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Critique de moertzombreur
The Walls
Abe Kobo est un auteur majeur, ce recueil est composé de six nouvelles de SF et flirte avec le fantastique et le surréalisme, il nous offre une lecture d'une richesse incroyable, de celle qui parvient à conjuguer une réflexion philosophique à une poésie pure. Un vol d'identité, un homme-cocon, une humanité liquéfiée formant un déluge, un peintre dont les dessins s'animent à la tombée du jour, un capitaliste faisant fortune avec une viande bien humaine, une parabole autour du vol de l'ombre d'un poète... L'interprétation de chaque nouvelle est multiple, on peut tenter une analyse littéraire en considérant la portée critique de l'oeuvre et ses implications politiques dans un contexte historique donné, peu désireux d'en arriver là j'en suis de toute façon bien incapable. Moi, fuyant l'étude de la littérature, je laisse libre cours à mon imagination, et chaque lecteur peut découvrir sa propre interprétation, cela permet une lecture inventive, ouvrant des lignes de fuites multiples, c'est la marque des grands classiques, on pense à Gogol, Boulgakov ou Kafka, offrant tous les mêmes possibilités à notre imaginaire.
D'une grande renommée au Japon, son
influence sur de nombreux auteurs actuels est manifeste, l'auteur souffre en France d'une dispersion chez plusieurs éditeurs. Une réédition serait la bienvenue, je chante - un peu trop -, souvent la même chanson, mais c'est parce qu'elle est désespérante.
Abe Kobo est un auteur majeur, ce recueil est composé de six nouvelles de SF et flirte avec le fantastique et le surréalisme, il nous offre une lecture d'une richesse incroyable, de celle qui parvient à conjuguer une réflexion philosophique à une poésie pure. Un vol d'identité, un homme-cocon, une humanité liquéfiée formant un déluge, un peintre dont les dessins s'animent à la tombée du jour, un capitaliste faisant fortune avec une viande bien humaine, une parabole autour du vol de l'ombre d'un poète... L'interprétation de chaque nouvelle est multiple, on peut tenter une analyse littéraire en considérant la portée critique de l'oeuvre et ses implications politiques dans un contexte historique donné, peu désireux d'en arriver là j'en suis de toute façon bien incapable. Moi, fuyant l'étude de la littérature, je laisse libre cours à mon imagination, et chaque lecteur peut découvrir sa propre interprétation, cela permet une lecture inventive, ouvrant des lignes de fuites multiples, c'est la marque des grands classiques, on pense à Gogol, Boulgakov ou Kafka, offrant tous les mêmes possibilités à notre imaginaire.
D'une grande renommée au Japon, son
influence sur de nombreux auteurs actuels est manifeste, l'auteur souffre en France d'une dispersion chez plusieurs éditeurs. Une réédition serait la bienvenue, je chante - un peu trop -, souvent la même chanson, mais c'est parce qu'elle est désespérante.
