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Critique de Sharon


Sharon
28 décembre 2020
Il était dans ma PAL depuis quatre ans, depuis Quai du polar 2016. J'ai même lu la suite, Feu pour feu, avant de lire celui-ci. Ce "changement d'ordre" n'a pourtant pas nui à ma compréhension du tome 2. Paradoxe ? Oui, puisque les deux intrigues se suivent.
Le personnage principal, de prime abord, est Guy Collins. Il est journaliste, du moins, il essaie de le rester, et se retrouve pris dans une affaire qui le dépasse assez rapidement. Aussi l'apparition d'Amaka dans l'intrigue et dans sa vie est comme une bouffée d'oxygène pour lui - et tant pis si Amaka s'intéresse à lui parce qu'elle le prend pour un reporter de la prestigieuse BBC. Amaka n'est pas une "bonne fée" que pour lui. Elle vient en aide à celles que personne ne voit, ces femmes, ces jeunes filles qui sont des proies faciles, mais qui savent qu'elles peuvent toujours compter sur Amaka. Prendre des précautions, faire attention, relever les plaques d'immatriculation, la vie d'une prostitués à Lagos, c'est être constamment sur ses gardes pour espérer survivre.Quand je parle de "proie", je parle aussi du "matériel" nécessaire pour la sorcellerie, le "juju", qui a besoin d'organes humains pour sa pratique. Oui, au XXI siècle, cela existe encore - les hommes de pouvoir se soucient plus du pouvoir, justement, que des femmes ou des enfants. N'oublions pas la corruption et la drogue, et nous arrivons à un portrait presque complet de ce qui se passe à Lagos.
La police ? Elle est difficile à cerner (elle l'est davantage dans le second tome) parce qu'elle doit aussi enquêter, même si elle semble en retrait, et si ces méthodes sont très éloignées de ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Oui, il faut des résultats, c'est un leitmotiv quel que soit le pays évoqué. La manière dont le résultat est obtenu est ce qui diffère. Quant à la vérité, on repassera.
Un polar qui bouscule.
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