- L'amour est un pari risqué sur lequel nous n’avons aucun contrôle.
- Je t'aime, Jacqui. Plus que je ne l'aurais cru possible. Plus que je ne m'en serais cru capable. C'est toi qui m'as appris à aimer.
Il tendit une main hésitante vers elle avant de se raviser. Elle pinça les lèvres, mais rien d'autre ne changea dans son expression.
- Quand tu seras prête, je serai là pour toi.
Il pressa les paupières et s'accrocha tandis que le monde basculait sous ses pieds. Il devait tenir le coup, il le fallait. Quant au reste... il était complètement déboussolé, mais il était hors de question qu'il la quitte. Pas s'il avait le choix.
- On ne choisit pas sa famille, mais on peut prendre son destin en main.
Il méritait bien mieux que ce qu'elle lui proposait pour l'instant.
Ils le méritaient tous les deux.
Il se tapa la tête contre le chambranle, se focalisant sur la douleur qui se répandait dans son front plutôt que sur celle qui lui lacérait le cœur.
Il s'en remettrait. Pas de problème. Des tas d'autres femmes avaient envie d'être avec lui. Du moins pour un temps.
Pour bien plus longtemps que deux heures, en tout cas.... même si ce n'était pas pour toujours.
Elle voulait Henrik Grenick et elle allait l'avoir.
Même si ce n'était que le temps d'un après-midi.
-Tout ça m’appartient !
Cette affirmation ne demandait aucune confirmation ou infirmation de la part d’Henrik. Ils savaient tous les deux que c’était vrai. Il était tout entier à elle.
-Tout ce que tu veux, chuchota-t-il.
Elle traça de sa langue un sillon humide autour de son nombril, lui ôtant le peu d’air qui lui restait dans les poumons.
Il donna un coup de reins dans le vide en poussant un grognement à faire trembler les murs.
-Voilà ce que je veux, déclare-t-elle d’une voix gutturale tout en saisissant fermement son sexe dur comme de l’acier.
Bordel de… Son bassin se souleva violemment et se abdominaux s’incurvèrent pour absorber l’impact du contact de sa main, il retomba sur le matelas, pantelant. Et dire qu’il n’avais même pas encore enlevé son pantalon !