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Critique de caro64


Dans le tigre blanc, Balram Halwai raconte son histoire sous la forme de lettres qu'il adresse au Premier ministre chinois, bientôt en visite à Bangalore. Balram décrit son enfance misérable dans une famille de "base caste" où il lutte avec acharnement pour réaliser son rêve : passer de "l'Inde des ténèbres" à " l'Inde des lumières ". Persévérant en même temps que l'un des hommes les plus instruits du village, il réussira à obtenir une place de chauffeur auprès de l'un des nouveaux riches de l'Inde moderne. Mais Balram veut plus, il veut s'enfuir de la cage dans laquelle il est né. Il ne veut plus faire partie de la caste des serviteurs.

Avec ce premier livre, Aravind Adiga se démarque de la littérature indienne qu'on pourrait qualifier "d'exotique" et se place dès le départ dans une démarche très réaliste.

Ce roman, loin des sentiers battus et du mirage du miracle économique indien, est un texte détonnant, une confession crue et amorale qui nous parle d'un pays corrompu où la population, pour s'élever se bat parfois au prix de l'innommable.

Un livre fort et sans concessions qui dénonce l'Inde à deux vitesses, un monde cruel et surprenant qu'Aravind Adiga nous fait découvrir et tout cela avec une bonne dose d'humour, ce qui rend le récit très agréable. On ne s'ennuie pas une minute, partagés entre stupeur et indignation !

le tigre blanc se lit d'une traite et ne laissera personne indifférent.

A obtenu The Booker Prize 2008, le prix littéraire le plus côté outre-Manche, qui récompense un livre écrit en anglais par un auteur du Commonwealth, de l'Irlande, de l'Afrique du Sud ou du Pakistan.
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