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Nous sommes en cette fin de XVIIème siècle, précisément en 1673, à Paris.
Sébastien de Noilat, jeune herboriste, a quitté sa Sologne natale pour monter à la capitale. Il souhaiterait rencontrer Denis Dodart, médecin et botaniste qui dirige l'Académie Royale des Sciences, en pleine préparation de son ouvrage « Mémoires pour servir à l'histoire des plantes ». Car Sébastien est en possession d'un manuscrit écrit de la main d'Aymar de Noilat, un sulfureux lointain parent, auteur d'expériences sur l'ergot de seigle et la gangrène qui lui apporterait, l'espère-t-il, la reconnaissance de l'illustre homme.
Notre héros se sent désorienté, perdu dans cette grande ville, les odeurs, les bruits le déstabilise quelque peu. Heureusement, il fait la connaissance de Charles Petit, souriant étudiant botaniste et de son ami, un austère apprenti chirurgien, Alexandre Gardane uni à Charles comme un frère et d'un autre apprenti, un peu fat, Gaspard de Jussieu. En quête d'une chambre nos quatre compères se retrouvent à passer la soirée dans une auberge et boire plus que de raison. Incapables de rentrer à leurs domiciles, ses amis de rencontre demandent à Sébastien s'ils peuvent partager sa chambre. Malheur ! au matin, on découvre le cadavre de Gaspard. Qui a pu commettre un tel forfait ? Les habits de Charles sont maculés de sang, mais après tout, il dormait juste à côté du défunt ? Pourquoi le manuscrit d'Aymar a-t-il disparu ?
Le commissaire Parisot, gros homme à la peu flatteuse réputation, se charge de l'enquête et ne tarde pas à inculper Charles. le problème, c'est que les meurtres s'enchainent et Charles, de ce fait, se trouve disculpé. Un lien unit tous ces homicides, ils suivent le modus operandi du précédent cours dispensé par Pierre Dionis, protégé du Roi Louis XIV et de son Premier médecin Antoine Daquin, chargé d'opérer des cadavres devant un parterre d'étudiants de quatre à cinq cents personnes ; sauf qu'à chaque imitation, le soi-disant chirurgien, malhabile, laisse un cadavre derrière lui. Déduction logique, le coupable se trouve dans l'assistance ou tout du moins un complice. Notre inspecteur Parisot demande à Sébastien d'assister aux cours qui se déroulent au Jardin du Roi (actuel jardin des plantes et abrite le Muséum national d'histoire naturelle) et de noter les comportements étranges. Mis dans le bain de cette affaire, Sébastien ne tarde pas à recevoir un courrier anonyme dénonçant Thomas Chalvon, étudiant médecin, comme coupable. Ce qui réactive la guerre des Anciens et des Modernes, La Faculté de Médecine ne voit pas d'un bon oeil les techniques expérimentales des chirurgiens et est en désaccord avec la nouvelle théorie de la circulation du sang dans le corps. Ne serait-ce pas un coup de la Faculté pour discréditer le clan du Roi qui encourage Dionis dans ses démonstrations ?
Notre Sébastien, héros ô combien attachant, de par ses doutes, ses peurs, sa naïveté, mêlé de force à cette affaire réussira-t-il à aider le commissaire Parisot dans son enquête ?
Née en 1991, Noémis Adenis déjà honorée pour son premier roman « le Loup des ardents » par le Grand Prix des Enquêteurs 2021, nous ravit de nouveau avec ce nouvel opus « le Jardin des anatomistes ». Les brillantes descriptions olfactives et auditives décrites par l'autrice nous font entrer véritablement dans ce Paris puant et bruyant qui effraye tant Sébastien. Elle s'aide d'un support historique très bien documenté pour nous livrer un roman policier haletant.
Merci aux Editions Robert Laffont de cette belle découverte.
P.S.: Si vous le souhaitez, vous pouvez aller sur le site numérique de la Bibliothèque nationale de France : Gallica pour compulser l'ouvrage de Pierre Dionis « Cours d'opérations de chirurgie, démontrées au Jardin Royal » et frissonner en regardant les planches illustrées des instruments utilisés.
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Paris, mars 1673.
Sous la pression de son hôte, Charles, un jeune botaniste qu'il avait rencontré deux heures plutôt, Sébastien de Noilat, herboriste, se voyait contraint d'assister à une dissection publique, donné par Pierre Dionis, démonstrateur "en anatomie humaine suivant la circulation du sang". Sous le règne de Louis XIV, les leçons pour les futurs chirurgiens devaient être gratuites et en français. Une foule compacte, poussait, jurer, invectiver, chahuté de toutes parts, Sébastien regrettait sa Sologne natale.

"Les riverains peu commodes, les mendiants estropiés qui vous regardaient de travers, les voitures qui, à chaque coin de rue, manquaient de vous renverser, quand elles ne projetaient pas sur vous une boue infâme et nauséabonde, les coupe-gorges, les réseaux de voyous qui s'organisaient pour vous détrousser, sans parler des déchets ; ces marécages immondes qui stagnaient sur la chaussée. Cette ville, à ses yeux, était un danger permanent."

Sébastien, n'avait plus envie de rester dans cette ville, il était perdu, trop de bruits, mais il espérait rencontrer Denis Dodart, qui avait l'ambition de publier un catalogue exhaustif des espèces végétales et il voulait lui parler de ses recherches sur les cas de gangrène en Sologne.

Ne sachant où aller, de peur de se perdre, il s'accrocha à Charles, Alexandre Gardane et Gaspard Jussieu, ils se dirigèrent vers un établissement, l'Arquebuse, ils consommèrent du vin toute la soirée et ne pouvant plus se mouvoir, ils dormirent tous les quatre dans la chambre que Charles avait réservé en arrivant. le réveil a été horrible, Sébastien découvrit le corps sans vie de Gaspard. Sa sacoche et autres effets personnels avaient disparus.

Le commissaire Parisot accuse Charles, pour innocenter son ami, Sébastien va mener l'enquête de son côté, mais un meurtrier, met en pratique à la nuit tombée les leçons publiques données au Jardin du Roi, une spirale va l'entrainer dans un imbroglio qui risque de lui coûter la vie, loin du calme de sa Dordogne qui lui manque tant.

Sous un ciel gris et une pluie battante, des doigts accusateurs se tendent vers l'amphithéâtre. le spectacle fascine autant qu'il épouvante. La tension monte et la foule se presse. Un antagonisme très fort règne entre les futurs chirurgiens et les médecins de la faculté qui veulent faire interdire ces leçons gratuites, où tout le monde peut se rendre.

Un livre intéressant de par son contexte historique, sur les débuts de l'apprentissage des chirurgiens, il valait mieux ne pas avoir besoin de leurs services à cette époque.

Sébastien de Noilat, herboriste de province, anxieux de nature, promu enquêteur bien malgré lui dans cette ville terrifiante...m'a un peu agacé par moment, mais ce n'est que mon ressenti, sinon un agréable moment de lecture.
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Sébastien de Noilat, un herboriste de Sologne se rend à Paris afin de tenter d'y rencontrer un célèbre botaniste qu'il admire.
Cette arrivée dans la capitale est un choc pour lui, car en cette fin de 17 ème siècle, les rues sont sales, les logements sont insalubres, il manque de se faire renverser par les nombreuses charrettes qui encombrent les rues puantes, on se fait facilement voler et agresser dans les tavernes...bref, c'est loin d'être aussi merveilleux qu'il l'avait imaginé.
Et dès la première nuit, alors qu'il partage une chambre avec trois autres jeunes hommes dans une auberge, l'un d'eux est assassiné et Sébastien est soupçonné de ce crime.
Le commissaire Parisot sera chargé de l'enquête, mais on dit de lui qu'il n'est pas très consciencieux et qu'il est plus avide de gagner de l'argent de façon malhonnête que d'enquêter sérieusement sur des meurtres.
Cette affaire nous fera découvrir l'univers des médecins, anatomistes, chirurgiens, mais aussi celui des herboristes et des botanistes.
A cette époque, la médecine était considérée comme une discipline noble, alors que la chirurgie était considérée comme proche de la boucherie, il faut dire que les chirurgiens n'étaient pas encore bien formés à l'anatomie et à la dissection.
Sans compter qu'on ne pratiquait pas encore d'anesthésie et que l'hygiène était très rudimentaire voire inexistante, les patients avaient donc très peu de chance de s'en tirer vivants après une opération.
J'ai adoré me plonger dans ce roman policier historique qui se passe à l'époque de Louis XIV, les descriptions y sont passionnantes et l'intrigue est vraiment palpitante.
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Etant un grand fan de polar, je dois reconnaitre que ceux-ci ont tendance à se ressembler sur le fond comme sur la forme. Il est donc très appréciable, de temps en temps, de croiser un peu de nouveauté dans le genre. « le jardin des anatomistes » arrivait donc à point nommé !

Noémie Adenis nous transporte dans le Paris du 17ème siècle, sous le règne de Louis XIV. Mais contrairement aux habituels romans historiques sur cette période, il n'est pas question de grand palais ou de royauté. le spectacle se passe dans les ruelles de la capitale où l'on découvre les conditions de vie des petites gens.

La singularité du livre tient aussi de son héros. Loin de l'enquêteur talentueux, doué de capacités supérieures, qui opère dans les autres romans policiers, Sébastien de Noilat est plutôt un garçon ordinaire. L'affaire lui tombe dessus par inadvertance. Il n'a aucune appétence pour les énigmes et ne s'intéresse à cette enquête que par amitié et curiosité. Tout au long de l'histoire, il n'est pas à sa place et semble dépassé par les évènements. Ce côté fragile le rend particulièrement attachant et on suit ses péripéties avec bienveillance.

L'autrice adapte son écriture au contexte historique et aux thèmes abordés. Je me suis senti plongé dans l'atmosphère de l'époque et les bas-fonds de la ville. En plus de cette immersion totale, elle réussit aussi à vulgariser la chirurgie pour en faire un élément central de son aventure. le résultat de cette combinaison m'a vraiment convaincu !

Le premier contact avec cette jeune écrivaine a été une très belle surprise pour moi. Ce voyage dans le temps, son ambiance réaliste et son intrigue ténébreuse m'ont tenu en haleine jusqu'à la fin. Je vais dorénavant me pencher sur le cas Noémie Adenis. Je surveillerai de près ses prochaines sorties et je vous conseille d'en faire autant !
Lien : https://youtu.be/XD1ozWF2SUQ..
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J'avais adoré à ne plus pouvoir le lâcher, le loup des ardents et m'étais promis de suivre Noémie Adénis. C'est donc tout naturellement et confiante que j'ai abordé le jardin des anatomistes. La couverture est vraiment belle, intrigante et mystérieuse. C'est sans surprise que j'ai adoré ce second livre qui confirme qu'elle a un très bel avenir en tant qu'auteure.
J'ai adoré le contexte du 17ème siècle, cette immersion qu'elle nous propose et qu'elle dépeint superbement nous permet d'appréhender et d'imaginer cette période de l'histoire un peu mieux.
Elle nous transmet beaucoup de renseignements sur les actes de chirurgie de l'époque et sur la manière dont ils étaient pratiqués.
Et cette enquête qu'elle nous propose ! Mazette, c'est génial ! Ca change et les personnages sont vraiment excellents. Nous suivons Sébastien de Noilat un herboriste (et nous avons là un petit clin d'oeil bien sympathique puisque que ce personnage est l'un des descendants indirects d'Aymar de Noilat, personnage principal du Loup des ardents). J'ai aimé suivre ses péripéties et son évolution : c'est un personnage au départ timoré, qui découvre Paris, la grande ville avec le monde, le bruit, les odeurs, l'hygiène, lui qui arrive de sa Sologne plutôt tranquille. Il se sent en décalage complet avec la vie citadine. Et puis il est obligé de s'adapter et d'affronter ses peurs et ses appréhensions puisqu'il est mêlé bien malgré lui et dès sa première nuit à un crime commis sur l'un des nouveaux amis qui l'accueillent dans la capitale. Autre personnage, le commissaire Parisot, qui est tout simplement extra aussi.
Un coup de coeur une fois de plus, carton plein pour ma part!
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Paris, 1673. Alors que Sébastien de Noilat, herboriste, arrive dans la capitale depuis sa Sologne natale, il est emmené par son ami Charles aux démonstrations d' anatomie du chirurgien Pierre Dionis, en compagnie d'Alexandre et Gaspard. Très vite, une série de meurtres est commise, toujours en rapport avec la dernière opération en date, et ce alors que des centaines d'hommes se pressent pour y assister aux Jardins du Roi. Sébastien se retrouve missionné par le commissaire Parisot pour ouvrir l'oeil...

Le grand point fort de ce polar historique est la description du Paris du 17e siècle. Tout d'abord, comme Sébastien qui arrive de la campagne, on s'imagine bien être assailli par un flot continuel d'odeurs, de bruits, de stimuli. C'est le Paris des abattoirs et marchés aux poissons, les rues pavées où on croise du bétail et des mousquetaires, les excréments à même le sol, la lumière d'hiver qui peine à filtrer sous les pignons des maisons à pans de bois... C'est aussi le moment où Louis XIV exige que les étudiants qui le souhaitent puissent étudier gratuitement l'anatomie auprès de Pierre Dionis, acte moderne visant à démocratiser le savoir, mais qui relance la guerre intestine entre médecins et chirurgiens. On évoque aussi les rivalités entre herboristes et apothicaires (futurs pharmaciens) et on sent que l'auteure s'est documentée de manière riche et précise pour aboutir à ce résultat, avec nombre d'explications intéressantes.

J'ai trouvé le personnage de Sébastien assez réaliste, perdu dans la capitale puis finissant par y trouver des repères. Chaque partie correspond à un meurtre lié à une démonstration, ce qui donne du rythme à l'ensemble. Je suis moins séduite toutefois par les dialogues, et j'ai eu du mal à comprendre les liens entre les 4 protagonistes du début de roman, devant retourner en arrière. J'estime que le roman devient beaucoup plus addictif et fluide dans sa 2e moitié, alors qu'on cherche avec Sébastien qui peut bien pratiquer des opérations clandestines. Ce n'est pas le coup de coeur escompté, mais c'est un roman très plaisant et instructif!
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Un polar historique qui m'a fait passer un bon moment, mais qui n'est pas un coup de coeur.

Paris, 1673. Sébastien de Noilat arrive de sa Sologne dans l'espoir de rencontrer le médecin et botaniste Denis Dodart, à qui il voudrait montrer un manuscrit.

Il est accueilli par Charles Petit, étudiant botaniste recommandé par un ami. Charles lui laisse à peine le temps d'arriver et l'entraine au cours d'anatomie dispensé par Pierre Diornis. Ils vont finir la journée avec deux autres étudiants, dans une auberge. le réveil du lendemain matin sera compliqué. le manuscrit de Sébastien a disparu, et surtout l'un de deux étudiants est mort. Tout accuse Charles.

Mais ce n'est pas le seul meurtre. Un tueur sévit à Paris, imitant sur ces victimes les leçons données par Diornis…

Sébastien est convaincu de l'innocence de Charles et va enquêter pour le sortir de là.

J'ai passé un bon moment. le contexte historique est fort bien dépeint. le Paris du XVIIème siècle, bruyant et sale, a de quoi décontenancer. On s'y croirait presque, les descriptions sont vraiment bien faites.

Il y a également le côté contexte médical. La « guerre » entre les partisans de la circulation du sang et ceux qui refusent cette théorie, les chirurgiens mal considérés par les médecins, les instruments de l'époque, les connaissances…

Tout cela a demandé un gros travail de recherches et je ne peux que le saluer. L'auteure nous fournit un mélange fiction/réalité qui fonctionne bien (Diornis et Dodart ont réellement existé), avec une intrigue plausible et très intéressante.

Là où ça coince un peu pour moi, c'est avec le personnage de Sébastien. Qu'un provincial soit décontenancé par Paris, ses odeurs, ses habitants…, c'est normal. Mais il est tellement décrit comme réservé, anxieux, au bord de la nausée, voire prêt à s'évanouir que ça lui ôte un peu de crédibilité, surtout en tant qu'« enquêteur ». Je ne me suis pas vraiment attachée à lui (j'ai eu par moments une furieuse envie de le secouer…), même si le suivre n'a pas été désagréable puisque je l'ai vu évoluer.

Malgré ce bémol très personnel, ce polar historique bien conçu et travaillé a été une belle découverte.
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1673, Sébastien arrive à Paris de sa Sologne natale, pour y rencontrer un célèbre botaniste. le lendemain matin, son voisin de chambre est retrouvé mort. Un roman policier mené par un enquêteur malgré lui, craintif et maladroit, qui découvre en même temps que le lecteur le milieu des chirurgiens, médecins et anatomistes parisiens et leurs querelles de principes et de doctrines. Un roman intéressant, très documenté, mais qui aurait bénéficié d'un peu plus de rythme.
Un livre reçu dans le cadre de Masse Critique Babelio.
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J'ai été attirée par ce roman tant par le titre que par la page de couverture. de plus, je n'ai jamais lu de polar historique.
Le roman se situe au 17ème siècle, nous faisons la connaissance de Sébastien de Noblat, herboriste et demeurant en Sologne. Il monte à Paris pour présenter son manuscrit écrit par un parent Aymar de Noilat. Il souhaite rencontrer là-bas le fameux Denis Dodart, médecin et herboriste.  Mais il est aussi attiré par le célèbre chirurgien Pierre Dionis qui donne des cours d'anatomie devant un parterre de futurs chirurgiens.
Sébastien passe une première nuit à Paris, il se retrouve proche d'un cadavre et son manuscrit à disparu. Je m'arrêterai là afin de ne pas spoiler l'histoire.
L'auteure s'est bien documentée sur le milieu médical de l'époque. de plus, j'ai apprécié l'enquête menée bien malgré lui par Sébastien de Noblat, qui pour moi a loupé sa vocation.

D'autre part, Sébastien, qui au début était assez timide, a fait preuve de beaucoup de ténacité et s'est obstiné jusqu'au bout pour découvrir qui se cache derrière le méchant de l'histoire.

Merci à l'auteure de m'avoir fait découvrir une époque de Paris, beaucoup de gadoue, beaucoup d'odeurs, ce n'était pas simple pour les habitants à cette période.

Très belle découverte pour moi aussi bien du côté de l'époque que du polar.

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Je vous fais mon retour sur le deuxième roman que je lis de Noémie Adenis, le jardin des anatomistes. Ayant eu un gros coup de coeur pour son premier polar historique, je ne pouvais passer à côté de celui-ci.

L'intrigue a été plaisante à découvrir dans ce contexte médical. Je ne me suis pas spécialement attaché aux personnages mais ça ne m'a pas dérangé. J'ai une grosse préférence pour Aymar de Noilat présent dans son premier polar historique "le loup des Ardents" et dont on a ici plein de références.

Les illustrations sur certaines pratiques médicales ou outils étaient sympathiques et instructives. le style d'écriture de Noémie Adenis est toujours aussi agréable et travaillé.

On sent que l'autrice a fait énormément de recherche pour nous fournir ce travail de qualité et ça enrichit énormément l'intrigue. Je n'ai rien vu venir concernant le fin mot de l'histoire, Noémie Adenis a brouillé les pistes jusqu'à la dernière ligne.

Pour conclure je dirais que j'ai passé un bon moment avec ce bouquin même si j'ai préféré son premier roman et que Noémie Adenis est assurément une autrice à suivre de près.
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