Citations sur Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 16 : Le Grand Arcan.. (4)
Ils ne parlèrent plus pendant près d'une heure, bercés par les cahots et assoupis par les claquements des sabots, les grincements des essieux et les crissements des suspensions.
Je trouve cette phrase très sonore, il faut lire à haute voix à partir de : bercés... jusqu'à la fin.
Tu dois avoir des informations sur tout le monde, ne confier tes propres secrets à personne, mais mettre ta persévérance à découvrir ceux des autres. Pour cela, espionne tout le monde, et de toutes les manières possibles.
Mazarin cité par d'Aillon
Colbert frissonna. Ferrier aurait tôt ou tard été pris, et lui, Colbert, se serait vu impliqué dans ce double crime.
Heureusement, ce cauchemar n'aurait pas lieu. Il sortit la lettre et le dessin et les approcha de la flamme d'une des bougies du chandelier posé sur son bureau pour les laisser se consumer.
Décidément, s'approcher de trop près de Fronsac ne lui causait que des ennuis. Il l'éviterait désormais.
-Rédigez-moi un acte précisant que ces Mémoires seront ensuite archivés à votre étude et n'en sortiront plus, disons, durant quatre cents ans.
Louis resta interloqué. Quatre cents ans ? A coup sûr, le fils Hauteville en savait plus qu'il ne voulait le dire.
-Puis-je vous rédiger cet acte tout de suite ? Je dispose du cachet de l'étude.
-Voici une table avec ce qu'il vous faut. Je vais chercher ces Mémoires, et demander pourquoi on ne porte pas ce vin !
-Un mot, encore, monsieur...
Hauteville s'était levé et se retourna, le regard interrogateur.
-Avez-vous lu les Mémoires de votre père ? s'enquit Louis.
-Je les ai lus.
-Aborde-t-il ce dont je viens de vous parler ?
Hauteville hésita un instant avant de répondre :
-Oui, monsieur, mais je préfère l'oublier. C'est un secret trop lourd à porter. Il sera désormais le vôtre.