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Critique de simoncailloux


Beaucoup de babeliotes ayant chroniqué ce livre disent l'avoir lu à l'adolescence, ce qui n'est pas mon cas. C'est un livre qui a eu beaucoup de succès. Il y a quelques années, je me suis fixé l'objectif de lire un certain nombre de livre de littérature classique. A cette suite, j'ai mis « le grand Meaulnes » dans mon pense bête ce qui explique le choix actuel de cette lecture.

En écoutant parler de ce livre pour moi, il était question des premiers amours d'adolescents et d'une fête dans un château de Sologne et je pensais que ce château s'appelait : « le grand Meaulnes ». Entendez, comme les approches superficielles peuvent être déroutantes.

Ce livre, je l'ai téléchargé au format Word. Jusqu'à présent, je n'ai lu que des livres en version courante, c'est-à-dire papier. Il m'a fallu un certain temps pour différencier les modes d'affichages et la façon d'aller retrouver la page où je m'étais arrêté. Ces nouvelles difficultés étant métrisées, je n'étais pas emballé par cette histoire d'écoliers que je trouvais fade, dépourvue de rebondissement, d'intrigue, jusqu'à la troisième partie du livre que j'ai subitement trouvée addictive.

Le narrateur est l'écolier François Seurel, quinze ans, fils de professeur et se destinant lui-même après son bac à lauréat de suivre des études à l'école normale de Borges.

Lors de ses études secondaires un nouvel élève arrive C'est Augustin, le grand Meaulnes. François se lie d'amitié avec lui, mais un jour ou il fallait aller chercher avec un cheval attelé à une voiture les grands parents de François, Meaulnes pris l'initiative, sans rien dire à personne, de le faire, alors qu'il n'était pas le jeune assigné à cette tâche. Il se perd en cours de route pour arriver à un château ou une grande fête était organisée pour les fiançailles de Frantz, un fils de la famille de Galais. Lors de cette fête Augustin vit mademoiselle Yvonne de Galais, jeune fille d'une extrême beauté dont il tomba éperdument amoureux.

La fête finie, il rentra à l'école. Il apprit qu'Yvonne était partie à Paris. Pour la revoir, il partit lui-même à Paris disant à sa mère qu'il y allait pour achever ses études. de Paris, Meaulnes envoi trois lettres à François qui en dehors de ces lettres-là n'a reçu aucun courrier de Meaulnes. Par le courrier François apprend qu'Augustin n'arrive pas à voir Yvonne dans la maison indiquée. Jour après jours, il ne remarque aucun éclairage, mais un jour une jeune femme tout de noir vêtu vient s'assoir sur le même banc que lui. Augustin, ce dit que cette jeune femme pourrait peut-être savoir quelque chose à propos d'Yvonne. En effet celle-ci lui indique qu'Yvonne n'est plus à Paris parce qu'elle est mariée et son frère est parti, personne ne sait où.

François a son oncle Florentin qui tiens un commerce au Vieux-Nançay qui est la même commune que celle du domaine des de Galais. Il organisera une réception champêtre où les jeunes François, Yvonne et d'autres pourront se rencontrer et il est clair que Meaulnes y est le bienvenu. François va l'annoncer à Meaulnes.

En dire plus serait à mon avis mettre à jour l'intrigue.

J'ai remarqué dans ce roman des coïncidences qui relèvent de l'irréel, de l'impensable, du peu probable et j'ai fait le constat que pas mal d'auteurs avaient cette technique d'écriture, sans doute ravive telle l'attention du lecteur par l'extraordinaire.

Augustin recherche l'être aimé qui le fascine mais il me paraît instable, s'engageant sur trop de plans à la fois et à courir plusieurs lièvres ….

Alain Fournier a écrit ce roman s'inspirant de ses propres élans amoureux envers une femme qu'il dénommait Simone.

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