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Critique de wiggybis
Fidèle auditrice de l'After depuis plus d'une décennie, mon visage s'est illuminé quand en parcourant la liste de la dernière Masse critique j'ai vu la couverture de ce livre avec les visages de Gilbert Brisbois et Daniel Riolo !
L'After foot, comme son nom l'indique, est une émission de radio dédiée aux débriefs des matchs de foot et à l'actualité du ballon rond.
Ce livre nous explique comment ce concept, jusqu'alors inédit en France, est arrivé sur nos ondes et nous propose de mieux faire connaissance avec les hommes derrières ces voix si familières : Gilbert, Daniel, les drôles de dames, Eric, et le fameux Max du standard, en retraçant brièvement leur parcours. J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de Polo, SDF pendant un temps avant de gagner sa place dans l'émission grâce à sa personnalité et surtout à sa culture impressionnante du football allemand.
J'ai beaucoup aimé avoir leurs impressions sur quelques polémiques et anecdotes comme le dérapage de Riolo et Rothen qui les a conduit à une suspension d'antenne ou le soir de notre qualification honteuse sur la main de Henry...parce que j'étais dans le bar avec eux ! Effectivement, pour l'occasion, l'After avait délocalisé ses locaux dans un pub irlandais à Paris. Moi qui avais passé une excellente soirée à les voir de mes propres yeux refaire le match, j'ai pu lire qu'au contraire, Daniel Riolo ne s'était pas autant délecté de l'ambiance que moi : "On était dans un bordel de bar irlandais et je ne suis pas fan de ce genre d'endroit, à la base. J'aime pas trop ces ambiances-là. [...] Sale soirée de merde, vraiment." Bref, cela m'a fait plaisir d'être rappelée à ce bon vieux souvenir clivant !
L'une des beautés de cette émission, au-delà du fait qu'elle rassemble une variété extrêmement diverse de la population, est qu'elle est pour nous, auditeurs, une source de plaisir en cas de victoire ou comme un pansement en cas de défaite. Je ne m'étais pas rendu compte de l'importance sociale de cette émission avant la lecture de ce livre. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point il m'était indispensable d'allumer la radio après un match pour entendre l'avis des experts. Combien de fois me suis-je sentie consolée par Gilbert, me suis-je énervée contre Daniel, ai-je ris des blagues d'Eric, ai-je retrouvé la bonne humeur en entendant le mythique "ola chicos !" de Fred ? Ces petits détails ont joué un rôle encore plus important lors du confinement l'année dernière, quand le monde du sport était à l'arrêt. L'After est la seule émission de radio à ne pas avoir laissé tomber les milliers de personnes en manque de repère dans un contexte angoissant inédit.
D'ailleurs, je salue l'initiative de Pierre Adrian qui a donné la parole à des habitués de l'After qui ont pu exprimer mieux que moi ce que l'émission représente pour eux.
Ce livre m'a fait sourire du début à la fin. L'équipe de l'After, comme dit l'auteur, est comme notre famille, les oncles qui nous énervent mais qu'on adore. Fermer ce livre était comme éteindre la radio à minuit : je l'ai fait avec un pincement au coeur mais contente d'avoir pu passer quelques heures en compagnie de mes tontons de substitution !
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Hugo Sport pour l'envoi de ce livre ainsi que Pierre Adrian pour son travail.
L'After foot, comme son nom l'indique, est une émission de radio dédiée aux débriefs des matchs de foot et à l'actualité du ballon rond.
Ce livre nous explique comment ce concept, jusqu'alors inédit en France, est arrivé sur nos ondes et nous propose de mieux faire connaissance avec les hommes derrières ces voix si familières : Gilbert, Daniel, les drôles de dames, Eric, et le fameux Max du standard, en retraçant brièvement leur parcours. J'ai été particulièrement touchée par l'histoire de Polo, SDF pendant un temps avant de gagner sa place dans l'émission grâce à sa personnalité et surtout à sa culture impressionnante du football allemand.
J'ai beaucoup aimé avoir leurs impressions sur quelques polémiques et anecdotes comme le dérapage de Riolo et Rothen qui les a conduit à une suspension d'antenne ou le soir de notre qualification honteuse sur la main de Henry...parce que j'étais dans le bar avec eux ! Effectivement, pour l'occasion, l'After avait délocalisé ses locaux dans un pub irlandais à Paris. Moi qui avais passé une excellente soirée à les voir de mes propres yeux refaire le match, j'ai pu lire qu'au contraire, Daniel Riolo ne s'était pas autant délecté de l'ambiance que moi : "On était dans un bordel de bar irlandais et je ne suis pas fan de ce genre d'endroit, à la base. J'aime pas trop ces ambiances-là. [...] Sale soirée de merde, vraiment." Bref, cela m'a fait plaisir d'être rappelée à ce bon vieux souvenir clivant !
L'une des beautés de cette émission, au-delà du fait qu'elle rassemble une variété extrêmement diverse de la population, est qu'elle est pour nous, auditeurs, une source de plaisir en cas de victoire ou comme un pansement en cas de défaite. Je ne m'étais pas rendu compte de l'importance sociale de cette émission avant la lecture de ce livre. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point il m'était indispensable d'allumer la radio après un match pour entendre l'avis des experts. Combien de fois me suis-je sentie consolée par Gilbert, me suis-je énervée contre Daniel, ai-je ris des blagues d'Eric, ai-je retrouvé la bonne humeur en entendant le mythique "ola chicos !" de Fred ? Ces petits détails ont joué un rôle encore plus important lors du confinement l'année dernière, quand le monde du sport était à l'arrêt. L'After est la seule émission de radio à ne pas avoir laissé tomber les milliers de personnes en manque de repère dans un contexte angoissant inédit.
D'ailleurs, je salue l'initiative de Pierre Adrian qui a donné la parole à des habitués de l'After qui ont pu exprimer mieux que moi ce que l'émission représente pour eux.
Ce livre m'a fait sourire du début à la fin. L'équipe de l'After, comme dit l'auteur, est comme notre famille, les oncles qui nous énervent mais qu'on adore. Fermer ce livre était comme éteindre la radio à minuit : je l'ai fait avec un pincement au coeur mais contente d'avoir pu passer quelques heures en compagnie de mes tontons de substitution !
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Hugo Sport pour l'envoi de ce livre ainsi que Pierre Adrian pour son travail.
