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Critique de Selias


A une époque, j'étais fan d'Olivier Adam et je me précipitais sur chaque nouveau roman qui sortait en librairie. Sa sensibilité, son style, j'aimais. Et puis je me suis lassée de l' homme fragile, victime, dépressif, un peu looser qui est toujours le héros de ses romans et j'ai fait une pause. J'ai décidé de lire son dernier opus, car le résumé m'attirait, mais il est vrai qu'on retombe encore dans les mêmes travers, l'homme victime des femmes, deux fois plaqué, avec une méchante nana sans coeur, qui au départ, est douce, belle et fragile et se transforme en horrible mégère. Son couple avec Jun vire à l'échec, ils se séparent. Apparemment, il n'avait rien vu venir, mais, elle le trouve mou, sans entrain, il ne prend jamais d'initiative, ne s'occupe pas spontanément de leur fils.
Nathan, c'est son nom, tient un cinéma de quartier, en Bretagne, en bord de mer où il se fait plaisir en passant beaucoup de films qu'il aime et un peu de films commerciaux, il faut bien vivre ! Donc Nathan, un beau jour, va chercher son fils chez son ex,Jun, et trouve porte close. Il apprend que cette traîtresse a rendu l'appartement, et l'atelier de poterie qu 'elle tenait. Stupeur et tremblement... Non ça c' est Amelie. Il va finir par découvrir en enquêtant un peu auprès de ses copines japonaises, il y a beaucoup de japonaises en Bretagne il semble... , qu'elle est repartie dans son Japon natal avec son fils. Évidemment, Nathan débarque au Japon, pour avoir une explication et voir son fils. Il apprend à ses dépens que l'enfant dans un couple divorcé, au Japon, revient à la mère, le père perd ses droits en divorçant. Et voilà encore une fois, l 'homme victime de sa femme sans coeur et victime d' une justice qui n'est pas très juste, il faut le reconnaître. "Oublie nous" lui lance t'elle, haineuse.
Nathan sympathise avec sa voisine du dessus dont le fils en pleine crise d'adolescence qui dure, s'est enfui de la maison car il méprise sa famille trop bourgeoise, pour aller s'associer aux casseurs dans les manif des gilet jaunes. Entre victimes délaissées, on se comprend.
Au niveau de l'écriture, fluide, romantique par moments, il n'y a rien à redire .j'ai retrouvé avec plaisir le style d'Olivier Adam. le roman est intéressant mais à quand un roman plus positif avec un homme dynamique et winner?
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