J'ai été saisie par la simplicité apparente de ce roman, la bonté, douceur, humanité qui émanent de Félicita, fille de Raffaele et Ester, amante de Sisternes, mère de Gregorio, amie de Mariana, de Gabriele. Entourée de personnes en quête de Terre promise que ce soit une destination, une ville, une femme, la musique, Felicita, si proche des autres, attend que l'homme qu'elle aime l'aime en retour. Elle vit, se lie d'amitié avec ses voisines, avec un homme rencontré sur la plage, elle élève son fils, et a l'art de transformer la vie en quelque chose de beau, comme les objets qu'elle fabrique à partir de déchets, et qui sont son gagne-pain. Née à Milan, où son père avait migré en quête de travail, elle retourne avec ses parents dans leur Sardaigne d'origine où elle restera, à l'exception d'un séjour à New York pour soutenir son fils, musicien de jazz, triste d'un chagrin d'amour. Je ne connaissais pas
Milena Agus, cette lecture fait du bien par la sérénité qui s'en dégage.
Commenter  J’apprécie         90