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Critique de Papiercrepon


Je ne suis pas marcheuse et pourtant j'ai traversé les plateaux des Cévennes.
J'ai senti la fatigue et la fraîcheur des sous-bois, j'ai observé les oiseaux, j'ai picoré des framboises et j'ai vu l'ânesse Luce s'émerveiller de sa rencontre avec un escargot.
J'ai vécu tout ça et plus encore de mon canapé grâce à la plume exquise et généreuse de Gwenaëlle Abolivier.
L'autrice a pris la route dans l'arrière-pays sauvage et en a tiré un récit de voyage mâtiné de poésie, d'histoire et de considérations remarquables sur le processus d'écriture.
Marcheur, écrivain : les deux ne font qu'un, car arpenter longuement la nature semble le moyen le plus puissant pour prendre son envol, pour se trouver et trouver les mots en soi. Tel Robert Louis Stevenson, dont la vie prendra le tournant que l'on sait après son voyage dans les Cévennes ; l'autrice nous explique finement comment et pourquoi.
Je ne suis pas marcheuse et pourtant j'ai été saisie par la beauté du voyage et de la plume - j'y reviens - tant c'est une dentelle qui m'a émerveillée au moins autant que les paysages traversés.
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