Rencontre avec la vérité, tome 2

Il est vrai que ce monde n’est pas si facile, quand on se sent soumis ou soumise, il y a des moments de doutes, d’inquiétudes, de vouloir parfois retrouver sa vie d’avant quand nous sommes face à l’échec de notre conduite mais on sait que c’est impossible. La vie d’avant on la connaît et on a fui sa saveur amère. Cette nouvelle vie nous offre la liberté que nous cherchions tant. La voix de la soumission nous montre un chemin jamais emprunté. Une saveur douce mais piquante qui coule de nous un peu plus chaque jour et qui nous approche d’une vérité, de notre propre vérité. Alors quand on a goûté à cela, impossible de faire machine arrière.

Tout l’amour que j’ai dans mon corps, tout l’amour réel, tout l’amour qu’une femme est capable de porter en elle est destiné à mon Maître.

Ensuite les mots de notre si belle langue devaient être bien écrits car nous étions les seuls à leur apporter consistance jusqu’à ce que le lecteur leur donne vie. C’était une des rares personnes qui était capable de lire toute l’œuvre d’Émile Zola et de rire dans les moments les plus sombres. Parce que Zola était un maître pour exprimer les émotions qui torturent l’être humain. Il avait ce don, de juxtaposer les émotions qui peuvent passer presque inaperçues par le lecteur lambda, alors qu’il suffit, comme dans un kaléidoscope, de prendre un peu de recul et de retourner les mots de façon à déplier l’éventail des sensations qui attendent que l’on porte notre attention sur elles. Elle disait toujours, avec le ton le plus ferme qui soit : « Si Zola était encore en vie, j’en aurais fait mon mari et un homme encore plus grand ».

C’était une dame de lettres, une vraie dame de lettres. Dans son village les gens ne savaient pas bien s’exprimer et c’est elle qui écrivait les courriers et les lettres d’amour. C’était une femme d’une bonté infinie. Douce mais très ferme. La rigueur était son maître mot, c’était la base du respect. Elle me disait toujours : « Écrire à quelqu’un c’est lui montrer notre intérêt pour lui seul, c’est une promesse d’amour. Non l’amour d’un homme envers une femme ou l’inverse mais la reconnaissance de ce trouver dans l’autre ».

Une bonne soumise ne jouit que lorsqu’on lui en a donné l’ordre

Mon orgasme en moi grondait, s’amplifiait à chaque va-et-vient et j’essayais de me tenir la plus sage possible. Avec brutalité il sortit ses doigts, pour les rentrer et recommencer encore et encore. Je ne tenais plus, mon ventre fourmillait et un ouragan commençait à se former au creux de mes reins. Les seins posés sur le sol je relevais la croupe un peu plus, je le voulais encore plus profondément en moi. L’ouragan explosa enfin et je fus incapable de retenir mes cris de jouissance.

Tu as suffisamment d’expérience auprès de moi maintenant pour comprendre que la vigilance est la mère de la sécurité. Je suis sur un gros dossier. Les courriers arrivent encore en masse et il m’est difficile de répondre à tous.