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Critique de Slava


Après un sixième tome très mitigé sur les Dark Angel, nous repartons une fois de plus dans le cycle avec Dan Abnett de retour dans la plume qui se consacre à la plus énigmatique des légions, plus que les soldats de Lion'El Johsn : l'Alpha Legion. Est-il mieux que le précédent volet ? Allons voir ça.
Nous sommes deux ans avant l'Hérésie. La conquête de la planète Nurth s'enlise tant la rébellion des indigènes aux saintes préceptes de l'Empereur est forte et ce malgré les efforts de la garde impérial qui demande des renforts. Ceux-ci débarquent sous la forme d'une légion de Space Marines bien particulière, l'Alpha Legion dirigé par le primarque Alpharius Omegon, où les membres se ressemblent tous tels des jumeaux. Sauf que la légion se comporte bizarrement, et cache bien des secrets... des secrets qui découvert par quelques individus dont l'humain John Grammaticus vétéran des guerres de Terra pourraient mettre en péril l'Impérium...
Comme le Retour des Anges, Légion fait le choix de nous projeter dans une temporalité loin de l'Hérésie d'Horus, en plein coeur de la Croisade. Et cette fois-ci c'est justifié sa place dans la saga, tant le contexte est étroitement lié à la série et qu'on baigne du début à la fin d'Astarté et de bolter. Dan Abnett nous propose surtout de suivre pour la première fois l'armée impériale qui est composée d'humains lambda, d'individus ordinaires plongé dans un conflit extraordinaire où ils savent bien qu'ils sont de minuscules pions dans un jeu politique qui les dépassent . On y suit aussi de plus prés les opérations militaires dans ce qu'il y a de plus prosaïque, avant l'intervention de malabars génétiquement modifié, montrant que le théâtre guerrier ne change guère malgré les avancées futuristes. La présence humaine est davantage renforcée par le personnage étonnant de John Grammaticus qui s'avère avoir un curieux pouvoir qui s'il le rend résistant aux coups du sort ne lui fait pas du bien, introduisant le concept des Perpétuels. Autre nouveauté que nous révèle Dan Abnett, est l'arrivée d''autres acteurs majeurs, la Cabale, une société secrète dédiée à la lutte contre le Chaos et qui a bien des intérêts dans les affaires de Nurth.
Parlons enfin de l'Alpha Legion. Elle est bien plus singulière que les Dark Angels ! Une organisation vêtue de couleurs sombres et à l'emblème de l'hydre de Lerne dont le mot mystère est le maître mot, excellant dans l'espionnage et le subterfuge et dont les membres sont tous pareils avec comme phrase qu'ils répéte en nom de code : Je suis Alpharius. Alpharius lui-même qu'on n'arrive jamais à distinguer de lui où de ses confrères tant son apparence physique est la même est un être bien sombre et taciturne, économisant ses mots et qui se voile de mystères comme toujours. Jusqu'à la fin du bouquin on ne saura jamais les vraies intentions de l'Alpha Legion, plongeant davantage le lecteur dans une atmosphère trouble.
Concernant la Cabale, je dois dire que je sens comme incongrue sa présence dans le futur cataclysme, et le coté ' complotiste" qui en émane de ce groupe qui semble savoir tout à l'avance m'a paru bien exagérée. Ses membres sont certes intéressants mais me paraissent anecdotiques pour l'instant. John Grammaticus qui est concerné est toutefois le plus notable des personnages, homme rongé par ses dons qui semblent plus êtres des cauchemars que des pouvoirs et qui rêve de mourir mais veut se battre pour l'Impérium et pas seulement pour la gloire. Et je pourrais parler des mortels concerné comme le commandant qui est un vrai dur mais repère vite les choses louches de la mission.
L'ambiance énigmatique lié à la mission de Nurth qui s'avère plus compliquée qu'il n'y parait rend confus le lecteur et qu'à chaque scène nos convictions sont remis en question sans qu'on ait la moindre réponse. Les scènes de combats sont toujours dynamique avec même quelques monstres au passage qui rend le tout épique.
C'est certes bien meilleur que le volet de Mitchel Scanlon mais Légion ne risque pas d'être mon préféré pour plusieurs raisons : toujours l'écriture avare et revêche d'Abnett qui me perturbe toujours, la légion d'Alpharius qui m'intrigue pas des masse et ce malgré les implications qu'elle y engendre, tout le rôle de la Cabale que j'ai trouvé bien perchée et le fait qu'on se désintéresse vite, à mon grand regret, du ressenti des soldats humains concerné dans les batailles alors que cela aurait apporté plus d'exposition sur des aspects de la Croisade pour les jeux d'influences de Space Marines et de la Cabale. Légion n'est hélas pas aussi splendide que je ne l'aurais espéré mais ne reste pas mauvais, nous faisant explorer le terrain durant la Croisade avec un primarque et ses hommes de main étranges et le personnage important par la suite qu'est John Grammaticus. Avec le huitième tome venant de la Bataille des Abysse de Ben Counters et du neuvième tome qui suit de Graham McNeil sur Mechanicum, j'ose espérer que la qualité se relève !
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