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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 1 sur 55
EAN : 9782915989724
425 pages
Bibliothèque interdite (09/05/2008)
4.18/5   134 notes
Résumé :
La Grande Croisade est en cours. Les légions de l'Adeptus Astartes, branche suprême des armées de Terra, ramènent un à un les mondes dispersés de l'Humanité dans le giron de l'Imperium naissant. Les Primarques, aboutissement ultime des expérimentations génétiques de l'Empereur, ses fils surpuissants, imposants et magnifiques, mènent leurs armées de Space Marines de victoire en victoire. L'aube d'une ère de suprématie s'annonce pour l'Humanité. Le plus illustre parmi... >Voir plus
Que lire après L'Hérésie d'Horus, tome 1 : L'ascension d'Horus où sont plantées les graines de l'HérésieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome d'une série qui compte (à l'écriture de ces lignes) 26 tomes plus trois hors séries sur l'un des univers les plus connus, les plus sombres de la sf : Warhammer 40.000

L'Empereur, par le biais des grandes croisades cherche à réunifier l'humanité, dispersée dans toute la galaxie. Il a crée pour cela les space marines, soldats génétiquement modifiés, surpuissants, organisés en légions sous les ordres d'un Primarque, dont le plus illustre d'entre eux et maître de guerre : Horus à la tête des Luna Wolfes.
Ce premier roman nous compte, à travers l'histoire de ce commandant en chef de la puissance militaire impériale et quelques uns de ses subordonnés, les campagnes de ces soldats, en trois parties (soumission d'une faction dissidente de l'humanité - guerre contre des xénos -et rencontre avec une autre civilisation humaine évoluée).

Un premier tome très abouti. Comme le titre de la série l'indique : l'hérésie d'Horus, un des mythes fondateurs de l'univers warhammer 40k, verra une étoile (vous l'avez, la référence à Lucifer ?) tomber. Mais on en n'est pas encore là. le maître de guerre est quelqu'un de puissant, politiquement retors, militairement irréprochable. Un homme à suivre.
Le livre n'est pas une succession de combats, mais une première immersion dans un univers sombre, riche, violent où l'on en apprend sur le fonctionnement interne de ce que fût les légions astartes (avant leur division en chapitre), les dissensions, les problèmes d'égo, les rivalités guerrières et politiques.
Nous y verrons aussi l'une des premières incursions du Chaos, amené à devenir, l'ennemi le plus puissant de l'humanité.
L'action n'est pas oubliée, mais elle est presque secondaire (chose assez rare dans la littérature warhammer que j'ai lue jusque là).

Je vais suivre cette série avec intérêt.
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L'Imperium de l'humanité mène une croisade, sous les bannières des légions de l'Empereur. En son nom, les Space Marines de l'Astartes débarrassent l'univers des races xenos, et montrent le droit chemin aux rares humains ignorants rencontrés.
Parmi les innombrables soldats modifiés de l'Astartes, le plus illustre a été nommé Maître de Guerre par l'Empereur en personne. Ce surhomme a pour nom Horus, primarque de la légion des Luna Wolves, et son histoire ne fait que commencer !

"- LUPERCAL !"

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J'avais un peu peur de plonger dans le monde foisonnant de Warhammer 40.000, aussi vais-je commencer cet avis par deux joyeuse recommandation :

Lisez ce tome sans vergogne, il n'est nullement nécessaire d'avoir un quelconque bagage ou une quelconque connaissance de l'univers. Dan Abnett prend son lecteur par la main et réussit le tour de force de rendre le tout compréhensible et didactique, ses personnages et son univers attachants, le tout avec de multiples réflexions bienvenues, au delà de la simple épopée SF également bien menée.

Lisez aussi sans crainte, il n'est nullement nécessaire de lire la suite (même si, franchement, vous aurez sûrement envie de le faire) ni de se lancer à corps perdu dans ce cycle comptant plus de 50 tomes écrits de multiples mains.

Lancez-vous. Et si, comme moi, vous aviez envie de voir des surhommes bardés de fer tirer avec des gros pistolets sur des trucs glauques, vous serez sûrement agréablement surpris de voir se dérouler sous vos yeux une histoire haletante, prenante, pleine de réflexions humanistes et philosophiques (sans parler de la mystérieuse et implacable menace du Chaos).

Détails :


Bilan : véritable page-turner boosté aux stéroïdes tout en restant assez profond dans ses réflexions.

Seul bémol, une édition entachée de coquilles ; mais on commence à être habitués, et je suis prêt à les pardonner tant je me suis éclaté à lire cette histoire.
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J'ai connu Warhammer 40000 ou 40k pour les intimes par des amis fans de la franchise qui tenaient absolument à m'initier dans son background mais j'étais effrayée d'y être introduite. Il faut dire que son immensité, son univers titanesque ou s'affrontent plusieurs factions majeures dans une galaxie hostile et ses thèmes bien chargés de guerre, de religion, de magie (ou de sorcellerie) et surtout du mal qu'il soit humain ou d'ailleurs peuvent dérouter plus d'un. Il réussit surtout l'exploit de transposer beaucoup d'éléments de fantasy dans la science-fiction mais surtout réunit un tas d'hommage et de références à la culture fantastique et historique dans un monde gigantesque. Heureusement des romans existent et cela m'a été ma porte d'entrée vers ces épiques récits, notamment sur le plus important d'entre tous qui compte déjà trente tomes et qui est la pierre fondateur de l'histoire de Warhammer 40k : l'Hérésie d'Horus. Précision que celle-ci se passe 10 000 ans avant le cadre présent de Warhammer 40K.
Il y a longtemps dans une galaxie lointaine et proche de nous, dans un futur très lointain...
Au 30eme millénaire, l'humanité a colonisé une partie de l'espace et est en train d'édifier un empire démesuré, l'Impérium, qui s'étend parmi les étoiles pour permettre un âge d'or rayonnant à l'espèce humaine. Ce prodige est possible grâce aux progrès technologiques inhérents à l'Impérium mais surtout grâce à un seul homme, un être surpuissant et si grandiose qu'il est comme un dieu : l'Empereur. Il a sauvé la race humaine de l'extinction qui la menaçait suite à des conflits destructeurs dans le passé et la guide à présent dans sa bienveillance dans son destin qu'est de dominer les mille et une astres et planètes qui garnissent le champ spatial. Il n'est pas seul dans sa croisade puisqu'il est aidé par ses Fils, les Primarques, qui sont des équivalents de demi-dieux à la force majestueuse et commandent les armées spéciales des Space Marines, des chevaliers futuristes dévoués au bien de l'humanité et prêt à la protéger, écrasant sans pitié tout ennemi qu'il soit agressif ou pacifique à l'Impérium. Son préféré, Horus, le Fils Favori, est le Maître de Guerre qui dirige ainsi toutes les flottes impériales et qui est le chef de la 63eme flotte expéditionnaire et de sa légion personnelle, les Lunar Wolves dont vient d'intégrer le jeune aspirant Gavriel Loken et qu'accompagnent les commémorateurs Kyril Sindermann, Ignace Karkasy, Mersadie Oliton et Euphrati Keeler chargés de notifier et célébrer les exploits du Maître de Guerre et de ses soldats. Une mission de routine doit se faire sur une planète fraîchement découverte mais ce qu'ils y trouveront pourrait bien changer pout tous le cours des événements et voire même de l'Impérium, une chose hideuse, redoutable et abominable qu'on nomme le Chaos...
Premier tome du cycle de l'Hérésie d'Horus écrit par un des contributeurs de la franchise qu'est Dan Abnett, l'Ascencion d'Horus nous transporte dans l'ample macrocosme belliqueux avec un éclat fracassant et dont l'infinité de ses personnages comme de ses intrigues nous tourbillonne à nous perdre la tête. En tout cas ce premier volet est une réussite pour ce qui est d'accéder à un novice à l'épopée cosmique de Warhammer 40K et surtout de l'Hérésie d'Horus et ce malgré ses termes techniques qui parsèment le roman et sont très fréquents comme Astarté, bolter ou encore gorgerin. L'écriture est très fluide, rapide et on n'y perd aucun temps mort dans l'action. C'est d'ailleurs je pense mon gros point faible pour moi de l'ouvrage, surtout lorsqu'on le relit une seconde fois : c'est très sec, très avare, et très mendigot dans la façon d'écrire, évitant heureusement une pauvreté totale : mais ce n'est malheureusement pas ma tasse de thé cette plume, bien que pour une première introduction elle convient tout à fait à ce but.
La grande force du récit est surtout sa galerie de personnages, très riche et variée, qui symbolisent tous les acteurs en place de l'Impérium, des providentiels Space Marines en passant par les simples mortels et qui beaucoup d'entre eux auront des rôles cruciaux à jouer dans le cycle. le protagoniste principal, Gavriel Loken, est un héros sympathique et attachant dans sa personnalité sincère, honnête et respectueux envers ses pairs mais taraudé de questionnement sur le bien-fondé des agissements de la soldatesque et de son capitaine. Autour de lui gravite ses compagnons comme le vétéran Iacton Qruze dit le Mal Entendu pour ses babilleries d'ancien, l'aimable Tarik Torgaddon et de l'impétueux Ezekyle Abaddon. Et comment ne pas évoquer le magnanime Horus, juste dans sa droiture mais plein de faille qui pourraient lui faire l'ombre ? Ce dernier n'est pas le seul primarque qu'on fait connaissance, ainsi nous rencontrons l'austère mais habile Rogal Dorn chef des Imperial Fist et l'angélique et sublime Sanguinus leader des Blood Angels qui seront importants dans la suite à venir. Gavriel combat aux cotés d'autres guerriers dont on pressent l'influence dans la progression de la série entre l'inquiétant chapelain Erebus des World Bearers et deux membres de la fantasque armée violette des Emperors Children qui sont haut en couleurs, le philosophe et prévenant Saul Tarvitz et l'épéiste adroit mais orgueilleux combattant aimant un peu trop la brutalité des champs de bataille qu'est Lucius... Les humains sans talent spécial offrent des images contrastées entre l'itérateur propagandiste Kyril Sindermann qui se moque des supersitions, le poète Ignace Karkasy qu'assaille le doute sur les entreprises de la conquête spatiale, l'étrange Mersadie Oliton dotée d'implant mnémonique et la fringante et pieuse Euphrati Keeler qui se fait rabrouer pour sa foi dans une ère ou toute religion n'est plus de mise ou la raison doit triompher. Bien entendu on ne voit jamais l'Empereur mais on parle de lui et on l'exalte dans sa valeur mais se perçoit néanmoins la critique d'un individu distant et hautain dans son paternalisme.
Guerre et paix forgent le roman. La guerre surtout, qui bruisse dés le début et dont la fureur des assauts et des corps-à-corps est constant et les tiers de bolter et de vaisseaux résonnent de partout. Mais la paix aussi : paix d'une planète tout juste conquise et se soumettant bon gré mal gré au crédo impérial, paix entre les hommes d'armes qui scellent un pacte dans un jardin crépusculaire, paix entre les commémorateurs qui tentent de faire du mieux qu'ils peuvent conscient d'être tout minuscule face à leurs héroïques supervisieurs qui dépassent souvent leurs tailles et paix intérieure mais souvent troublée d'Horus qui malgré sa glorieuse charge est écorné par son manque de confiance non pas en lui mais à l'Empereur. Et déjà les graines de la dissension sont plantés...
Car malheureusement on ne découvre pas seulement des planètes, des vaisseaux et des hommes : on découvre aussi l'horreur et l'abomination qui habite la galaxie. Des ennemis aliens aux pattes d'araignées qui dévorent tout sur leurs passages sont dans notre champ de vision durant un temps. Mais c'est surtout une possession démoniaque qui nous faisons face et qui émane d'un domaine inexprimable ignorés de nos héros d'infortunes et qui commence à se manifester sans crier gare : le Chaos. Une entité multiple cauchemardesque qui sera l'instigateur des drames cosmiques à venir et que devra affronter l'humanité quand elle sera mal au point. Mais pour le moment nous n'en verrons pas grand chose de cette essence malfaisante et de ses dieux qui trament dans l'ombre des étoiles... Et vers la fin, dans la dernière partie du roman, c'est le jeu d'une manipulation indigne qui se met en place et qui révèle les faiblesses de l'Impérium qui se croit épargnée de toute magouille et de toute bassesse.
En dépit de ses impressionnantes batailles et de l'importance des membres militaires de l'Impérium que nous suivons, le roman n'apparait pas comme un livre bourrin uniquement concentré sur les prouesses martiales et le feu des combats : il aborde à notre stupeur des réflexions philosophiques et loin d'être anodines sur l'humanité comme la foi, la science, la guerre, la tolérance ou la culture, posant de questions lourdes que se posent la plupart de nos interprètes : Faut-il répandre à tout prix la bonne parole quitte à oppresser dans le sang une civilisation qui refuse de l'adopter ? A quoi sert l'art s'il ne peux qu'être outil de propagande ? Est-il possible d'effacer définitivement le besoin de croire une spiritualité quelconque ? La science peut-elle tout résoudre et répondre ? Qu'est-ce qu'être humain ? Et qu'est-ce que le mal ? Sans être du Shakespeare toutefois, l'Ascension d'Horus acquiert une dimension éthique qu'on croirait mal assortie dans un roman de space opéra guerrier.
En conclusion, une entrée en matière brillante sur un univers belliciste et fantastique qui nous fait entrevoir avec exaltations d'autres horizons larges sur la galaxie et sur les péripéties dantesques qui vont survenir. le voyage est turbulent mais si on s'accroche, on est bluffé par l'épique suintant de ce futur certes peu tranquille mais enfiévré et tonitruant des gloires d'un empire humain et on ne peut que vouloir lire la suite sur les parcours contrariés de nos acteurs d'une future scène tragique. Que l'Empereur vous protège durant cette immersion !
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Une lecture mitigée, mais qui évolue bien. En fait le point qui m'a vraiment gêné au début de ce premier tome est le fait qu'on suivre un empire totalitaire. J'avais vraiment du mal à m'identifier aux personnages ou à avoir envie de les suivre, vu qu'ils sont en plein dedans et qu'ils sont la machinerie qui permet à l'empire de perdurer. Heureusement, plus on avance et plus les personnages remettent en cause de ces méthodes, du coup je pense que ça va changer dans le futur.

Je précise que je suis rentrée dedans sans rien connaitre de l'univers Warhammer. Ma seule incursion dans la franchise avant était le MMO Warhammer Online: Age of Reckoning vers 2008. Je ne connais rien au jeu de figurine ni à l'univers, je ne peux donc pas parler d'éléments n'étant pas présents dans le livre.

Très loin dans le futur, les humains se sont répartis de partout. Mais le Warp (on n'en sait pas beaucoup dessus, juste que c'est une force qui dépasse tout le monde et qui a tout chamboulé) les a dispersés et leur a fait perdre le contact, pendant de nombreux millénaires. Maintenant de très nombreuses anciennes colonies humaines se croient seules dans l'univers, ou attende qu'on reprenne contact avec elles.

Pour résumer très grossièrement, c'est un tome qui nous fait rentrer dans la la légion Astartes du Primarque Horus. Celui ci est le « fils » préféré de l'empereur, qui l'a nommé chef de guerre pour poursuivre son oeuvre : conquérir toute la galaxie pour la faire s'ouvrir à la Vérité et surtout rassembler tout les humains sous une même bannière.

les Astartes sont des humains suprêmes issu des expérimentations génétiques de l'Empereur. Ils sont bien plus grand d'un humain classique (au alentours de 3m), bien plus puissant pour leur masse, capable de se régénérer rapidement et pratiquement immortels (enfin éternels plutôt). Ils sont également sans peur (ils ne peuvent pas l'éprouver) et conditionnés pour suivre l'Empereur et leur Primarque jusqu'au bout.

En fait la seule façon de mourir d'un Astarte est au combat. Ils ne sont destinés qu'a ça, n'ont aucune retraite. Vu qu'ils ne vieillissent pas rien ne les empêche de continuer à combattre des centaines d'années.

Tout les Primarques sont des Astartes, et ils sont dispersés dans toute la galaxie pour continuer la conquête qu'a voulu l'empereur. le plan est simple : toutes les espèces extraterrestres agressives sont exterminés, seuls les humains sont épargnés, mais seulement si ils jurent fidélité à l'empereur et abandonnent tout leurs cultes pour se soumettre à la Vérité

Cela fait quelques années seulement que l'empereur a quitté les forces expéditionnaires . Avant il était leur chef de guerre.
Mais d'un coup il a déclaré avoir une mission plus importante et a ordonné a ses légions de continuer sans lui. Ce premier tome nous plonge vraiment dans le fonctionnement des soldats.

On suit principalement Lopen, le capitaine de la 10ième compagnie Astarte d'Horus qui va monter en grade suite à la première erreur d'Horus : envoyer son capitaine préféré pour servir d'ambassadeur auprès d'un nouveau peuple, peuple qui n'a pas aimé sa façon de voir les choses et l'a assassiné. du coup Lopen prend sa place et de simple soldat dans la masse va devenir l'un des 4 conseillers d'Horus. de par sa promotion on explore donc les coulisse du pouvoir de ce sur-homme considéré comme un dieu par la moitié de la galaxie.

J'ai l'impression qu'on n'en est qu'à l'introduction. En gros ce tome est la pour nous faire nous poser des questions. Questions importantes qui vont surement faire évoluer la situation globale dans le futur.

En gros l'empire repose sur une croyance absolue en l'empereur et en ses loi. Il demande à tout le monde d'abandonner leurs cultes païens pour ne plus croire qu'en l'avenir de l'humanité telle qu'il la voit lui. Et évidement c'est très noir ou blanc tout ça. Les forces sont remplis de fanatiques à tout les niveaux qui ont leur propre vision de ce qu'à dit l'Empereur. Au final ils ne sont pas différent d'un culte ou d'une quelconque religion, à discuter de points de détails sur toutes les phrases de l'empereur.
Résultat j'ai eu du mal à vraiment m'accrocher à eux au départ.

Mais comme je le pensais, c'est vraiment fait exprès.
Parce que justement, toute l'intrigue repose sur notre héros, Lopen, qui se pose des questions. Et pas que lui, même Horus trouve que l'empereur va trop loin des fois suivant les situations.

Pour ce qui est de l'intrigue concrètement, ont suit 3 étape ici. Trois parties différentes, qui suivent des événements différents.

La première est un exemple de colonisation par la force, d'un peuple humain réfractaire. Lopen prend son nouveau rôle, le lecteur de pose des question sur l'empire et n'aime pas trop ce qu'il voit. La seconde étape nous fait justement découvrir les coulisses et ce qu'il y a derrière le pouvoir.

Parce que oui, les forces d'Horus ne sont pas seulement des soldats. Il y a aussi de très nombreux stratèges, conseillers de toute sortes (ingénieurs, navigateurs …), rapporteurs (chargés d'écrire ou de visualiser les événements pour la postérité) ou artistes qui sont embarqués avec.

C'est vraiment une monstruosité avec de nombreux visages, une machine infernale qu'ils faut alimenter en permanence. Horus est toujours en lien avec les autres Primarques pour être au courant de la situation globale.

Bref, et du coup la troisième est celle qui justement force les protagonistes à se poser des questions.
Que fait-on quand on tombe sur un peuple qui ne rentre dans aucune des cases qu'on a déjà croisé?
C'est la que les distorsions commencent à se faire sentir, entre ceux qui sont partisans de la force et ceux de la paix, chacun interprétant les paroles de l'Empereur d'une façon différente …

Pour ce qui est du reste, on ne fait qu'entre apercevoir un point qui sera à mon avis le focus de pas mal de tomes dans le futur, à savoir le « Chaos/Warp ». On sait juste que ça existe, et on n'en a vu qu'une seule occurrence pour l'instant, on ne peux pas dire que ça soit un sujet important. Mais j'ai la sensation qu'on ne pourra plus l'ignorer ensuite.

Je dirais que pour l'instant ce tome a piqué mon intérêt. C'était pas une lecture très très profonde, même si on sentait les thèmes arriver. Mais j'ai suffisamment aimé pour avoir envie de tenter la suite pour voir comment ça va évoluer. Surtout que ce tome se termine sur un petit cliffhanger. Pas un gros mais une découverte extrêmement surprenante que je n'avais pas vu venir et qui pourrait changer les choses dans le futur.
Lien : https://delivreenlivres.home..
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Après des heures passées à peindre des figurines et jouer aux jeux de stratégie Warhammer 40 000, je m'attaque aux romans contant la fameuse histoire de l'hérésie d'Horus. Un univers riche où la guerre est omniprésente, des humains génétiquement modifiés sous des armures colossales, des races extraterrestres aussi dangereuses que diverses, voilà ce que je connaissais globalement de Warhammer 40 000. Mais ce roman va bien plus en profondeur, offre de belle surprise et montre un univers encore plus passionnant.

On suit principalement Loken, capitaine d'une compagnie de la légion des Luna Wolves, qui mène la croisade de l'empereur pour exterminer les races extraterrestres et répandre la domination de l'humanité. La guerre, la guerre et encore la guerre, voilà le credo de cette humanité à travers la galaxie, néanmoins, malgré des passages de batailles épiques qui nous ferons frissonner et crier intérieurement « Gloire à l'Impérium ! », l'auteur développe beaucoup l'aspect plus « philosophique » de tout cette univers.

Pour cela il s'appuie sur différent point de vue : Loken, space marine redoutable qui se pose beaucoup de question quant à l'action de la croisade, ne laissant pas le choix aux espèces massacrées. Horus également est un personnage très compliqué, il est le Maître de guerre mais donne la priorité à la paix, ce qui peut paraître totalement contraire à l'idéologie de l'Empereur. D'autres points de vue sont développés : les commémorateurs, sorte de poètes et journalistes pour l'Impérium, ils donnent un aspect extérieur qui permet de regarder autrement toute cette histoire. Les space marines sont aussi plein de surprise, pour dénoter avec cette ambiance assez sombre, l'humour est assez présent dans les dialogues, ça surprend mais c'est très bien mené. L'auteur gère parfaitement son histoire, où il alterne les points de vue et ainsi le rythme pour donner un bon tempo.

Ce livre nous apprend beaucoup de chose sur l'univers de Warhammer 40k, des races peu connues (les mégarachnides, la société de l'interex...), puis l'origine du Chaos qui, à l'époque de l'histoire était encore très flou. Bref, pour les plus passionnés comme pour les novices, c'est un vrai régal de découvrir tout ça et d'en apprendre un peu plus sur Warhammer. Dan Abnett réussi à merveille à capter l'ambiance de cet univers si particulier et à le retranscrire au fil de ses pages, c'est un pur bonheur.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
la religion a condamné notre espèce durant des milliers d'années. Elle nous a poussés à la folie, à la guerre, au meurtre, a pesé sur nous comme une maladie, comme un boulet accroché à nos pieds. Je vais vous dire ce qu'était la religion [...] L'ignorance. Depuis les temps les plus anciens, notre espèce s'est inquiétée de comprendre les fonctionnements du cosmos. Là où cette compréhension échouait, ou n'expliquait pas tout, nous comblions les vides par la foi aveugle. [...] La foi religieuse. La croyance en des démons, en des esprits, en une vie après la mort et en toute la pompe d'une existence surnaturelle, n'existait que pour nous apaiser, nous mettre plus à l'aise face à un univers sans limites. Elles étaient des compensations, des soutiens de l'esprit, des planches de salut pour l'aider à surmonter l'obscurité.
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Les mythes croissent comme des cristaux, selon des lois propres et constantes ; cependant, il leur faut un noyau convenable pour que cette croissance puisse commencer.
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Même si elle peut être laide ou choquante, la vérité n'en devient pas fausse.
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La différence entre les Dieux et les démons dépend pour une bonne part de la perspective de l'époque.
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Nous sommes puissants parce que nous avons raison, Gavriel, et non l'inverse. Maudite soit l'heure où le contraire pourrait devenir notre credo.
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