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Critique de Patrijob


Je continue mon périple à travers les grands espaces de l'ouest américain et, cette fois, je fais halte au Nouveau-Mexique, dans une bourgade située entre Albuquerque et El Paso.
Le vieux John Vogelin y possède un ranch ayant apartenu à son père et où il compte bien finir ses jours.
Malheureusement, cette terre déssechée par le soleil et miraculeusement épargnée par la civilisation est convoitée par l'US Air Force qui voudrait y implanter une base de tir de missiles.
Elle va donc s'efforcer par tous les moyens de persuader le vieil homme de vendre son exploitation, quitte à utiliser la force et le réquisitionnement.
Mais le vieux a la tête dure et son petit-fils Billy, venu passer quelques semaines auprès de lui, entend bien le soutenir à sa façon.

Écrit dans les années 60', le feu sur la montagne fait partie de l'oeuvre majoritairement contestataire d'Edward Abbey.
À une époque encore principalement dominée par la guerre froide entre l'Union Soviétique et les Etats-Unis, l'argument de la sûreté nationale semble être l'argument massue pour espérer faire céder le pauvre homme.
Le jeune Billy, citadin pendant l'année scolaire, partage la vie de cow-boy de son grand-père avec enthousiasme, sensible à la beauté majestueuse des montagnes qui dominent les terres arides, ainsi qu'aux animaux qui s'y tapissent.

Soucieux de la sauvegarde de cette nature sauvage et dans une narration toute simple, Edward Abbey raconte son amour pour l'ouset américain qu'il décrit avec passion, dénoncant les tentatives de récupération par l'état...tentatives qui s'apparentent bien souvent à du vol.
Racontée à la manière d'un western, cette histoire de la lutte du pot de terre contre le pot de fer a su m'émouvoir sans toutefois me transporter.
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