Bien communiquer, ce n’est pas être doux et neutre. Bien communiquer, ce n’est pas se taire en espérant que l’on sera compris. Ce n’est pas prononcer des paroles aimables pour faire passer un message brut. Lorsque ce qui est dit sonne faux, la relation est vouée à une lente agonie. J’ai mis du temps à comprendre qu’en n’exprimant pas mes ressentis et mes désirs, je m’emprisonnais dans des situations inconfortables et anxiogènes. Pourquoi ne disais-je pas vraiment les choses ? Car j’avais peur de me laisser submerger par mes sentiments et de perdre le contrôle. J’avais peur du conflit, peur de blesser la personne en face de moi. Mais ces craintes sont contrôlables : il suffit de reconnaître ses émotions et de garder son self-contrôle. Alors, si tu es fâché, dis-le ; si tu es dans l’attente, dis-le ; si tu souffres, dis-le. Bien communiquer, c’est accepter ce que l’on ressent et le partager. Si je parle calmement alors qu’au fond ça gronde, je mens aux autres et à moi-même. Libère-toi en étant honnête.
J’ai longtemps évité
Le chagrin que je ressentais
En développant mille stratagèmes :
J’oubliais,
Je rationalisais,
Je normalisais
Ce qui ne devait être
Ni négligé
Ni passé sous silence.
- L’oubli, ce système de survie.
J’ai appris à écouter
Ce que les autres me disent
Tout en ayant conscience
Qu’ils parlent de leur point de vue.
Pas du mien.
- Personne ne sait mieux que moi ce qu’il me faut, ce que je mérite, ce que je devrais faire.
Combien de pages faut-il tourner pour avancer ? Faut-il changer de livre ou simplement accepter certains chapitres qu’on aurait aimé retirer ? Finalement
ces chapitres ne donnent-ils pas du sens au livre tout entier ?
Donnez,
Mais ne vous laissez pas
Manipuler.
Aimez,
Mais ne permettez pas
À votre coeur d’être abusé.
Faites confiance,
Mais ne soyez pas naïf.
Écoutez les autres,
Mais ne perdez pas votre propre voix.