Citations sur Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 8 : L'énigme du clos .. (8)
Au même instant, il aperçut (il s'agit de Louis _ NDLR) - comme dans un rêve - la tête de son agresseur qui se détachait de son corps et qui volait doucement dans les airs. Je suis mort, pensa-t-il. Malgré cette certitude, il suivit du regard ce visage qui traversait la nuit et il le vit s'écraser, tout près de lui, dans un floc gluant répugnant.
Colmarduccio, toujours prêt aux négociations, suivit son précepte habituel : Tout accommodement est facile pourvu qu'on puisse le faire pour de l'argent.
Louis Bourbon était l'ami de Louis Fronsac, l'ancien notaire roturier qui avait été à ses côtés à Rocroy, quatre ans auparavant, alors qu'à vingt-deux ans, le prince n'était que duc d'Enghien.
Tous deux, avaient aussi été les frères d'armes du marquis de Pisany.
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Pour toutes ces raisons, Louis était un féal du prince. Un de ses hommes liges.
Louis n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui était celui qui venait de l'interrompre aussi grossièrement. Louis de Bourbon, nouveau prince de Condé et actuel général de l'armée du Nord, avait fait quelques pas vers lui et le considérait avec un sourire moqueur.
Ces lettres patentes devaient autoriser messire Michel Mazarin ,archevêque d'Aixet frère du ministre,à faire enclore dans la ville d'Aix le faubourg Saint-Jean ainsi que les jardins et les prés de l'archevêché
Rageusement,il reprit la plume ,la trempa dans l'encrier et signa toutes les lettres patentes. Après quoi,il plaça les documents dans le dossier qui devait être transmis à la régente et au jeune roi .