Un homme jeune, Jean, revient chez lui plusieurs mois après l'armistice de 1918. De ce retour tardif, on apprend peu à peu la raison. Comme il a été prévu, sa mère attend qu'il reprenne le domaine, dirigé pendant la durée de la guerre par son frère infirme, Aristide. Mais il refusera cette place programmée et partira. Plus tard, les actes de la vie de Jean seront racontés à une petite fille très proche qui ,elle-même, en écrira l'histoire.
j'ai aimé ce livre pour ses mots en cascade , son style original ,l'évocation de la guerre et de ses horreurs mais aussi les moments d' humour et d'émotion . gros coup de cœur !
Le revenant n'a plus de passé, on ne le reconnaît plus, tu comprends, il ne peut pas redevenir, seulement devenir parce qu'il est quelqu'un d'autre, d'une autre espèce peut-être, quelque chose de cet ordre, c'est ce que je crois, disait-il, et ce n'est pas facile à comprendre, petite.
Avec des hommes comme Maillotte, dirait Amandine, on ne gagnerait pas les guerres. Avec des gars comme Gust (Maillotte), dirait Jean, il n'y aurait pas de guerre.
page 285
...on est toujours trop petit pour quelque chose...
page 151
La paix, c'est pouvoir être seul, dirait-il plus tard à Amandine.
page 71
ll faut se méfier des vieillards, ils s'en fichent, ils poursuivent leur rêve, ils ne s'arrêtent pas.
page 25