Citations sur Les Fantômes de Gaunt - Cycle 4, tome 2 : Salvation's re.. (21)
Je suis assez âgé pour me rappeler tout cela, répondit l'Iron Snake. Mais assez jeune pour ne pas m'en soucier.
L'assurance était la base de tout. A condition d'en faire montre, on pouvait faire réussir n'importe quelle arnaque, remporter n'importe quel combat, ou coucher avec n'importe quelle fille. Plus vous agissiez comme si vous étiez dans votre bon droit, moins grands étaient les risques qu'on vous demande ce que vous fabriquiez, jusqu'à ce qu'il soit trop tard et que le gogo, selon les circonstances, se retrouve moins riche, mort ou à poil.
Occupez-vous de l'âme et elle fortifiera l'homme bâti autour d'elle.
Si vous devez venir, c'est maintenant ! Reprit-il. On n'attendra pas plus longtemps. J'ai dit à Eadwine que j'allais voir si vous aviez une bonne excuse pour n'avoir pas suivi.
Comme quoi ?
Comme être morts.
Rien ni personne n'est éternel. Rien ne dure, même quand on le veut très fort. Même si l'on se bat dur. Même si l'on attend patiemment.
A moins, contra Nilwen, qu'il ne soit qu'un homme. ET un soldat. Auquel cas, être un connard sans cœur fait partie de la procédure standard.
En général, il voyait venir les emmerdes de loin.
Vous avez peur de ce qu'on attend de vous avant la mort. Le courage. Le sacrifice. L'endurance. Ce sont des choses difficiles.
C'était peut-être à cause de l'année passée à survivre sur une Géréon occupée, ou simplement du fait qu'il était, par nature, un enfant de salaud rusé et sans pitié, mais le major Rawne du Premier de Tanith jouissait d'un sixième sens.
Au bout du compte, il n'y avait que très peu de différences entre un Héros du Peuple de l'Imperium et une machine à tuer barbare. Pour devenir l'un, il fallait accepter d'endosser le rôle de l'autre.