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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Annoncé à grand renfort de pub sur les réseaux, de cartes cadeaux en magasin et d'une certaine aura grâce à son adaptation prochaine en animé et sa nomination aux 46e Prix Kôdansha, My Happy Marriage est le nouveau titre estampillé "shojo" de Kurokawa qui en sort environ un par an !

Sorte de Cendrillon revue et corrigée par les Japonais dans un cadre historique rétro avec un zeste de fantastique, il s'agit en fait de l'adaptation d'un light novel d'Akumi Agitogi chez Kadokawa, qui est ici mis en dessin par Rito Kohsaka avec l'appui de Tsukiho Tsukioka pour le design des personnages. Ce titre fait partie de cette nouvelle génération d'oeuvre publiée sur des plateformes numériques (le site web Gangan Online des éditions Square Enix) où les frontières entre les catégories éditoriales sont de plus en plus poreuses, ce qui permet pour l'éditeur français de le classer en shojo tandis que d'autre y voient un shonen. Mais est-ce vraiment important ?

Le titre est avant tout une jolie fable, un peu âpre sur les familles déchirées, les pressions familiales et les vilains petits canards. On y suit Miyo, qui appartient à la célèbre famille Saimori, mais qui est issue d'un précédent mariage non souhaité par son père, qui depuis a refait sa vie et est bien plus heureux. Exploitée comme servante par sa belle-mère et sa demi-soeur, à l'heure où elle est en âge de se marier, on la confie à la famille Kudô, pour la fiancer au jeune maître. Cependant celui-ci a une horrible réputation. Va-t-elle s'en sortir.

En s'appuyant autant sur le célèbre conte de Cendrillon, l'histoire est fort classique. Dans une esthétique très shojo, les autrices mènent leur barque très naturellement. On passe aisément de l'ambiance oppressante de la maison natale de Miyo à sa nouvelle vie où elle doit trouver sa place, non plus comme domestique mais comme compagne. Cependant, tout se devine assez facilement tant c'est vu et revu, et je trouve l'émotion un peu plate pour le moment, peut-être à cause du dessin assez aseptisé et de l'héroïne décrite de manière un peu trop passive.

On ne passe cependant pas un mauvais moment. C'est agréable de voir dépeint ce Japon d'autrefois avec ses règles de vie en société archaïques. On rage contre la famille de Miyo. On a envie de bousculer son nouveau fiancée pour le rendre plus expressif. C'est mignon, même si malaisant, de la voir se plier en quatre pour lui afin de trouver sa place et touchant de la voir heureuse quand enfin elle reçoit une réponse positive, ce qu'elle n'a jamais connu. On la voit peu à peu sortir de sa coquille et aussi bien la domestique des Kudô que leur chef de famille la remarquent et l'épaulent à leur façon, le tout dans ce Japon du début du siècle dernier avec cette esthétique faite de bois, d'ombre, de kimonos, de premières autos qui me plait tant.

La critique sociétale est donc bien là, sur les mariages arrangés sans amour, sur la nécessité d'hériter et le poids de ceci. Je trouve en revanche le fantastique trop discret. On nous parle de famille ayant des pouvoirs pouvant leur permettre d'influer sur les autres et de gagner une renommée, mais on n'en voit aucun en action. C'est fort dommage. C'est pour l'instant seulement une jolie proposition alléchante mais absolument pas une réalisation et ça manque pour faire en sorte que la série se démarque.

Introduction menée toute en douceur, elle manque peut-être un peu de force justement pour sortir du lot et donner pleinement envie de suivre ces 4 tomes déjà sortis au Japon. La série est jolie, avec de belles intentions, mais elle en reste un peu trop là. L'ensemble est lisse, sans surprise et c'est assez malaisant de suivre une héroïne aussi douce et passive, qui a tout de la victime presque volontaire. J'espère que la suite aura plus de relief, plus de feu et que le surnaturel surgira comme promis. Pour le moment on reste sur une revisite de Cendrillon trop timide et traditionnelle pour moi malgré son joli décor ancien.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La couverture de ce manga m'a appelé et le résumé m'a intrigué : une romance historique avec une point de fantasy ? J'avais hâte de la découvrir.

Miyo se voit fiancée malgré elle à Kiyoka, un homme qui terrifie ses congénères de par ses pouvoirs. La jeune femme a peur mais voit tout de même dans ce mariage, une échappatoire à sa vie auprès de sa belle-mère et sa demi-soeur tyranniques.

J'ai trouvé qu'il y avait du positif et du négatif dans ce manga.
Miyo, l'héroïne, est le stéréotype de la femme soumise ! Même si c'est un élément que l'on retrouve dans beaucoup de shojo mais ça n'en reste pas moins agaçant. En revanche, dans ce manga, le comportement et le caractère de l'héroïne sont dans la logique de l'éducation qu'elle a reçue ou plutôt l'absence d'éducation et l'acharnement qu'elle a subi.
Kiyoka, le héro, est aussi un stéréotype masculin dans un manga : froid et distant. Pour le moment, on comprend qu'il y a une part de timidité mais on ne connaît pas vraiment l'histoire du jeune homme.

La romance n'est pas trop présente et ça j'ai apprécié. Elle est là sans prendre toute la place. On découvre l'univers mais surtout l'histoire de famille de Miyo.
En revanche quand l'histoire entre Miyo et Kiyoka commence à évoluer…j'ai été étonnée. C'est peut-être moi qui suis passée à côté mais je n'ai pas réellement vu d'élément déclencheur qui expliquerait ce rapprochement. le fait que Miyo veuille rester auprès de son fiancé est parfaitement compréhensible puisqu'elle ne veut pas retourner chez elle. Mais je ne comprends la volonté de fer de Kiyoka à vouloir ce mariage.
Bon le rapprochement fait quand même plaisir quand on voit la réaction de la méchante demi-soeur !

Pour autant, j'ai vraiment envie de découvrir le tome 3 (qui ne sort qu'en juillet !). Il y a des questions qui attendent des réponses et je veux les découvrir.
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