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Critique de anniefrance


Fan d'Olivier Adam depuis son premier livre (jeunesse), je me suis précipitée sur Tout peut s'oublier, qu'a chanté Brel.
Le titre se comprend à la fin: Oublie nous, tout peut s'oublier tel est le mot de l'ex épouse de Nathan: elle est repartie au Japon, kidnappant Léo leur fils sans prévenir et sans laisser d'adresse. O. Adam aime le Japon et écrit sur ce pays dont il décrit la beauté mais son personnage va découvrir un autre Japon: une justice qui ne reconnait pas de droit aux pères, qui enquête indéfiniment, hostile aux étrangers...
Nathan, séparée de Claire a un coup de foudre pour Jun , jeune nippone qu'il emmènera en France; ils ont un fils.
Peu à peu le désamour s'installe chez la jeune femme; c'est le divorce avec garde alternée mais un jour, elle disparait avec son fils: elle a bien ruminé son retour au pays et sait que Nathan n'aura plus de droit.
Difficile de comprendre cette jeune femme qui n'est plus que haine; en revanche souffrir avec Nathan est incontournable. Non, il ne pourra jamais oublier même si Lise qui vit aussi un drame avec son propre fils, l'aide un peu: ils partagent leur douleur.
Ce roman parait court, il se lit très facilement et fait vivre de grandes émotions par procuration. Sur fond de tragédie, il y a de très belles images de Bretagne et du Japon. Il y a aussi des réflexions sur le cinéma, très élitistes car Nathan dirige un cinéma et se laisserait bien à ne projeter que ce qu'il aime mais il faut bien vivre!
Les thèmes de disparition, de séparation, de relation père/fils sont récurrents.
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