de jambon.
    Je sors de chez moi, il fait de plus en plus gris, le vent s'est levé, je me mets courageusement en route, aveuglée par mes cheveux qui volent dans tous les sens.
    Arrivée sur le parking du magasin, je constate qu'il n'y a pas grand monde. Soit les gens sont découragés par la météo, soit ils n'ont pas besoin devenir se ravitailler après le passage de leur progéniture, quels chanceux.

    Je suis presque arrivée devant l'abri à caddies lorsque j'aperçois un tas de vêtements près d'une voiture. Les gens sont incroyables, ils abandonnent n'importe quoi n'importe où. Je continue d'avancer et, stupeur, je constate que les vêtements ne sont pas seuls, ils appartiennent au corps qui s'y trouve, couché face contre terre. Oh non, ne me dites pas que je suis en présence d'un cadavre, ce n'est pas vrai, cela ne peut pas être vrai. Que faire ? Ignorer ce que je viens de voir et entrer innocemment dans le magasin en espérant qu'une vraie bonne âme finira par agir ? Après tout, si cette personne est décédée, plus rien ne presse. Non, c'est lâche, c'est abject.

    Je rassemble mon courage et je m'approche du corps. A ma grande stupéfaction, le cadavre n'en est pas un, des bras et des jambes s'agitent doucement. Et si la personne faisait une crise cardiaque ou une crise d'épilepsie ? Je réalise que j'ignore totalement quels gestes pratiquer en de telles circonstances. Je note mentalement de m'inscrire au plus vite à des cours de secourisme.
    Je me penche et touche l'épaule de la personne qui, d'un coup, se retourne sur le dos en hurlant. A mon tour, je hurle. Une femme, âgée, de petite taille, aux cheveux blancs bouclés, me regarde de ses yeux bleus furibonds. Instantanément elle me fait penser à miss Marple.

    – Vous m'avez fait peur, fulmine-t-elle.

    – Désolée, je pensais que vous faisiez un malaise.

    – Pas du tout, je suis en pleine forme.

    – Que faites-vous couchée par terre dans ce cas ?

    – Mon trousseau de clés m'a échappé des mains, il est tombé sous la voiture. J'essaie de l'attraper mais mes bras sont trop courts. Les vôtres ont l'air plus longs.

    Miss Marple ne manque pas de culot. Que puis-je faire à part lui proposer mon aide ?
    Me voilà à mon tour en train de gesticuler sur le sol sale, j'attrape les clés et me redresse péniblement. La vieille dame est plus souple que moi, elle s'est remise debout en quelques secondes.
    Sur ma liste de choses à faire, j'ajoute de m'inscrire à des cours de gymnastique ou de yoga.
    Mon acolyte me remercie avec effusion, serre mes mains dans les siennes, les retourne et examine mes paumes.

    – Je vois que vous êtes bien seule, depuis longtemps. Ne vous découragez pas, vous allez très prochainement faire une rencontre cruciale, quelqu'un va entrer dans votre vie comme une onde de choc et va vous donner énormément d'amour de réconfort.

    Ouille, ouille, ouille, je suis tombée sur une folle.

    – Je sens que vous êtes sceptique, c'est normal, vous ne me connaissez pas. Soyez simplement attentive. aux signes, ouvrez les yeux et votre coeur.
    Si je puis me permettre un petit conseil, vous qui aimez le chocolat noir, allez faire un tour dans le rayon bio, ils ont un très bon chocolat 100% cacao, en provenance de Madagascar, vous allez l'adorer.

    Sans ajouter un mot, elle me fait signe de la main, monte dans sa voiture et démarre.

    Eberluée, je me remets en mouvement et me dirige vers l'entrée du magasin.
    Pourquoi croirais-je à sa prédiction?
    Il suffit de me regarder pour deviner que je suis seule, un rien déprimée. Ma tenue informe, mon visage non maquillé, mes cheveux emmêlés par le vent, tout laisse penser que je ne respire pas la joie de vivre.
    Oui mais, il y a sa remarque concernant le chocolat noir. Comment sait-elle que je suis accro au chocolat noir ?
    Hasard ou autre chose ?
    Et si sa prédiction était exacte? Si la chiromancienne du parking avait un don ?
    C'est probablement n'importe quoi mais si c'était vrai ?
    Ce serait trop bête de rater LA rencontre de ma vie par négligence ou incrédulité.

    Et si cette rencontre avait lieu aujourd'hui, dans ce magasin ? Je me recoiffe tant bien que mal, j'époussette mes vêtements, j'affiche un grand sourire et j'entre dans l'antre.
    Tout en remplissant mon caddie, je m'efforce de parcourir tous les rayons et plus particulièrement les rayons plus masculins, les rayons accessoires auto et bricolage. En vain, soit les hommes sont en famille, soit ils sont trop jeunes, soit ils sont trop vieux ; aucune trace de l'homme de ma vie.

    Je finis par ressortir, avec de quoi me nourrir quelques jours. Je n'ai pas oublié les tablettes de chocolat de Madagascar. Le vent est de plus en plus violent. Je marche le plus rapidement possible, priant pour être rentrée chez moi avant le début de l'orage.
    Tout à coup, devant moi, surgit une boule rousse qui se réfugie sous une voiture.
    Un écureuil, un lapin, un chiot ?

    Curieuse, je m'agenouille et tente d'apercevoir l'animal.
    Oh, il s'agit d'un petit chat roux et blanc ; il s'approche doucement, je le caresse, il ronronne. Je me mets debout, cherchant à deviner d'où il vient ; il sort de sous la voiture et se frotte à mes pieds. Je fais quelques pas, il me suit. Il semble vouloir venir avec moi, ce qui ne m'arrange pas du tout.
    D'une voix douce mais ferme je lui enjoins de retourner chez lui.
    Pas de réaction de sa part. Il continue à me suivre, fièrement, la queue dressée. Dès que je m'arrête il se couche à mes pieds. Résignée, je le prends dans mes bras où il se love confortablement.


    J'arrive chez moi, dépose le petit chat dans l'entrée, il me regarde avec espoir.
    Dans la cuisine je lui sers un bol d'eau et une assiette avec des petits morceaux de jambon fraîchement acheté, il les avale avec une évidente satisfaction.
    Je vais chercher un vieux plaid que je dépose près de la porte du jardin, le petit chat se couche dessus et me regarde avec adoration. Qu'il est mignon. Mais qu'il est maigre aussi. Le pauvre ne doit pas avoir de foyer, si jeune et si seul.
    Je me surprends à sourire.
    Tout à coup, mon sourire se fige, j'ai une révélation. Et si c'était lui « ce quelqu'un qui surgira dans ma vie comme une onde de choc et m'apportera beaucoup d'amour», lui qui a failli me faire tomber en déboulant devant mes pieds ?
    Après tout, l'amour peut prendre plusieurs formes.

    Le chaton miaule mélodieusement.

    – Tu t'appelleras Chopin, lui dis-je, prise d'une inspiration soudaine.

    Il s'endort.

    J'enfile ma jolie veste rouge que je n'ai plus mis depuis longtemps, je prends un sac de course vide et je pars, le coeur joyeux, oubliant le vent, oubliant la pluie qui ne va pas tarder à tomber, en direction de l'animalerie pour acheter tout ce qui est nécessaire à l'accueil de Chopin dans son nouveau foyer.

    Je pense à miss Marple.

    Finalement, c'était vrai.
    KotolineBastacosi le 20 juin 2023
    Snoopythecat  Kitty adore absolument, et moi aussi. C’est tout dire. Et c’est dit.
    Cathye le 20 juin 2023
    franceflamboyant : bon courage pour ce travail de corrections😉😏
    Cathye le 20 juin 2023

    Voloskine : de retour ou j’ai loupé quelques uns de vos textes ? Ravie en tout cas de vous lire à nouveau. 



    Les deux premières solutions, définitions bien tournées.
    La troisième : jolie fiction toute tendre due à la qualité du conteur 🤗quel adorable conte. Des dialogues savoureux et finalement est pris qui croyait prendre 🤗🙃.
     

    Snoopythecat le 20 juin 2023
    Coparo  Récit très agréable à lire. Que voulaient nous communiquer nos lointains ancêtres ? Simplement montrer les traces de leur existence ou autre chose de plus grand ? Mystère. L'HOMME a-t-il mal agi en décidant de refermer ce passage ou son geste est-il positif ? L'imagination peut faire le reste. Bravo
    Cathye le 20 juin 2023
    Snoopythecat : il suffit d’un rien, d’un tout petit rien pour mettre du baume sur un cœur esseulé. Texte bien agréable.
    Cathye le 20 juin 2023
    Bonjour,

    Charlene a été inspirée par « ce dégradé de mauve », moi, c’est Giverny qui s’est imposé à mon esprit.
    Alors, fermez les yeux et respirez.
    -*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
    Galim : 2eme leçon de poésie  -  Carolina78 : et voilà !
    -*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-

    Un jardin extraordinaire

    Un jour, au musée de l’Orangerie
    A Paris, Jardin des Tuileries
    Il s’arrête net, ébahi, stupéfait
    Comme figé devant du sacré

    Hypnotisé par cet immense tableau mural
    Happé par ce véritable tsunami pictural
    Il reste planté, là, complètement subjugué
    Par Les Nymphéas de Claude Monet

    Les yeux perdus dans la contemplation
    De ces huit gigantesques peintures
    Vissés sur le rose, le blanc et même le bleu azur
    Il plonge, alors, transpercé d’émotions

    Saisi par la beauté de cet étang
    Qui l’aspire, l’avale complètement
    Il se perd, il se noie, d’un seul regard
    Dans le Bassin aux Nénuphars

    Et si c’était vrai…

    Peu à peu, le temps se dilate, s’étire
    Les contours, d’un coup, se diluent
    Sa conscience, lentement chavire
    Dans cet espace maintenant diffus

    Autour de lui, tout n’est que murmure
    Comme l’eau qui, doucement, susurre
    A son oreille, cette lente et douce mélodie
    Dans le Jardin de Giverny, son Paradis

    Aussitôt, une langueur exquise envahit son corps
    Alors, il ne contient plus son transport

    Et si c’était vrai…

    Subrepticement, il tend une main, volage
    Et sur l’onde fluide, laisse ses doigts errer
    Délicatement, il écarte le rideau de feuillage
    Pour effleurer, d’un geste mesuré
    Cette nymphe, cette âme féminine
    Et pourtant si divine

    Qui flotte, largement ouverte
    À l’ombre des bambous
    Exotique et gracile petite touche
    Rouge, mauve ou violette
    Sur sa coque verte

    Tandis que les saules pleureurs
    Dans le ru, s’émeuvent
    Les iris germains ou du Japon
    Retombent en un délicieux abandon

    Une cascade de lumière
    Pareille à une course du soleil
    Éclabousse de reflets changeants
    Ce petit bout de nature si vivant

    Puis, éberlué, il se dirige vers la passerelle
    Emblème de ce jardin-fenêtres
    Camouflée par toutes sortes de glycines
    Qui dans l’eau claire, se mirent

    A tout petits pas, il glisse sur ce pont japonais
    Comme dans une estampe à la Hokusai
    Et découvre, émerveillé, une multitude de couleurs
    Les narines palpitantes de mille senteurs

    Soudain…

    Là-bas, n’est-ce pas le grand Maître
    Debout, devant son chevalet, alerte
    Un pinceau à la main
    Prêt à peindre son dessin
    Ou sur papier format raisin*
    Esquisser au fusain

    Et si c’était vrai….

    Quelques notes de musique éclatent
    Telles des bulles, d’une invisible harpe

    *50 x 65cm
    Carolina78 le 20 juin 2023
    Je commençais à trouver le temps long, rien à me mettre sous la dent, et voilà je suis comblée avec trois propositions super chouettes.

    voloskine   – Et si c’était vrai ?

    Devant la feuille blanche plusieurs possibilités, et voilà c’est une taupe blanche qui arrive avec un joli rêve, mais la taupe noire veut imposer un cauchemar alors la taupe grise s’interpose, mais ne fait pas le poids. A bas toutes les taupes noires !

    Une mignonne petite histoire.

     Snoopythecat  

    Génial ! Quelle histoire émouvante, amusante et rebondissante, à chaque phrase un nouveau rebondissement !

    Malgré ce brouillard à couper au couteau, je vous vois sortir de chez vous en pantoufles avec vos cheveux hirsutes !

    Et ben, vaste programme entre les cours de secourisme et le yoga !

    Du coup pas de jambon ? Qu’allez-vous manger à part le chocolat noir bio ?

    Cathye  

    Et si c’était vrai que je t’avais vu à Giverny, dimanche 2 avril ? que nous étions ensemble pour découvrir cette magnifique exposition «les enfants de l’impressionnisme » avec Min Jee, guide coréenne, amie à moi ?

    Quelle belle leçon de poésie ! Les rimes, la musique, les sens… Quelle question ! il n’y a rien de plus vrai que les rêves !

    Saisi par la beauté de cet étang
    Qui l’aspire, l’avale complètement
    Il se perd, il se noie, d’un seul regard
    Dans le Bassin aux Nénuphars

    Quelques notes de musique éclatent
    Telles des bulles, d’une invisible harpe
    Cathye le 20 juin 2023

    Carolina78 : merci pour ce chaleureux retour. Pour être très honnête, l’ami Google m’a bien aidée. 
    Giverny, un paradis visité il y a maintenant plusieurs années. Aussi réussi grâce au détournement d’un bras de l’Epte, affluent de la Seine, pour y aménager son jardin aquatique. Mais peut-on le regretter ? 


     


     

    agirlinindia le 21 juin 2023
    Cathye  L'émotion est fidèlement rendue au gré de ces vers , frais et doux. Une promenade poétique que je salue, bravo !
    voloskine   Les mots de votre conte m'ont replongée dans toute la candeur enfantine -mon dieu comme les miens me manquent - j'ai a-do-ré ! Merci.
    Cathye le 21 juin 2023
    agirlinindia : oh merci pour ces mots qui me touchent bcoup.
    GaLim le 21 juin 2023
    voloskine  Histoire très mignonne pleine de tendresse. J'ai beaucoup aimé l'idée des couleurs des différentes souris pour expliquer les rêves et les cauchemars à hauteur d'enfant. Mais quid de la souris verte, vous savez, celle qui courait dans l'herbe !? 

    Snoopythecat  Encore une fois, j'adore ce genre d'histoire avec une dose de suspense et une chute à laquelle je ne m'attendais pas. Concernant votre problème de vol de plaquette de chocolat, avez-vous pensé à la cacher dans une boîte d'épinards afin de tromper l'affamé ? Et à mon avis, les hommes croisés dans les rayons auto et bricolage d'un supermarché ne sont pas célibataires. Ils se sont juste "planqués" là en attendant que Madame finisse de remplir le caddie de denrées essentielles ! En tout cas, Miss Irma Marple a un sacré don de voyance... En résumé : une belle imagination au profit d'un texte bien conduit jusqu'à la chute finale touchante. 
    Je vous remercie ici pour votre retour et commentaire, ce que j'ai honteusement oublié de faire en MP  !

    Cathye Joli poème impressionniste qui invite à la promenade dans ce magnifique jardin. J'associe toujours les tableaux de Monet à Debussy, alors voici une petite vidéo alliant deux de nos sens, à nous d'en imaginer un troisième : l'odorat... Visite de Giverny sur une musique de Debussy. Vous allez commencer à me faire apprécier la poésie, si elle permet d'effectuer de tels voyages ! 
    Cathye le 21 juin 2023

    Galim : tout d’abord, un grand merci pour le lien demandé plus haut. Un bonheur cette musique.
    Et puis, mille mercis pour ce beau voyage musical. Mon imagination me joue un de ces tours facétieux auxquels je ne résiste pas, j’ai remarqué quelques tutus dans les allées . Qui me font penser à ceux du concert du nouvel an à Vienne.

    Il me semble, mais il y a longtemps, avoir déjà visionné une semblable vidéo.  N’empêche, quel plaisir de la (re)découvrir.
    Ravie de vous avoir emmenée dans un voyage sensoriel. 


    Et conseiller à Snoopythecat de cacher sa tablette de chocolat noir dans les épinards, belle trouvaille pour tromper l’affamé. 
    franceflamboyant le 22 juin 2023
    Cathye :
    Saisi par la beauté de cet étang
    Qui l’aspire, l’avale complètement
    Il se perd, il se noie, d’un seul regard
    Dans le Bassin aux Nénuphars

    Quelques notes de musique éclatent
    Telles des bulles, d’une invisible harpe

    Belle idée, Claude Monet. Et il y a votre sensibilité aussi, et cette façon que vous avez d'écrire de la poésie.

    Snoopythecat : simple et frais. Une histoire simple qui mêle quotidien et merveilleux. Des allures de conte. A lire et à relire ! J'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire.
    Coparo le 22 juin 2023
    voloskine  Joli conte, ou le conteur dépassé par son histoire ! Je peux me tromper, mais il me semble que "Et si c'était vrai" relève plus de l'hypothèse que du conditionnel...
    Snoopythecat  Belle histoire. Et si c'était vrai que la vie nous apporte toujours autre chose que ce que nous attendons ? Gardons les yeux et le cœur ouverts ! Belle rencontre avec Chopin...
    Merci pour votre appréciation. L'homme des cavernes veut indiquer un trésor, chef-d'oeuvre de l'art pariétal paléolithique afin qu'il ne soit pas détruit. Peut-être que l'Homme changera d'avis, qui sait, et en fera cadeau à l'Humanité ?
    Cathye  Un homme absorbé dans une œuvre picturale. C'est la magie du visuel, plus immédiat que l'écriture. Beau poème !
    voloskine le 22 juin 2023
    Alors un si soit il
    Snoopythecat le 22 juin 2023
    Carolina78  Très drôle et excellement original.
    J'adore cette ambiance sud-américaine, ce mélange entre conte et imagination fertile.
    Carolina78 le 22 juin 2023
    Snoopythecat  Merci ! ce texte pour moi a été une délivrance ! c'est la première fois que j'écris un truc qui sort de la réalité, ça m'a fait un bien fou, même si je ne suis pas très à l'aise dans ce genre de prose.





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