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Critique de LoupAlunettes
Bigre!
Les contes russes sont certe mystérieux mais aussi très cruels et dangereux. On se croirait pour un peu dans un récit biblique.
Rappelez-vous le sort des 40 voleurs dans le Ali Baba des Milles et Une nuits, rappelez-vous le sort des filles de l'ogre dans le Petit Poucet de Charles Perrault.
Vous comprendrez en le lisant.
Ce conte sera fait de recommandations, qui assurément éprouveront la motivation et le courage de notre héros:
" Celui qui ira tout droit aura froid et faim;
Celui qui ira à droite restera sain et sauf, mais son cheval mourra;
Celui qui ira à gauche sera tué alors que son cheval restera sain et sauf...".
" Prends l'oiseau, mais ne touche pas à la cage d'or, sinon malheur à toi!".
" Sur le mur est accrochée une bride d'or, ne la prends pas, sinon, malheur à toi!"
C'est un grand loup gris qui lui donnera tous ces conseils, aussi peut-être le jeune Ivan se devait-il de les suivre?
C'était la voie de la sagesse et peut-être aussi un peu celle de la frousse.
Ce conte sera tissé de fils de marchandages bien intéressés et de chantages puissants.
La trame sera bien serré et elle laissera peu de choix aux protagonistes.
C'est l'histoire d'une compétition entre trois frères et c'est l'histoire d'un chapardeur gourmand.
Le fils benjamin du Tsar Vyslav Andronovitch sera dans cette histoire mis à l'épreuve par son père, pour gagner la moitié de son royaume de son vivant et le tout à sa mort.
Quel drôle de service demandé et rendu d'un père à ses fils?
Oui, car les trois fils devront tenter l'épreuve, capturer l'oiseau de feu qui se permettait d'entrer régulièrement dans le jardin du Tsar et qui lui chipait ses pommes d'or.
Pourquoi ne pas le faire pour rien?
Le caractère des fils est-il à ce point difficile pour leur promettre un royaume? La fin répondra terriblement à cette question, chers jeunes lecteurs.
Peut-être le Tsar est lui-même curieux, poussant ainsi la compétition afin probablement de déterminer le plus valable d'entre eux, à même de lui succéder, on le devinera.
L'oiseau de feu fuyant plus tard le royaume, le Tsar enverra ses fils à ses trousses pour le capturer vivant.
Pour le posséder sans doute, tout simplement.
Ses belles plumes étaient aussi dorées que les pommes de son verger.
La choix du conteur russe Alexandre Afanassiev, de nous offrir des personnages aussi peu vertueux et cupides, mettra du sel, du poivre, du piment, à l'histoire.
Quelle famille!
L'aventure sera un peu un parcours initiatique de sagesse pour le jeune Ivan qui ne retiendra pas toujours les leçons et les conseils, il sera quitte pour rendre d'autres services à des seigneurs qu'il aura maladroitement offensé pour obtenir ce qu'il veut.
Tout ça n'est pas gagné.
Ceux-là lui demanderont également de l'or, un beau cheval à la crinière d'or et une princesse à beauté très précieuse.
Contre toutes attentes, l'énorme loup gris de la première de couverture sera utilisé à contre-emploi, comme un protecteur, il accompagnera Ivan dans sa quête et fera office de parrain aux conseils très avisés, car Ivan aura vraiment bien du mal à écouter.
Jeune écervelé.
Ivan nous fera sourire, il n'est pas le pire des trois frères mais il ne sera pas le plus mûr non plus.
L'aventure promettra son lot de péripéties, sa dose de facétie, ses actes de tourments et sa pincée d'amour ( si si).
Le conte russe parlera d'honneur, ce qui fait en général dans ses contes russes qu'un jeune homme est un homme. Et Ivan aura bien du mal aussi avec cette exigence.
Les tentations seront nombreuses pour épâter le père et être contenté de l'aventure d'une façon idéale.
La figure du loup n'aura jamais été aussi aimante et aussi noble dans un conte.
Les illustrations très rouges de Marie Desbons n'inspireront pas le sang mais bien l'amour et la tendresse, ce qui fera de ce conte terrible une offre à recommander aux jeunes écouteurs d'histoires
Les contes russes sont certe mystérieux mais aussi très cruels et dangereux. On se croirait pour un peu dans un récit biblique.
Rappelez-vous le sort des 40 voleurs dans le Ali Baba des Milles et Une nuits, rappelez-vous le sort des filles de l'ogre dans le Petit Poucet de Charles Perrault.
Vous comprendrez en le lisant.
Ce conte sera fait de recommandations, qui assurément éprouveront la motivation et le courage de notre héros:
" Celui qui ira tout droit aura froid et faim;
Celui qui ira à droite restera sain et sauf, mais son cheval mourra;
Celui qui ira à gauche sera tué alors que son cheval restera sain et sauf...".
" Prends l'oiseau, mais ne touche pas à la cage d'or, sinon malheur à toi!".
" Sur le mur est accrochée une bride d'or, ne la prends pas, sinon, malheur à toi!"
C'est un grand loup gris qui lui donnera tous ces conseils, aussi peut-être le jeune Ivan se devait-il de les suivre?
C'était la voie de la sagesse et peut-être aussi un peu celle de la frousse.
Ce conte sera tissé de fils de marchandages bien intéressés et de chantages puissants.
La trame sera bien serré et elle laissera peu de choix aux protagonistes.
C'est l'histoire d'une compétition entre trois frères et c'est l'histoire d'un chapardeur gourmand.
Le fils benjamin du Tsar Vyslav Andronovitch sera dans cette histoire mis à l'épreuve par son père, pour gagner la moitié de son royaume de son vivant et le tout à sa mort.
Quel drôle de service demandé et rendu d'un père à ses fils?
Oui, car les trois fils devront tenter l'épreuve, capturer l'oiseau de feu qui se permettait d'entrer régulièrement dans le jardin du Tsar et qui lui chipait ses pommes d'or.
Pourquoi ne pas le faire pour rien?
Le caractère des fils est-il à ce point difficile pour leur promettre un royaume? La fin répondra terriblement à cette question, chers jeunes lecteurs.
Peut-être le Tsar est lui-même curieux, poussant ainsi la compétition afin probablement de déterminer le plus valable d'entre eux, à même de lui succéder, on le devinera.
L'oiseau de feu fuyant plus tard le royaume, le Tsar enverra ses fils à ses trousses pour le capturer vivant.
Pour le posséder sans doute, tout simplement.
Ses belles plumes étaient aussi dorées que les pommes de son verger.
La choix du conteur russe Alexandre Afanassiev, de nous offrir des personnages aussi peu vertueux et cupides, mettra du sel, du poivre, du piment, à l'histoire.
Quelle famille!
L'aventure sera un peu un parcours initiatique de sagesse pour le jeune Ivan qui ne retiendra pas toujours les leçons et les conseils, il sera quitte pour rendre d'autres services à des seigneurs qu'il aura maladroitement offensé pour obtenir ce qu'il veut.
Tout ça n'est pas gagné.
Ceux-là lui demanderont également de l'or, un beau cheval à la crinière d'or et une princesse à beauté très précieuse.
Contre toutes attentes, l'énorme loup gris de la première de couverture sera utilisé à contre-emploi, comme un protecteur, il accompagnera Ivan dans sa quête et fera office de parrain aux conseils très avisés, car Ivan aura vraiment bien du mal à écouter.
Jeune écervelé.
Ivan nous fera sourire, il n'est pas le pire des trois frères mais il ne sera pas le plus mûr non plus.
L'aventure promettra son lot de péripéties, sa dose de facétie, ses actes de tourments et sa pincée d'amour ( si si).
Le conte russe parlera d'honneur, ce qui fait en général dans ses contes russes qu'un jeune homme est un homme. Et Ivan aura bien du mal aussi avec cette exigence.
Les tentations seront nombreuses pour épâter le père et être contenté de l'aventure d'une façon idéale.
La figure du loup n'aura jamais été aussi aimante et aussi noble dans un conte.
Les illustrations très rouges de Marie Desbons n'inspireront pas le sang mais bien l'amour et la tendresse, ce qui fera de ce conte terrible une offre à recommander aux jeunes écouteurs d'histoires
