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3,26

sur 316 notes
📚 300 pages pour ne rien raconter. Voilà un roman déroutant.

Si la quatrième de couverture (2e photo) est très prometteuse et m'a vendu du rêve j'ai refermé ce roman un peu déçue.
Certes, ce huis clos est étouffant, au début. Il devient presque confortable, voire ennuyeux.
On attend la chute, l'effet de surprise, LE dénouement qui finira par arriver, ou pas !

Durant 300 pages l'auteur relate dans les moindres détails les vacances de cette famille américaine jusqu'à décrire sur 3 pages une liste de courses. J'en ai presque ri tant c'était trop!

Mais j'ai analysé et j'ai compris : @rumaanalam tente de dénoncer la connerie et l'absurdité humaine.

Dans un monde ultra connecté où l'Homme est Addict à son téléphone qui est devenu son 3e bras et son 2e (voir son seul) cerveau, comment réagirait-il coupé de tout sans plus aucun lien de communication?

Les personnages n'agissent pas, ils sont dans l'expectative, se répètent inlassablement qu'il est préférable d'attendre, que quelque chose se passe, un signe, que leur téléphone retrouve une connexion pour leur apporter des réponses : la dépendance à l'information, qui ne vient pas. Ils se méfient les uns des autres. Mais ils sont à l'abri alors ils continuent de boire, de manger, de baiser tout en se préparant, mais à quoi au juste ?
Finalement la réflexion est intéressante. Bref on est loin du roman post apocalyptique que l'on voudrait qu'il soit. L'auteur aborde l'attente, le vide, l'ennui. Il y a du potentiel mais une exploitation des thèmes plus poussée m'a manqué. Je m'attendais pour être honnête à autre chose même si je salue l'idée de base et l'intention dans la réflexion de notre société moderne.

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Un livre qui m'est tombé des mains.
Le début m'a limite filé la nausée, cette énumération d'objets médiocres associés à la vie bas de gamme des premiers personnages m'a mise très mal à l'aise.Trop d'adjectifs dépréciatifs, trop de neutralité, un effet catalogue qui m'a rappelé les choses de Pérec en exagéré, mal fait surtout.
Bref, l'écriture m'a gênée, dommage car la trame de départ est géniale : des New Yorkais, tranquilles dans une belle baraque de location Airbnb qu'ils ne pourraient pas s'offrir en dehors des vacances, voient débarquer un soir les proprios.
Ces derniers n'ont eu d'autres choix que de se réapproprier leur bien en plein milieu de semaine car ils ne peuvent plus s'approcher du centre ville de New York, vers leur appart. Un black out paralyse tout, c'est le noir total, plus d'internet, plus d'électricité, plus rien ne fonctionne comme avant...
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Un livre tellement proche de l'actualité. C'est la fin du monde, mais, on ne sait pas vraiment ce qui se passe. Justement, vous allez en ressentir du stress, et vous vous appuierez sur les personnages pour en découvrir un peu plus. Les révélations sont plutôt humaines. Ce voisin si sympathique auparavant gardera-t-il cette entraide ? Qui sonne donc à la porte en pleine nuit ? Qu'arrive-t-il aux cerfs de la forêt ? Vite, on tourne les pages. On se dit à la fin de cette lecture que c'est tellement proche de ce qui pourrait arriver aujourd'hui. On en frissonne.
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Le résumé et la couverture m'avaient bien accroché. Un livre autour de l'effondrement, mais a priori pas en mode zombies.
Mais j'ai été rapidement dubitative. L'intention est brillante : traiter ce thème en huis-clos et en plaçant le lecteur quasi dans la même situation que les protagonistes puisqu'on ne sait quasiment rien de ce qui se passe à l'extérieur.
Le résultat est cependant décevant. le livre est trop long. du coup, certaines scènes paraissent forcées, voir hors de propos, comme si l'auteur avait cherché à meubler en allant chercher des idées notées pour un autre livre et qu'il pose là pour épaissir le roman.
Autant j'ai souvent vu ça dans des films, autant c'est le premier roman qui me donne cette impression. Et c'est dommage, je pense que le livre m'aurait plus plu avec cent pages de moins.
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Une petite famille d'américains aisés, blancs, louent une maison loin de tout à Long Island. L'occasion de se retrouver en famille, loin des soucis du quotidien, même si les enfants étant adolescents, la déconnection ne peut être totale. le temps est beau, la nature est magnifique, la piscine attirante. Mais le lendemain de leur arrivée, un bruit à la porte d'entrée. Les propriétaires de la maison, de riches noirs américains, demandent l'asile pour la nuit car à New York, c'est le black out… le monde est en train de basculer et des évènements étranges vont se succéder…
Le monde après nous est d'abord un roman à huit clos entre deux familles obligées de cohabiter sans savoir vraiment se qui se joue à l'échelle du pays et du monde. Rien de spectaculaire dans ce roman où la friction des relations humaines et des corps physiques importent plus à l'auteur que le dévoilement des raisons de cette panne géante. Mais des scènes fortes (des dents qui tombent l'une après l'autre, l'apparition de centaines de cerfs, l'impossibilité de trouver la ville la plus proche…) contribuent à mettre le lecteur dans un état d'inquiétude et d'insécurité.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Les vacances commencent pour cette jolie famille new-yorkaise un brin aisée dans cette belle demeure dans la montagne. L'impensable arrive : plus d'électricité & plus de wifi. Comment s'en sortir? Surtout lorsque les propriétaires de la maison débarque en leur disant que l'apocalypse débute en ville. Qui croire et quoi en penser?
Un livre stupéfiant, écrit finement, aux détails fourmillants d'idées qui ne laisse pas indifférent.
Une pincée d'égoïsme, délire paranoïaque, entraide familiale, le monde après nous est rempli d'inventivités. le mal rôde et nos protagonistes pétris de bons sentiments et de radinerie sont sur le point de le vivre. Quand un bruit assourdissant retentit, le livre bascule dans l'innovation et l'auteur tient le lecteur dans le creux de ses mains. Il maîtrise sa prose et le fil de l'histoire pour nous proposer une relecture d'un monde d'après si l'impensable arrivait. Tout y est fin, mystérieux : le prisme se focalise sur six personnages et l'action ne se décale jamais d'eux. Bravo.
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C'est mon 1er roman de cet auteur. L'intrigue m'avait attiré mais j'ai eu du mal à lire en détail les réflexions et pensées de chaque protagoniste en attendant, attendant, attendant qu'il se passe quelque chose. Enfin de compte, tout est possible et l'auteur nous laisse libre d'imaginer le pire ou pas… en mettant à nu l'angoisse grandissante de chaque personnage perdu dans l'INCONNU, l'INCERTITUDE!
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Le monde après nous raconte l'histoire d'une famille américaine passant leurs vacances dans une maison de campagne isolée dans le New Jersey. Dans les premiers chapitres, on suit leur quotidien de vacances, les courses, les plats qu'ils mangent, les moments passés dans la piscine, etc. L'histoire devient vraiment intrigante quand un étrange blackout coupe toutes les connexions réseaux et que les propriétaires de la maison arrivent tout à coup.

Je ne suis vraiment pas le public cible de cette histoire, je pense. Je l'ai trouvé inutilement longue et l'auteur décrit les personnages avec un mépris tel que ça devient très difficile de ressentir la moindre émotion à leur égard. Autre chose qui m'a dérangée : les descriptions crues des corps des personnages, elles ne sont clairement pas nécessaires et ne m'ont apporté qu'un sentiment de malaise (peut-être était-ce voulu?)

Un point positif quand même (spoiler)
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Si l'on fait abstraction de ce qui m'a semblé être quelques erreurs ou maladresses de traduction, et d'un vocabulaire pas toujours utilisé à bonne escient ("abhorrer la coriandre" ou encore "manger une pastèque vivifiante" - là encore, un loupé au niveau de la traduction peut-être ?); j'ai passé un très bon moment de lecture.
Le rythme est lent, et l'on peut parfois avoir l'impression "qu'il ne se passe rien"; mais ce livre m'a véritablement tenu en haleine du début à la fin.

Le récit s'ouvre sur une situation plutôt sympathique (une jolie petite famille new-yorkaise qui a décidé de prendre le vert à la campagne), puis passe d'une étape (surprenante / atypique) à une autre (toute aussi atypique, voire anormale); conduisant indéniablement, inévitablement et irrémédiablement vers le point de bascule qui fera que rien ne sera plus jamais comme avant.
Le passage d'une strate à une autre est clairement identifiable.
En 1 phrase, l'atmosphère change totalement, et à partir de ce point de basculement l'auteur n'aura de cesse de faire monter la tension de manière très habile, jusqu'à la dernière ligne de son livre.

Le stress s'installe.
On sait qu'une chose s'est passé, sans que l'on sache quoi : accident nucléaire, bombe, conflit mondial...?
Le lecteur ne connaîtra jamais le fin mot de l'histoire ce qui a ,semble-t-il, gêné de nombreux babélionautes.
Personnellement, cela ne m'a pas dérangé car finalement, peut importe la nature de l'évènement en question. En effet, ce qui importe c'est le questionnement de chaque protagoniste sur l'individu qu'il doit être, ou qu'il peut parvenir à être, face à l'adversité : quelles décisions prendre ? Comment protéger les siens ?
Car, comme l'écrit très justement Rumaan Alam (page 234) :"l'unique tâche d'un parent est de protéger son enfant".
A partir de là, chaque personnage entre dans une profonde introspection sur "ce que c'est que d'être humain" : humain en société, vis-à-vis des autres, mais également (et surtout) humain sur une terre qui reprendra ses droits face à nos modes de vie et de consommation.
Ce qui arrive est-il une punition divine ???
La foi est une thématique qui revient de manière récurrente et amène le lecteur à se questionner sur ses croyances.

Au final, un constat s'impose : la famille est ce qu'il y a de plus important. La famille, c'est ce qu'il reste lorsque tout s'effondre. La famille, c'est ce qu'il faut protéger, préserver avant tout le reste.

Même si beaucoup de lecteurs qualifient cet ouvrage de récit apocalyptique, pour ma part, je ne trouve pas que la fin soit si horrible que ça : l'image du noyau de nectarine jeté au sol par Rose, l'adolescente qui espère que "dans quelques années, il (le noyau) donnerait naissance à un arbre" (page 293) laisse percevoir, me semble-t-il, une lueur d'espoir.
Donc, je choisis de me dire que la famille créée par Rumaan Alam s'en sortira,

et je termine ma critique en vous disant que je vous recommande ++++ cette haletante lecture 😉































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J'ai trouvé la première moitié de ce livre entraînante, accrocheuse … j'avais hâte de lire la suite pour savoir ce qui leur arrivait exactement.
Sauf que la deuxième partie, à partir du moment où il y a le bruit, j'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé. On tourne en rond.
On arrive à la fin du livre en attente d'une chute ou autre … mais non. Rien.
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