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Critique de emma_x
Avec la lecture d'« Instagrammable » d'Eliette Abécassis, je continue sur la lancée entamée avec « Les enfants sont rois » de Delphine de Vigan : je prolonge, j'étudie, j'observe les effets des réseaux sociaux et comme je ne suis pas à deux contradictions près, je publierai également cette chronique sur Instagram (et Facebook, et Babelio…) et j'espère que vous la lirez, l'aimerez et la partagerez.
Ici Eliette Abécassis se penche plus spécifiquement sur les adolescents et leurs rapports aux écrans. Elle nous propose une version 2.0 des « Liaisons dangereuses » à base de textos, de nudes, de likes, de bannissements, de harcèlements. Une gamine connait la gloire à raison de selfies h24 et ne supporte pas de perdre un abonné ou un ancien amoureux. Une autre se voit rejetée de tous et doit quitter la ville suite à la diffusion malveillante d'un nude enregistré contre son gré. Un père achète sa tranquillité en payant consoles et baskets à son fils, celui-ci voudrait juste être aimé. Et enfin une fille et sa mère ne se comprennent plus : une ne rêve que de gloire sur les réseaux quitte à oublier ce qu'elle est, l'autre noie sa solitude sous les montagnes de notifications en tout genre dont elle est assommée quotidiennement.
Tableau réjouissant n'est-ce-pas ? Et pourtant j'ai beaucoup aimé ce court roman, que j'ai lu en une soirée. J'ai aimé la réflexion qu'il provoque et la remise en question qu'il implique. Mère d'adolescentes, je me sens évidemment concernée par toute la problématique des dangers des photos et des vidéos qu'elles peuvent voir ou se voir contraintes à faire. Mère d'enfants tout simplement, j'ai peur de cette vision de la vie, de ces idoles qui naissent et disparaissent sans rien apporter d'autre que du faux et des placements de produits, de cet idéal qu'on leur met sous le nez et qui n'est que du vent. Il est déjà compliqué pour nous adultes de gérer cela mais nous avons grandi dans un monde sans réseau : qu'en sera-t 'il pour nos enfants ? Sans vouloir idéaliser notre enfance et notre adolescence et sans vouloir trop jouer à la mère la morale, c'est assez effrayant.
C'est un livre à mettre entre toutes les mains, toutes n'en sortiront pas aussi secouées j'en suis sûre, mais je vais essayer de le faire lire à mes filles (« Mais si, lisez, il y a du Damso dedans ! ») et j'en reparlerai si je réussis !
Ici Eliette Abécassis se penche plus spécifiquement sur les adolescents et leurs rapports aux écrans. Elle nous propose une version 2.0 des « Liaisons dangereuses » à base de textos, de nudes, de likes, de bannissements, de harcèlements. Une gamine connait la gloire à raison de selfies h24 et ne supporte pas de perdre un abonné ou un ancien amoureux. Une autre se voit rejetée de tous et doit quitter la ville suite à la diffusion malveillante d'un nude enregistré contre son gré. Un père achète sa tranquillité en payant consoles et baskets à son fils, celui-ci voudrait juste être aimé. Et enfin une fille et sa mère ne se comprennent plus : une ne rêve que de gloire sur les réseaux quitte à oublier ce qu'elle est, l'autre noie sa solitude sous les montagnes de notifications en tout genre dont elle est assommée quotidiennement.
Tableau réjouissant n'est-ce-pas ? Et pourtant j'ai beaucoup aimé ce court roman, que j'ai lu en une soirée. J'ai aimé la réflexion qu'il provoque et la remise en question qu'il implique. Mère d'adolescentes, je me sens évidemment concernée par toute la problématique des dangers des photos et des vidéos qu'elles peuvent voir ou se voir contraintes à faire. Mère d'enfants tout simplement, j'ai peur de cette vision de la vie, de ces idoles qui naissent et disparaissent sans rien apporter d'autre que du faux et des placements de produits, de cet idéal qu'on leur met sous le nez et qui n'est que du vent. Il est déjà compliqué pour nous adultes de gérer cela mais nous avons grandi dans un monde sans réseau : qu'en sera-t 'il pour nos enfants ? Sans vouloir idéaliser notre enfance et notre adolescence et sans vouloir trop jouer à la mère la morale, c'est assez effrayant.
C'est un livre à mettre entre toutes les mains, toutes n'en sortiront pas aussi secouées j'en suis sûre, mais je vais essayer de le faire lire à mes filles (« Mais si, lisez, il y a du Damso dedans ! ») et j'en reparlerai si je réussis !
