"le serpent gagnait toujours. Il avait toujours le mot de la fin et Justine demeurait muette. Je ne parvenais même pas à lui rétorquer que je devais manger pour rester en vie. "
J'étais devenue cette forme sans forme, il fallait m'arrêter... Oui, mais si j'arrêtais, j'allais regrossir. Et la peur de regrossir était plus forte que la peur d'en mourir.
L'anorexie- boulimie tue. Arrêt cardiaque le 17 juin 2006, elle avait dix-sept ans. Comme moi.