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Critique de jg69


«Open», l'autobiographie du champion est poignante et révélatrice d'une pratique dangereuse pour les enfants champions.
Ces mémoires, si remarquablement retracées, sont le roman vrai et détaillé de l'existence d'un champion qui se livre ici crûment. Libéré peut-être par plusieurs années d'analyse, Agassi ne se ménage pas et ne ménage pas non plus le lecteur, parfois déstabilisé par certaines révélations, mais, à la fin du récit, absolument convaincu par l'honnêteté de la démarche.
Dans Open, il n'est plus question du mythe Agassi, de la star, mais d'un homme, blessé et fragile, qui ne s'est jamais vraiment remis d'une enfance volée par un père obsessionnel et violent.
A sept ans, Agassi n'aimait pas le tennis et il ne l'aimait pas davantage à 36 parce que cette carrière lui a davantage coûté humainement que rapporté matériellement. Les pages consacrées à son enfance sont évidemment les plus poignantes, les plus choquantes aussi, bien plus que celles relatant sa prise de drogue. On l'imagine à sept ans, confronté au démon du Dragon, comme il appelle cette machine lance-balles infernale fabriquée par son père.
Il ne cache rien de ses errements et de ses échecs jusqu'à cette rencontre qui le fait enfin basculer vers l'épanouissement quand il rencontre Steffi Graf, son double, cette joueuse à l'enfance également volée capable de le comprendre.
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